La Tête-de-Mort
General Summary
En pénétrant dans la Tête-de-Mort, les chevaliers aventureux sentent bien qu'ils pénètrent dans un tombeau. Tout est silencieux, figé dans le temps, sans vie... Mort. La légende dit que la Guerre des Portes s'est arrêtée ici.
Située près de 25 mètres au-dessus de la plaine marécageuse, la bouche du monticule en forme de crâne s’ouvre sur une caverne qui s’enfonce à l’intérieur. Décombres et gravats forment un tas de 15 mètres de haut au pied de la caverne ; il est facile de l’escalader. Puis, les 9 mètres restants sont constitués par un matériau noir et lisse qui recouvre la totalité de la surface de la Tête-de-Mort. Ce revêtement, d’un noir bleuté, paraît avoir fondu à la chaleur terrible de feux inimaginables. Il est maintenant froid comme de la glace. Des stalactites et des stalagmites de dimensions irrégulières représentent les « dents » du crâne. Une fois à l’intérieur de la grotte, un boyau naturel s’enfonce à l’intérieur du monticule.
A l'intérieur, c'est une antichambre ; des tapisseries aux couleurs délavées, représentant des humains et des nains en guerre, revêtent les murs. Une couche de poussière, fort ancienne, recouvre les sols.
Une porte donne sur une armurerie, avec des armes et armures astiquées adossées aux murs ; mais, chose étrange et merveilleuse, un hémisphère gris miroite au centre de la pièce, comme une bulle de savon géante. En s'approchant, on peut voir à l'intérieur de l'hémisphère : un dragon de petite taille est immobilisé en plein vol, la gueule béante. En dessous, un gobelin est également figé, à mi-course comme s’il s’enfuyait à toutes jambes. Et, ce qui devait arriver arriva : en touchant l'hémisphère gris en forme de bulle de savon, celui-ci explose avec un "pop"... tel une bulle de savon ! Et, d’un brusque mouvement en avant, le dragon s'anime soudain, cueille le gobelin du bout de ses mâchoires et le dévore en une bouchée, avec un "crunch" peu ragoûtant !!! Puis il remarque le groupe ; il marque un temps d’arrêt. Heureusement, personne n'attaque ! Cela permet d'entamer le dialogue.
Dialogue fort étrange, en vérité, entre un dragon et des chevaliers ! Le dragon, aux écailles cuivrées, dit s'appeler Flamboyeur. Il faisait partie de l'armée coalisée sous les ordres de Fistandantilus, principalement pour épauler les humains qui étaient perdus et désespérés après le cataclysme ; son dernier souvenir est d’avoir entendu Fistandantilus, son allié, lancer un sort. Une contre-attaque menée par les Nains de Thorbardin leur aurait permis de s'infiltrer dans la forteresse, avec des "assassins Nains" et c'est, peut-être, pour cela que Fistandantilus aurait lancé son ultime sortilège.
Une fois expliquée la situation actuelle du monde, il en est très étonné. Il ne sait absolument rien concernant la disparition des dragons ou la récente résurgence des dragons voués au Mal ; de plus, il est inquiet de ce que les dragons ennemis se réclament de "leur Reine" et trouve anormal que ses compagnons d'armes, les dragons du Bien, ne soient pas intervenus jusqu'à présent. Car oui, il y a des dragons du bien ! Il se vante de pouvoir aller les contacter. Il n'est pas mécontent de la mort de Khisanth, "cette vieille peau déssechée", et se moque de Braise, "tellement lourdaud qu'il lui fallait une nouvelle utilité en se faisant monter par des chevaliers", et de Matafleur, "qui était déjà sénile il y a des siècles".
Quelque peu vantard, Flamboyeur adore raconter ses prouesses au cours de la guerre. Il se lance rapidement dans des descriptions d'exploits et des anecdotes décousues, parlant de héros morts depuis longtemps, de "chevaliers de Solamnie", et d'amis dragons tous plus inattentifs et maladroits les uns que les autres... comparés à Flamboyeur, bien sûr.
A part ça, il a faim ; la tête du gobelin n'était qu'un amuse-gueule. Vous ne pourriez pas lui donner un de vos chevaux ?
Ecoutant leur nouvel ami dragon raconter ses exploits, les héros trouvent également dans l'armurerie :
- deux armures de plates, d'un modèle quasiment pas vu en bretagne excepté par quelques Chevaliers de la Table Ronde à la dernière Cour, et encore, pas beaucoup. Même Gauvain reste à la plate partielle . trois boucliers nains, quatre javelots deux capes, pas spécialement chaudes, mais qui protègent du vent froid si on ne porte pas d'armure métallique, comme une dame, ou en allant à la chasse.
Ecoutant toujours Flamboyeur d'une oreille de plus en plus distraite, les chevaliers continuent à regarder dans les autres pièces... Ils trouvent une vase caverne, formée de l'effondrement de plusieurs murs intérieurs. Une chute d’eau se déverse dans un grand bassin recouvrant le sol de la grotte. Sur une petite île qui surnage au centre ont été entassées des gemmes et des armes.
S'approchant de ce trésor, les chevaliers aventureux découvrent un danger tapi dans l'obscurité, qui les attaque sans avertissement ni ménagement ! Un cône de noirceurs tourbillonnantes les rend, tout d'un coup, aveugles et très fatigués... Une énorme silhouette noire, en forme de dragon, émerge des ombres, ou plutôt, semble être une ombre qui bouge... Flamboyeur, voyant cela, se précipite à la rescousse, toutes griffes dehors... Le combat fait rage plusieurs minutes et est vraiment une merveille de férocité et de courage. Mais, à la parfin, Flamboyeur est victorieux sur le dragon d'ombre ; complètement épuisé, il se laisse lourdement tomber sur le trésor de pièces et de gemmes... Et le dévore en quelques coups de gueule gloutons, comme un affamé à qui on présente un buffet... Il aurait fallu peser les pièces, en fonction de leur métal, et faire estimer les joyaux ; mais on pourrait considérer que le festin de Flamboyeur valait plusieurs centaines de livres bretonnes !!! De quoi construire un beau château !!!
Nos héros réussissent quand même à sauver :
- - un parchemin, vieux, fragile, fripé, en gribouillis grecs.
- une cotte de mailles, légère mais solide (non, elle n'est pas en mithril, mais Gwegan Eleri pense qu'elle est investie d'une puissance supérieure)
- deux fioles de liquide bizarre non identifié
- une paire de bottes d'équitation, qu'Agorix chausse. Plus tard, alors qu'il était en train de tomber dans un trou, Agorix se dira in extremis qu'il devrait y avoir une marche d'escalier à tel endroit pour poser son pied... et son pied se posera.
- l'épée qui n'est pas rouillée, dans la chapelle du 1er niveau : solide, légère, acérée. Mais Flamboyeur en a dit qu'elle était enchantée de sorte d'absorber tout ce qui la renforçait, et de rejeter tout ce qui ne lui apportait rien. La rouille, le sang... L'âme des adversaires... L'âme du porteur... Elle est restée sur place.
D'après Flamboyeur, les niveaux inférieurs de la forteresse sont consacrés aux appartements privés de Fistandantilus ; seuls lui et ses généraux étaient autorisés à y pénétrer. A priori, pièges et sortilèges attendent les intrus. Il ne peut de toute façon pas les suivre ; non seulement il est épuisé par son dernier combat, et il faut qu'il digère son repas d'or et de pierres précieuses, mais, de plus, il ne peut pas passer dans la cage d'escalier. En effet, tous les étages situés entre le premier palier et le bas de l’escalier ont été éventrés par le dernier sort de Fistandantilus. Il n’en reste que des décombres ; la majeure partie de cette cage d’escalier est maintenant faite du même matériau vitrifié que celui recouvrant l’extérieur de la Tête-de-Mort. L'escalier lui-même est maintenant une masse entremêlée de ferraille tordue qui s’enfonce dans la froide obscurité en contrebas.
Le labyrinthe de cristal
Parvenus au bas de la cage d'escalier, les chevaliers aventureux sont maintenant confrontés à un véritable labyrinthe, sur trois étages, composé de planchers et de murs d'un cristal si clair qu'il en est invisible, et peuplé de quelques créatures ailées aussi invisibles qu'agressives. Il leur faut patience et détermination pour se frayer le bon chemin parmi toute cette adversité, jusqu'à, l'épreuve finale, la créature qui se dresse au centre de la pièce : une hydre construite entièrement en métal ! En pénétrant dans la salle, elle s’anime lentement ; son corps grince de façon sinistre. Une de ses douze têtes se tourne dans la direction des héros tandis qu’une seconde crache une gerbe de flammes vers le plafond...
Parvenus enfin au plus profond de la forteresse, nos héros ne sont pas au bout de leurs surprises : une statue de nain qui se révèle être un Golem de pierre, un sol qui se renverse brusquement, jusqu'à obliger à marcher sur le plafond tel une araignée, des pièges, des statues d'Hécate qui, quand on passe devant elles, changent les armes en bâtons de bois...
Et, en entrant dans une pièce circulaire, autrefois fort belle, les appartements privés de Fistandantilus : le plafond, autrefois un dôme de marbre, est aujourd’hui détruit ; d’énormes blocs de roc jonchent désormais le sol. Trois brassards de métal brillent d'un vif éclat, à côté du crâne fracassé d’un humain au milieu d’ossements brisés sur un amas de gravats au centre de la pièce. En pénétrant dans cette pièce, le crâne fracassé s’élève dans les airs !!! Un souffle de vent mugissant soulève la poussière des décombres qui monte en tourbillonnant, formant une grossière silhouette humaine ! Mais, après tant d'années à attendre, la silhouette, dernier avatar terrestre de Fistandantilus, animée par les restes de sa puissante magie, retombe en poussière au bout de quelques instants.
Les salles du trésor sont maintenant à portée !!! mais, avec quelques épreuves restantes, et dans les mots de Gwegan Eleri :
On hésite longuement entre la porte et l’escalier. Mais vu notre état on préfère ne pas affronter un autre nain. Alors on monte. Mais c’est une autre hydre qui nous attend. Le nain est sans doute moins dangereux. Mais en fait c’est un piège brulant qui ne conduit qu’a un cul de sac. Nous sommes gravement blessés et au bord de la mort nous buvons les potions. Nos blessure se referme. Il ne nous reste qu’a retourné dans l’antre du magiciens. Et de repasser dans la salle des trésors et des tourbillons. Qui s’avère être en réalité des portail pour entrer dans les salles aux trésors. Et c’est là que nous trouvons un casque magnifique ornée de pierre précieuse que je laisse à Staros. Après l’avoir essayé, il se trouve qu’il contient encore l’esprit de son propriétaire Grallen qui prend possession de Staros. Il s’agit d’un guerrier nain qui a été vaincu par notre ami magicien. Celui-ci nous guidera jusqu’à la cite de Thorbardin ou nous lui offrirons une sépulture. Je lui ai donc donner ma parole afin qu'il laisse mon compagnon revenir. Nous pouvons donc repartir. Mais pas sans prendre un peu de ses richesses. Et il va de soit que nous prenons autant pour nous que pour nos compagnons. Nous remplissons donc 5 sacs d’or, de pierres précieuses et de bijoux. Puis nous fouillons à la recherche d’objet précieux pour chacun.
En effet, le heaume de Grallen, désormais porté par Staros, l'oblige à s'incliner devant les autres héros, et à raconter l'histoire suivante :
Je me nomme Grallen, Prince des nains des montagnes, tué par les forces du mal au cours de la guerre de la Porte des Nains. Par l’entremise de ce casque magique, j’ai survécu durant ces siècles afin que soient révélées mon histoire et ma destinée.
Au matin de l’ultime bataille, j’ai chevauché au grand galop au milieu de la grande charge dirigée par le Baron des Hylars. Nous avons surgi de la Porte au nord de Thorbardin, de l’autre côté des plaines de Dergoth. Les troupes se ruèrent à l’assaut du repaire montagneux du Sorcier des Maléfices. Mes frères combattirent avec courage et valeur ; nombre d’entre d’eux périrent honorablement à mon côté.
Lorsque l’issue de la bataille tourna en notre faveur, j’ai confronté le sorcier dans son gîte, il esquissa un sourire et une puissante magie fusa hors de son être: une gerbe de puissance et de terreur que rien ne pût stopper, pas plus la pierre que l’acier.
Ainsi, en proie à la rage et au désespoir, il détruisit à la fois ses alliés et ses ennemis.
C’est ainsi que je mourus.
Maintenant, je vous implore, ramenez mon âme dans le Royaume des Hylars de Thorbardin, rapportez mon odyssée au Conseil des Barons et trouvez un digne lieu dans la Vallée des Barons afin que je puisse y reposer à jamais.
Après ce discours, Staros enlève le Heaume et reprend ses esprits, mais il est complètement désorienté et incapable ne serait-ce que de tenir droit pendant près d'une heure. Il en sera ainsi à chaque fois qu'il remettra le Heaume.
Le trésor de Fistandantilus, le dernier des grands magiciens de cette contrée, est enfin à vous !
- 6 potions : les pot on des oghams inscrit dessus, mais je n’ai pas pu toutes les identifiés.
- Une potion 41 : non identifié
- Une potion 87 : potion de soins
- Une potion 20 : que les plantes soient tes amis et tes serviteurs.
- Une potion 1 : non identifié
- Une potion 27 : viens au trésor.
- Une potion 72 : petite fiole noire ….
- Ainsi qu’une cape légère (36-E2) que tu peux porter sur ton armure quand tu chevauche. Il y a des ogham dessus que je n’ai pu identifier et une hache d’arme très tranchante avec des runes saxon que tu pourras peut-être déchiffrer.
Dans les mots de Gwegan Eleri :
Je laisse le soin a Staros d’énumérer les différents objets, potions et autres surprises pour Agorix et Clarion. Après vous avoir ramener tout ça, nous vous avons reconduit à la surface. Avant de sortir, notre ami Flamboyeur a manifesté l’envie de se joindre à nous pour combattre les mauvais dragon et retrouver d’autres dragons comme lui pour nous aider. Après une nuit de repos, Braise et Bertelot firent leur apparition et un combat épique se déroulât devant nous. Malheureusement, Flamboyeur n’était pas de taille. Il entrainât notre ennemi ver l’ouest et ils disparurent dans l’horizon.
Nous devons donc partir :
Pour Clarion :
trident avec des gravures de poissons 94casque 66E3
grand bouclier 55
Pour Agorix ;
bracelet doré (cuirasse d'Athena)
potion de soins -93
marteau de guerre runes saxonnes 86 -
robe d'homme épaisse pour avoir chaud mais très moche
étui avec présentoir avec un anneau runes saxonnes 68-6
