Épisode 42
4 et 5 juillet de l'an 36 de la 3e ère.
+Willy +Candide+ Fahad + Ll'Ÿel
Regroupement de la bande à la grange, qui est dans un état inquiétant mais il s'améliore. Fahad cherche de l'aide pour une rénovation à tout le moins perenne.
Sous forme d'aigle, Éclat-de-Lune se joint à nous, près du sanctuaire. Nous lui apprenons la perte de son apprenti, Talandir. L'elfe ne laisse paraître que très peu d'émotions.
Elara'elys nous révèle l'identité du ritualiste qui a profané le saule de promesse, Jax, un elfe bien accoutré, remarquable par un oeil émanant une lueur mystique. Même s'il est au service de l'armée éternelle, Jax ne serait pas lui-même un mort-vivant. Il serait toujours "vivant".
Le sujet de Meriel est abordé, quant à son rôle dans la croissance des arbres de promesse. Éclat-de-Lune semble l'apprendre. Les informations obtenus par Charles-Lebrun et Vroggatk. L'elfe semble connaitre le chasseur car elle le décrit avec justesse.
Éclat-de-Lune ne semble pas connaître l'emplacement de plusieurs arbres de promesse. Néanmoins, elle infuse l'amulet d'Emirion du pouvoir de localiser les nexus, et conséquemment, les arbres de promesse.
Elle est également intéressé à connaitre le sort qu'aurait subi ces arbres.
D'autres arbres existent, hors brumes. Un dans les Fanges, près du bosquet du Faucon. L'autre, près de Baiefort. Un dernier aurait été abattu dans la région de Vaiika, pour en faire un bateau.
Le lieu de puissance contrôlé par les loraciens, qui sont réputés être responsable de l'élimination de Levantins, pour leur science n'augure rien de bon.
La rumeur dit qu'ils peuvent se passer du pacte noble pour repousser les forces maléfiques des Brumes.
Selon Éclat-de-Lune, Meriel est d'une telle puissance qu'elle peut contrer les effets du cataclysme, pour créer sa péninsule. Mais elle n'est pas une mauvaise personne, toute chose étant relative.
Fahad recoit un os en forme de serre d'aigle, qui pourrait servir de signal magique, pour alerter Éclat-de-Lune, qui reprend la forme d'un oiseau majestueux pour s'envoler.
Consensus sur l'itinéraire : détour à la clairière du Saule, puis voyage vers Havrefleuve
À la clairière, un panneau mis par le Candélabre interdit l'entrée. Nous défions l'ordre, sans contrainte de représailles. Emirion entre en méditation pour harmoniser ses énergies avec la puissance du Nexus.
Puis la troupe se rend à Havrefleuve, village familier à Fahad, qui y a grandi, dans la maison des Herden. L'accueil des villageois est plutôt chaleureux envers le demi-elfe.
Sur les quais, un capitaine de bateau, du nom de Georges, vient à la rencontre de Fahad. Le capitaine accepte de nous traverser jusqu'à Lislone dès les premières lueurs du lendemain.
Après une soirée à l'auberge agrémentée par les récits de Willy sur les exploits de Fahad, la troupe se repose pour un départ hatif le jour suivant.
Après une traversée sans incident, nous débarquons à Lislone, une ville fortifiée peuplée principalement d'hommes d'arme. Les gardes font des paris sur les survivants, en présumant que les étrangers se dirigent vers les Brumes.
Fahad interroge un garde sur le récent passage d'une charette, qui avait été laissé derrière car elle s'était brisée. Le garde confirme que les gens de la Ligue, une dizaine, menaient les charettes.
Le garde décrit ce qui pourrait être rencontrés dans les Brumes. Démons, monstres et autres aberrations. Rien de bien gentils.
Direction est. Aussi la muraille franchie, un mur de Brumes s'éleve. Quelques pas franchis dans le voile, le champ de vision se réduit considérablement. Une pression intangible pèse sur l'esprit. Une fraicheur fait frissonner les corps.
Un chemin pavé, mais détérioré, n'est pas difficile à suivre. Après quelques enjambées, certains d'entre nous subissent un inconfort. Une marque, comme si des veines s'illuminaient, passe futilement sur le front de Willybald. En même temps, l'épée de Ll'Ÿel se manifeste, ce qui est tout à fait inquiétant. Nous continuons, troublés par les événements.
Après une heure de marche, le chemin se sépare. Vers le sud, des traces de charette sont visibles. Vers l'est, Emirion ressent la présence d'un lieu de puissance. La troupe discute sur la direction à prendre.
Devant le choix, la raison nous pousse vers l'est, vers l'arbre de promesse. Il faut quitter le chemin pour marcher dans la forêt lugubre.
Lors d'une courte pause pour se restaurer, certains d'entre nous perçoivent de la présence de créatures, qui portent apparemment des bottes. Mais une courte investigation ne permet pas d'identifier les présences.
À l'affut. nous continuons notre route, toujours suivi par les inconnus. Après une autre heure de marche, le signal du talisman continue d'augmenter.
Une clairière s'ouvre devant nous. Un étrange sentier vire drastiquement vers notre droite. Mais surtout, un terrain dépourvue d'arbre laisse place à du lichen et d'immenses racines parcourent la surface du sol.
Les racines originent d'un gigantesque saule. L'arbre est anormalement grand. L'absence des autres arbres s'expliquent par la gigantisme du saule, qui semble avoir monopolisé les ressources environnantes.
Peu de temps après notre arrivée à l'arbre, deux créatures immatérielles s'approchent dangereusement. La troupe se prépare au combat, avec appréhension de cette étrange menace.
Emirion, pour la première fois devant ses nouveaux amis, adopte la forme de l'araignée-loup.
Quelques instant plus tard, un groupe de tiefelins émergent des brumes, du même endroit d'où vient les formes spectrales. Ils manient autant la magie que les armes.
Le combat tourne à l'avantage de notre groupe. Le mage s'eclipse. L'archère prend ses distances. Les manieurs de glaive peinent à s'imposer. Leur chef fuit en criant en langue sale. Le sbire restant se fait malmené par la troupe. Il rend les armes, mais Ll'Ÿel continue de l'assaillir. Fahad l'assomme afin qu'on le ligoter et l'interroge.
Toutefois, pendant qu'Emirion inspecte les auras magiques de l'arbre, qui émane de la transmutation et de la nécromancie, surtout des racines. L'arbre semble se nourrir de la vie autour. Ou plutôt, le résident de l'arbre se nourrit par l'intermédiaire des racines. Il serait sans doute possible de communiquer avec le résident du saule géant, mais sans connaitre son identité, nos tentatives pourraient infructueuses.
Entre temps, le chef de la bande de tiefelins s'approche à nouveau, venu pour négocier la libération de son sbire. Il prétend que le tyran de l'hiver est le propriétaire des lieux de pouvoir.
D'ailleurs, Givregarde est ennemi des morts-vivants.
Les deux spectres que nous avons combattus sont les restes fantomatiques des deux aventuriers de la Ligue qui menaient la charette que nous recherchions.
Morcius, le chef des tiefelins, offre au groupe des objets magiques qui serviraient de sauf-conduits aux yeux du chef pour les 13 prochains mois.
Le tiefelin propose de visiter le Résident, que l'on retrouverait au bout de l'étrange sentier à l'entrée de la clairière. Il précise que la résidence est mobile. Elle se déplace et elle est sous la mainmise d'un fae.
Fahad veut faire passer le message que les forces de l'armée éternelle prennent en puisssance, sous la commandement de Jax, notamment. Morcius reconnait le nom, et il mentionne que Givregarde pourrait se joindre au Marquisat pour le combat qui s'annonce en sombrempt. Ou peut-être était-ce seulement Morcius et sa bande.
Sur le chemin du retour, la curiosité nous mène vers le domaine du Résident. Le lieu est aménagé avec sophistacation, mais la prudence nous ramène vers Lislone. Dans notre état, d'autres mésaventures pourraient être fatales.
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Même si mon hypothèse quant au rôle des arbres sur la dispersion des brumes s'est avéré nulle, l'existence de ce monstrueux saule au milieu des brumes a de quoi susciter l'intérêt. La notion que l'arbre pourrait être habité, comme l'était de saule de l'ours, me laisse présumer que nous pourrions obtenir des réponses. Peut-être qu'Éclat-de-Lune, ou même Meriel, saurait comment entrer en contact avec la créature, un fae je présume. Il devient de plus en plus important que je communique avec la druidesse honnie. De crainte que le message remis à Vroggatk et Charles-Lebrun ne se rende pas, je dois laisser ma trace à la souche, en espérant que Meriel ne s'y est pas déjà rendu.