Fistandantilus
Fistandantilus est né avant le Cataclysme. Comme la plupart des sorciers, il commença sa carrière en professant sa bonne foi, mais rapidement après il changea à la recherche de plus de pouvoir. Les gens de l'époque reconnurent Fistandantilus comme le plus grand magicien qui ait jamais existé et aussi le plus maléfique.
Si le Grand Cataclysme n'était pas survenu, peut-être aurait-il fini au bout d'une corde ? Ou sur le billot des chevaliers de Solamnie ? Mais dans les immenses troubles qui suivirent la destruction d'Ys-Tar, la populace avait bien d'autres préoccupations que de faire justice : de ces pauvres victimes, Fistandantilus forma une grande armée qui marcha surThorbardin, cherchant la richesse tout en professant d'être un chef dévoué à secourir les victimes. Ainsi commença la Guerre de la Porte Naine. Les armées de Fistandantilus s'emparèrent de Pax Tharkas et, peut-être, elles auraient pu défaire ensuite les forces de Thorbardin et atteindre leur but. Mais, pour des raisons connues de lui seul, Fistandantilus les pressa pour qu'ils capturent prématurément Zhaman, avançant largement au delà de ses lignes de ravitaillement dans ce qui fut une des plus désastreuses erreurs militaires de l'histoire.
On ne sait pas trop ce qui déclencha la tragédie de Zhaman. Les Nains de Thorbardin avaient monté une contre-attaque audacieuse et avaient pu investir la forteresse de Zhaman, quand une immense vague de puissance magique destructrice s'abattit sur Zhaman et la contrée environnante, engloutissant l'ensemble des armées de la Guerre de la Porte Naine. Seul un nain, Kharas, qui s'opposait au massacre depuis le début, resta en vie. Fistandantilus réussit à survivre d'une façon ou d'une autre mais sa quête était terminée.
Personnalité :
Fistandantilus était cruel mais il prenait aucun plaisir à être sadique. Il était un génie mais il n'était pas intéressé par l'apprentissage sauf si le résultat en vaut la peine. Il n'aimait que le pouvoir. Fistandantilus se conduisait avec efficacité sans éthique ou conviction. Quand il fut mourrant, sa seule crainte soit que la sorcellerie qu'il aime disparaisse du monde.