Nicolas Catherinot
Nicolas Catherinot, sieur de Champroy
Mental characteristics
Personal history
4 novembre 1628 Naissance, fils de Denys Catherinot, conseiller au présidial de Bourges, et Michelle Riglet.
1er mars 1631 Mort de papa qui avait 39 ans (3 ans).
1650 Licence de droit à Bourges (22 ans). Mai Prête serment d'avocat au Parlement de Paris, dont Bourges dépend.
2 juin 1653 De retour à Bourges, épouse Marie Dorsanne (16 ans), fille de Jacques Dorsanne, ami intime de M. Pithou, receveur général des décimes de Berry (25 ans).
13 avril 1655 Pourvu par lettres de charge avocat du roi et conseiller au présidial et bailliage de Bourges (27 ans). La charge d'avocat valait environ 8 à 9000 livres.
15 septembre 1663 Échevin de Bourges. Mort en couche de Marie. Ils ont trois enfants, Catherine, Etienne et René, il reste célibataire (35 ans).
1673 A l'occasion du dixième anniversaire de la mort de sa femme, il publie une généalogie de la famille de celle-ci. (45 ans)
1675 et 1676 Suit pendant deux ans les cours du père Lubin, ermite de Saint-Augustin de la Communauté de Bourges, Provincial puis assistant de son Général à Rome, à l'époque à l'Académie des Peintres (47-48 ans).
10 mars 1683 Parution de son Art d'imprimer (55 ans).
1685 Compose son épitaphe (57 ans).
28 juillet 1688 Mort de Nicolas (60 ans). Épitaphe dans le journal des Savants par son ami François Pinsson des Riolles. Inhumé à l'église de l'Hôtel-Dieu de Bourges.
1er mars 1631 Mort de papa qui avait 39 ans (3 ans).
1650 Licence de droit à Bourges (22 ans). Mai Prête serment d'avocat au Parlement de Paris, dont Bourges dépend.
2 juin 1653 De retour à Bourges, épouse Marie Dorsanne (16 ans), fille de Jacques Dorsanne, ami intime de M. Pithou, receveur général des décimes de Berry (25 ans).
13 avril 1655 Pourvu par lettres de charge avocat du roi et conseiller au présidial et bailliage de Bourges (27 ans). La charge d'avocat valait environ 8 à 9000 livres.
L'attachement inviolable à ses fonctions parut d'abord non seulement par les discours qu'il prononça au Bareau, mais encore par les belles notes qu'il fit imprimer sur le testament de l'incomparable Pierre Pithou, & par diverses observations sur le Droit Civil.Se lance dans l'écriture de nombreux articles et ouvrages (32 ans). Outre ces travaux, souvent liés au droit, il compose des pièces en prose et des épigrammes latines sur l'actualité. Son insuccès est réputé avoir fait mettre la clef sous à la porte à ses deux ou trois premiers libraires.
Il y a dans ses nombreux écrits quelque chose de bon & de curieux ; mais cela est noyé dans un fatras d'inutilités, qui n'apprennent rien. Il a avouë lui-même, qu'il faut lui pardonner les redites, les omissions & le peu d'ordre.Ayant du mal après ses premières déconvenues à trouver éditeur pour tout ce qui lui passe par la tête, il imprime un grand nombre de ses opuscules à ses propres frais sur méchant papier, et vise pour couvrir tout juste le papier alloué. Quand il vient à Paris, il en glisse quelques exemplaires sur les étals des Quais, discrètement. Certains disent que c'est par ambition et orgueil qu'il cherche ainsi absolument à répandre son travail.
15 septembre 1663 Échevin de Bourges. Mort en couche de Marie. Ils ont trois enfants, Catherine, Etienne et René, il reste célibataire (35 ans).
1673 A l'occasion du dixième anniversaire de la mort de sa femme, il publie une généalogie de la famille de celle-ci. (45 ans)
1675 et 1676 Suit pendant deux ans les cours du père Lubin, ermite de Saint-Augustin de la Communauté de Bourges, Provincial puis assistant de son Général à Rome, à l'époque à l'Académie des Peintres (47-48 ans).
10 mars 1683 Parution de son Art d'imprimer (55 ans).
1685 Compose son épitaphe (57 ans).
28 juillet 1688 Mort de Nicolas (60 ans). Épitaphe dans le journal des Savants par son ami François Pinsson des Riolles. Inhumé à l'église de l'Hôtel-Dieu de Bourges.
Il mourut le vint-huitieme de Juillet dernier d'une maladie qui ne dura que cinq jours, & qui commença par une colique, suivie de fievre, de transport au cerveau, & enfin d'apoplexie. Le jour suivant il fut enterré dans l'Eglise de l'Hôtel-Dieu de Bourges, où il avoit choisi sa sepulture, proche de celle de ses ancêtres. Tous les Corps de la Ville assisterent à ses obseques en habit de ceremonie.Postérité Ses ouvrages, par leur nombre et malgré leur faible tirage (feuillets à 4 ou 8 pages, cependant en compilation moderne l'ensemble, 130 à 180 opuscules, tiendrait en trois livre bien épais), sont assez trouvables pendant quelques décennies, mais se raréfient suffisamment vers 1730-1740 pour qu'il y ait une vogue érudite qui cherche à s'en procurer par curiosité. Il est alors surtout remarqué pour sa documentation sur l'histoire berrichonne, où l'on salue sa diligence à trouver de nombreux faits tout en regrettant son manque de rigueur sur la chronologie. Hors de France même, dans les années 1740-1750, la marotte se poursuit : Samuël Engel, de Berne, cherche à tout prix à se procurer une collection complète. En 1868 Laisnel de la Salle le jugement sur ses qualités d'historien n'est cependant pas bien meilleur :
Ces écrivains, ainsi que Jehan Chaumeau qui les a précédés, ne sont guère autre chose que des compilateurs laborieux et estimables qui ont ramassé çà et là, et entassé sans méthode et sans choix tous les documents qui leur sont tombés sous la main
Accomplishments & Achievements
A publié un écrit de son père Denys, un Journal du Parlement des années 1611 et 1612.
Failures & Embarrassments
Il y a plus de quarante ans que je ramasse et que je spécule, et j'ai tant veillé de nuits sur mes paperas, que pour cinquante-cinq ans que j'ai vécu, je puis bien en compter quatre-vingts.
Morality & Philosophy
En juin 1530, les hurbecs gastèrent prodigieusement les vignes. Le 18 novembre, inondations. Je remarque toutes ces injures du temps comme étant des fléaux attirés par les hérésies de Calvin.
Personality Characteristics
Motivation
Je ne me lève point de mon lit pour philosopher, mais je cours les bibliothèques, les cartulaires, les conférences, et quelques fois les boutiques et les greniers, pour les choses de fait historique ou géographique.Il fait des critiques de droit, de l'histoire du Berry, est aussi antiquaire qui compile les inscriptions, monnaies et catalogue activement quoique dans ce cas pas avec un appareil critique étendu. La Thaumassière, pas très grand historien, mais juriste reconnu, le choisi comme parrain pour la parution de ses Anciennes et nouvelles Coutumes locales du Berry et celles de Lorris commentées. Catherinot est aussi cité comme juste par un avocat de Paris, Bruneau, un peu bizarre mais qui connaît sa matière.
Si l'Eglise ou le siècle me fait un jour quelque loisir, j'espère bien ramasser tout en un volume, y donner les pièces entières que j'ai été contraint d'estropier pour épargner ma bourse, j'espère même d'en ajouter plus d''une centaine d'autres.
Savvies & Ineptitudes
Mes écrits ne sont pas si fort inutiles, puisque les apothicaires en font des emplâtres, les libraires du carton, les tailleurs des patrons et les autres des enveloppes. Ils sont même privilégiés, et les huissiers ne les prennent jamais par exécution, non plus que les pots de terre, les chandeliers de bois et les chaises de paille.
Likes & Dislikes
Je veux être libre dans mes études qui me tiennent lieu de tripot et de cabaret ; car je ne me suis jamais fait honneur de mes opuscules, mais seulement un divertissement innocent. C'est ma perdrix comme à saint Jean évangéliste ; mon chat comme à saint Grégoire pape ; mon chien comme à saint Dominique ; mon agneau comme à saint François ; mon dogue, comme à Cornelius Agrippa ; mon levrier, comme à Juste Lipse.
Je suis sensiblement touché quand je considère que notre ville de Bourges, qui florissait autrefois par le commerce, le pratique si peu maintenant qu'elle semble même en avoir de l'aversion. Pourquoi si peu de marchands ? Pourquoi tant de boutiques murées ? On en rapporte quatre causes : le grand nombre des ecclésiastiques, des nobles, des officiers et des écoliers. L'église sanctifie la ville, mais elle la déserte (dépeuple). Les nobles font honneur à la ville, mais ils ne contribuent pas à l'enrichir. On ne peut avoir assez de laboureurs et de marchands, mais on peut avoir trop de nobles, s'ils ne sont actuellement dans le service. Le nombre des officiers s'est considérablement grossi depuis la mort de Louis XII. Enfin, tous les artisans font étudier leurs enfants pour les établir dans l'église au lieu de les retenir dans leur profession ou de les pousser dans le négoce... A ces quatre causes j'en ajouterai une cinquième ; c'est l'inclination pour les rentes constituées. On ne veut ni risquer ni travailler. Par la même raison on recherche les bénéfices, la noblesse et les rentes.
Social
Contacts & Relations
Amis personnels : érudits de la province (Gaspart Thaumas de la Thaumassière, Jean de la Chapelle, Jacques Gougnon [aussi appelé chevalier d'Argenson, spécialiste des lignages de France, Berry et Poitou, ami très proche], François Pinsson des Riolles), les Vallois à Paris (Adrien et Henri, qui ont trente ans de plus que lui, le fiston Charles, qui en a trente de moins)
Salons fréquentés : Gilles Ménage, à Paris (y compris après sa prise de poste à Bourges), dites les Mercuriales (car ont lieu le mercredi). Avis de Ménage :
Salons fréquentés : Gilles Ménage, à Paris (y compris après sa prise de poste à Bourges), dites les Mercuriales (car ont lieu le mercredi). Avis de Ménage :
On peut dire des ouvrages de feu M. Catherinot ce que Martial dit des siens dans ce distique : --- sunt bona, sunt quaedam mediocria, sunt mala plura, etc.; mais avec cette différence que celui-là parlait contre la vérité, au lieu qu'en l'attribuant à celui-ci, personne n'en disconvient. M. Catherinot était un parfaitement honnête homme, et qui savait quelque chose. Il y a de bons morceaux dans ses écrits, mais il y en a un bien plus grand nombre de mauvais, et de choses plates.Avis d'Adrien de Vallois :
M. Catherinot devrait avoir de beaux recueils de conversation à donner. Toutes les fois qu'il venait à Paris, il allait assidûment aux mercuriales de M. Ménage, et dès qu''il entendait dire quelque chose de remarquable, il l'écrivait sur ses tablettes. Il faisait la même chose quand il me venait voir. C4était un honnête homme et qui aimait fort les savants. Pour lui, doctus erat, sed minimi moduli Dans toutes les paperasses qu'il a mises au jour, il y a, à la vérité, quelques bons endroits, mais en petit nombre, et le reste n'est que du fatras. Il n'avait pas un génie des plus sublimes ; aussi était-il vervecum in patria crassoque sub oere natus ; car il était né à Bourges, la capitale du Berry, d'où il nous vient un si grand nombre de moutons, et qui, comme chacun sait, est un air fort grossier et marécageux, à cause qu'il n'y a pas de grande rivière, mais seulement de petits ruisseaux qui, ne coulant que fort lentement, y excitent des brouillards presque en tout temps de l'année.Lectures et inspiration : tout.
Family Ties
Famille de naissance : les Catherinot, famille de robe
Familles d'alliance : les Riglet (mère), les Dorsanne (épouse)
Familles d'alliance : les Riglet (mère), les Dorsanne (épouse)
Wealth & Financial state
Offices d'avocat (8 à 9000 livres) et de conseiller à Bourges. N'a pas reçu une rente que M. de Seraucourt, l'intendant de Berry, voulait obtenir pour lui, La Chapelle et La Thaumassière, sous Colbert, à hauteur de 600 livres chacun.

Date of Birth
November 4th, 1628
Date of Death
July 28th, 1688
Life
1628 AD
1688 AD
60 years old
Birthplace
Château de Lusson (Aubinges)
Place of Death
Bourges
Children
Gender
male
Eyes
Dark brown, soft gaze
Hair
Heavily curdled, uses a brown and quite abundant wig
Skin Tone/Pigmentation
Cared-for, slightly more tanned than his in-doors activities would warrant
Height
1,79 m
Weight
74 kg
Quotes & Catchphrases
L'intérêt n'est bon que pour abréger le carême quand on doit payer à Pâques.
Belief/Deity
Christian (catholic)
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