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Octave III de Lurens

Octave De Lurens (a.k.a. "Le Jeune")

Le dernier des grands rois de la lignée des Lurens fut Octave le Troisième, dit "Le Jeune". Avec Octave Ier et Jean de Lurens, il fait partie de ceux que l'on appelle aujourd'hui "les trois grands". Ces trois grands Rois Daniens donnèrent au royaume sa forme actuelle. Octave est notamment connu pour son engagement dans la quatrième croisade, de 1188 à 1191, puis dans la Croisade des Darenigeois, de 1214 à 1217, ou il finit ses jours. Sur un angle plus politique, on le connaît notamment pour sa mise en place de la loi Cognatique, afin de permettre à sa fille, Noémie, d'accéder au trône. Il est également connu pour son travail de centralisation du pouvoir et de renforcement des liens entre les grandes maisons nobles de Dania. Peu aimé au sein de la petite noblesse, il est en revanche dépeint comme un seigneur héroïque, juste, et modéré par les petites gens, et nombre de ses décisions de justice furent rendues afin d'améliorer leur quotidien.

Physical Description

Caractéristiques Physiques

Si on surnomme Octave le Géant Roux, c'est beaucoup moins à cause de sa taille, et bien plus à cause de sa corpulence. Octave était un effet une véritable montagne, tout en muscle et en souplesse, qui portait généralement de longs cheveux auburn, noués en deux tresses encadrant un visage dur et sévère. Il portait également une longue barbe sombre, noué également en une longue tresse qui lui tombait à mi-poitrine, son sceau royal servant à la maintenir en place en un élégant anneau d'or. Deux yeux bleus au regard profond et perçant toisaient ses interlocuteurs avec un air supérieur, et rare étaient ceux qui osaient lui mentir en face, tant il était capable de déstabiliser quelqu'un d'un seul regard.

Mental characteristics

Histoire Personnelle

Octave naquit à Ravenelle en 1169, et eut l'enfance normale que l'on attend de n'importe quel monarque. Bien que très mauvais élève, il eut une éducation poussée de laquelle il ne retînt néanmoins pas grand chose, hormis sa formation de chevalier. Turbulent pendant son enfance, il s'assagit avec l'âge, et se montra plus posé et tranquille pendant son adolescence. Contrairement à beaucoup de princes et de rois d'Avlägsen, il s'intéressait aux problèmes des paysans, et appréciait de les écouter. Tant et si bien qu'à son seizième anniversaire, il rendait déjà la justice à la place de son père malade et grabataire (Octave était le quatrième fils de sa maison. Ses trois frères étant respectivement mort-né, de la fièvre jaune à l'âge de six ans, et lors d'un tournoi à l'âge de vingt).   En 1187, il monte sur le trône et devient Octave III. Il a alors dix-sept ans, et est fait chevalier dans la foulée. Un grand tournoi est donné pour honorer la mémoire de son père. Il le remporte haut la main, et fait déjà montre de ses capacités martiales. Trois mois plus tard, l'Archevêque Roland IV de Ravenelle appelle à la croisade pour reprendre Dyrrachuse, et Octave lui offre immédiatement son épée. Il convoque l'Ost, le ban, et l'arrière-ban, et part pour le Saint-Royaume de Dyrrachuse avec vingt-six mille hommes. Son armée est la plus grande de la quatrième croisade d'Avlägsen, et lui et ses troupes arrivent à Nova Sparta au début de l'année 1188.   Plutôt que d'attendre les trois autres Rois chrétiens qui participent à la-dite croisade, il envoie immédiatement son armée sur le continent et entreprend de chasser les armées Silénides du Mersan. Il attaque plusieurs cités côtières Silénides, s'empare même d'Hydarad, mais doit l'abandonner faute de vivres pour son armée, puis conduit ses troupes plus au sud, jusqu'aux murs de Dyrrachuse. Là, il est néanmoins forcé de laisser le siège aux commandes d'Edouard Ier d'Aumont, car le sultan déploie une importante armée de renfort pour briser l'encerclement de la cité. Avec l'aide des Royaumes d'Allegrenstein, du Vale, et de la Pénirélie, Octave marche au sud. Au total, l'armée chrétienne compte quarante cinq mille hommes et confronte les armées Silénides à la bataille d'Al-Jaradia. Cette dernière est un véritable massacre, les musulmans ayant tendu un piège à la croisade. La chevalerie Avlägsienne sort décimée de cette bataille et Octave se replie dans son camp de siège de Dyrrachuse. Hélas, il y trouve un camp de siège déserté : lors d'un assaut contre la cité, Edouard Ier est mort, et bon nombre des soldats ont été fait prisonniers des défenseurs, dont son ami et nouveau Duc d'Aumont, Louis Maximilien.   Ainsi finit la quatrième croisade. Les Silénides n'y feront cependant aucun gain territorial, et les chrétiens y ont perdu nombre de leurs meilleurs chevaliers. Octave, lui, rentre en Messenie. Il y épouse Isabelle de Castiria en 1195. Ensemble, ils auront deux premiers enfants : Noémie en 1199, et Raland en 1201. Hélas, il apparaît assez rapidement que Raland est un demeuré, et bon nombre des seigneurs de Dania avertissent alors le Roi qu'ils ne reconnaîtront pas un consanguin comme leur souverain. Les accusations fusent de toute part, et l'on commence à supposer qu'Isabelle et Octave sont en réalité cousins. Octave ne dispose alors plus que d'un seul moyen de démontrer qu'il n'est pas lié par le sang à sa femme : un vieux rituel magique pratiqué à la Tour Blanche d'Artenas. Toutefois, la magie étant vu comme une perversion et un crime aux yeux de l'Eglise, de nouvelles accusations émergeront immanquablement de la pratique de ce rituel. Octave sait toutefois qu'elles seront beaucoup plus faciles à gérer que celles qui l'occupent actuellement. Il pratique donc le rituel. Et ce dernier prouve effectivement qu'il avait raison.   Mais si l'honneur de sa femme est sauf, le trône n'a toujours pas d'héritier, car même Louis Maximilien (rentré d'Egurie en 1203), et Justin de Dreniziac refusent de reconnaître Raland comme le prochain Roi. Octave s'efforce donc d'engranger un nouvel héritier. En 1206, Isabelle donne naissance à une seconde fille : Stéphanie, mais meurt en couche. Octave, qui était très amoureux de sa femme, est inconsolable pendant des mois. Il finit par décider de ne pas se remarier et élève sa fille, Noémie, comme un garçon, avec dans l'idée de lui faire succéder au trône.   En 1207, il convoque la pairie pour faire reconnaître Noémie, alors âgée de huit ans, comme son héritière. La pairie la rejette unanimement, et Antoine de Ruslin annonce qu'il s'emparera du trône si Octave ne parvient pas à engranger d'héritier légitime. La rivalité politique entre les deux hommes croit alors de jours en jours. Mais en 1212, Antoine commet une bévue. Lors des procès de Ravenelle, il révèle au monde que Jocelyn de Dreniziac, sœur de Justin et épouse de Louis-Maximilien aurait de forts liens de parentés avec une antique Dragonne : Ealyndë. Cela fait d'elle une sorcière, et la condamne au bûcher, elle et toute sa descendance, ainsi que Justin de Dreniziac, son frère. Par cette manœuvre, Antoine espérait surtout affaiblir un autre de ses rivaux : le Duc d'Aumont, dont la femme était une véritable éminence grise, renforçant son réseau politique et supervisant un important réseau d'espion.   L'affaire est un succès en demi-teinte pour Antoine, puisque Octave intervient immédiatement pour sauver Justin de Dreniziac, et les deux filles de Louis Maximilien : Liana et Isabelle. Grâce à cette intervention, il obtient immédiatement le soutien politique des deux ducs du nord. Ces derniers reconnaissent Noémie comme héritière dans la foulée, et Octave n'a pas grand chose à faire pour gagner les Guédargent du Guevran à sa cause également. Avec les trois plus puissantes maisons d'Avlägsen (Ruslins exclus s'entend) dans son camp, Octave emporte la pairie, tout le reste de la haute noblesse reconnaissant avec plus ou moins de ferveur Noémie comme héritière.   Les derniers soutiens sont gagnés en 1214, quand les Khergits incendient et pillent la cité de Darenig. Octave part alors une nouvelle fois en croisade pour établir un Royaume croisé au nord des montagnes de brumes. C'est pendant cette croisade, en 1216, que la Pairie entérine Noémie comme héritière du trône, en 1216, alors qu'elle rejoint les armées croisées pour se joindre au siège de Cinmervine. Hélas, l'année suivante, Octave décède, et Antoine de Ruslin profite du chaos qui s'ensuit pour détruire les archives de la réunion, rentrer au Petit Danelaw, et assembler son ost pour prendre le trône à Noémie ... Par la force.

Réussites et Succès

Octave présente de nombreux points communs avec Louis Maximilien d'Aumont et Justin de Dreniziac. Et pour cause, les trois hommes étaient très amis et ont combattu côte à côte dans de nombreux conflits. Et si de nombreuses dissensions les séparaient en matière de politique, tout trois ayant des intérêts divergents quand à leurs domaines respectifs, ils se retrouvaient toujours autour d'un verre à chaque banquet, appréciaient de se rencontrer pour s'affronter lors des tournois et entretenaient une saine rivalité.   Cette saine rivalité cimenta la pensée philosophique et morale d'Octave. Homme de foi et fervent chrétien, il se montra prolixe en matière de donations à l'Eglise et tout aussi charitable envers les pauvres et les petites gens. Son règne s'accompagne d'un développement des dispensaires religieux partout en Dania, et d'un accroissement de l'influence des ordres mendiants dans les grandes villes. On voit également de nombreuses chartes communales émerger pour un certain nombre de grandes cités du Royaume (notamment celle de Harlesanje en Aumont, qui fut l'objet d'une dispute mémorable entre les deux amis lors d'un banquet donné à Venian en 1203).   Seigneur peu prolixe en matière de loi, Octave introduisit plutôt une jurisprudence poussée à la cour royale et préféra faire rentrer ses propres interprétations de la loi dans le droit plutôt que d'imposer de nouveaux textes et nouveaux contrats. Il contribua notamment à uniformiser de nombreux contrats de droits privé qui unissaient les diverses populations de serfs du Royaume, et créa divers statuts pour les différentes classes sociales du Royaume.   L'un de ses grands accomplissement fut également l'interdiction de la taille, qui lui valut immédiatement l'inimité des petits seigneurs et des barons, et l'amour du petit peuple. Hélas, cette interdiction fut oubliée sitôt la guerre de succession éclatée et son décès consommé. Et pendant cette dernière, nombre de petits villages eurent à subir la "vengeance" de leurs seigneurs qui pillèrent sans discontinuer les terres, y compris les leurs, et ce, peu importe la faction (bien que Noémie se montrasse particulièrement sévère à l'encontre de ces seigneurs ...).

Caractéristiques Intellectuelles

Si Octave n'est pas réputé pour son éducation et ses connaissances, c'est probablement parce qu'il ne s'y est jamais intéressé, et qu'il a toujours été très mauvais élève. Piètre mathématicien, mauvais lecteur, historien catastrophique, il vouait pourtant un véritable culte à Octave Ier et connaissait chacun des épisodes de sa vie par coeur. Il espérait notamment se montrer digne de l'héritage de cet ancien Roi et au moins l'égaler. Force est de constater que ce ne fut pas le cas. Et si à l'heure actuelle, nombre d'historiens cataloguent Octave III comme l'un des "trois grands" c'est très probablement pour entrer dans les bonnes grâces de la famille royale. Il est probable que d'ici une cinquantaine d'années, quand un certain recul sur son règne sera possible, on ne se souviendra de lui qu'au travers des accomplissements de ses successeurs. Dans le cas ou Antoine remporterait la guerre de succession, Octave sera probablement considérer comme un piètre roi, un fou, et un incapable. Dans le cas ou Noémie l'emporterait, il y a fort à parier que, s'il n'entre pas dans la légende, il sera au moins remémorer pour avoir été son père.   Car si Octave était un mauvais élève, il était aussi un homme de bon sens, et un sage. Il compris très vite que ses lacunes en matière d'éducation étaient sa plus grave erreur, et que sa vie aurait été bien différente s'il avait eut un peu plus de patience étant jeune. Il éduqua donc sa fille comme il aurait souhaité réussir sa propre éducation. Et il y réussit parfaitement.   Il serait donc de très mauvaise foi que de prétendre qu'Octave était un mauvais Roi, et d'encore plus mauvaise foi que d'en faire un idiot. Si ses connaissances étaient peu nombreuses, son bon sens, son instinct et son intelligence sociale ont fait de lui un Roi tout à fait correct, faute d'être "Grand". Et son règne fut accompagné d'une certaine prospérité pour les petites gens du fait de ces caractéristiques personnelles. Certes, Octave aurait préféré être auréolé de la gloire de son aïeul, mais le Royaume n'aurait probablement pas autant prospéré sous son règne. Et Antoine a beau prétendre qu'en voulant changer la loi et les traditions, c'est Octave le responsable de la ruine qui accompagna la guerre de succession, le fait est que s'il s'était conformé aux souhaits de son Roi, Dania serait encore une terre prospère et riche ... probablement plus riche que leurs vieux rivaux Palhéniens.

Morale et Philosophie

Profondément chrétien, respectueux du droit féodal, et surtout du droit religieux, Octave était aussi un homme de bon sens. Pragmatique avant tout, Octave prenait toujours ses décisions en fonction de ce qu'il estimait être "le plus grand bien", c'est à dire, de ce qui avantagerait le plus de personnes possibles, peu importe leur origine sociale ou ethnique. Avec une exception notoire pour les elfes toutefois. Car si Octave ne peut pas être qualifié de "ractiste", il ne montra en revanche aucune sympathie à l'égard de ces populations, et ne s'opposa que très peu aux pogroms. Si l'on note une réduction de leur fréquence pendant son règne, c'est plus probablement parce que la condition des petites gens s'améliora sensiblement, et qu'ils furent donc moins enclins à jeter la pierre aux elfes à leur moindre malheur.   Si Octave participa à deux guerres de grande importance pendant son règne, force est de constater qu'en comparaison avec les seigneurs de son époque, il était plutôt pacifiste. Il ne déclara en effet jamais la guerre aux Seigneurs à l'intérieur de son propre domaine, et le Domaine Royal (le Duché de Vlaud) ne s'étendit que très peu sous son règne. Il était en effet de notoriété publique qu'Octave préférait recourir au pouvoir judiciaire pour mettre ses vassaux au pas, plutôt qu'à l'épée. La négociation et la discussion restaient donc au cœur de sa manière d'agir.

Relationships

Isabelle de Castiria

Femme (Vital)

Towards Octave III de Lurens

5

Frank


Octave III de Lurens

Mari (Vital)

Towards Isabelle de Castiria

5

Frank


Legal Status

Mari et Femme

Raland de Lurens

Fils (Vital)

Towards Octave III de Lurens

5

Frank


Octave III de Lurens

Père (Important)

Towards Raland de Lurens

5

Honest


Stéphanie de Lurens

Fille (Vital)

Towards Octave III de Lurens

5

Frank


Octave III de Lurens

Père (Important)

Towards Stéphanie de Lurens

5

Frank


Noémie Iere de Lurens

Fille (Vital)

Towards Octave III de Lurens

5

Frank


Octave III de Lurens

Père (Vital)

Towards Noémie Iere de Lurens

5

Frank


Espèce
Ethnie
Titres Honorifiques et Professionnels
Roi de Dania, Roi de Messenie et d'Antanarie.
Life
1169 1217 48 years old
Circonstances du Décès
Tué d'une flèche dans l’œil pendant le siège de Cinmervine.
Lieu de Naissance
Ravenelle
Spouses
Siblings
Children
Gender
Masculin
Yeux
Bleus
Cheveux
Roux et mi-long, coupé "à la Danienne".
Couleur de Peau
Blanche
Taille
1,85 mètres
Organisations Alliées
Autres Affiliations

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