Départ

Les aventuriers sont appréciés, leur existence est un besoin vital dans bien des belvédères, mais ils n'en doivent pas moins partir un jour pour remplir leurs missions, qu'il s'agisse d'un court voyage pour quérir de l'eau ou d'une plus longue quête impliquant de voyager vers des terres lointaines et de s'atteler à des tâches impossibles telles que changer le cours de l'histoire.

History

La cérémonie du Départ existe depuis des temps immémoriaux. Dans l'ère actuelle d'arrêt du temps, elle a été prise en main par les belvédères et le Conseil et se fait maintenant dans un cadre moins intime qu'auparavant. Employée souvent, et une fois tous les trois cents jours de façon anonyme pour "tous ces aventuriers que nous ne connaissons pas", la cérémonie du Départ appartient désormais à une sorte de religion civique.

Execution

Au début de la cérémonie, l'aventurier sur le départ et les autres participants festoient longuement, et passent une nuit théoriquement dédiée à se bien reposer, mais qui débouche souvent sur des plaisirs débridés. Le lendemain matin, l'aventurier est embrassé par ses supérieurs de la guilde, sa famille, celles de ses camarades partant avec lui, ses bagages lui sont remis avec des vœux de bonne santé et de retour rapide, et il s'en va, suivit jusqu'à la lisière du belvédère. Lorsqu'il est hors de vue, la procession revient vers le centre-ville et tient une cérémonie semblable à celle d'un enterrement, en brûlant des cendres et demandant à voix haute le retour rapide de l'être cher.

Observance

Le rite est systématique. Comme il est également assez long, les départs sont regroupés de façon à faire une cérémonie collective, mais la fréquence n'est pas fixe et dépend des besoins ou des envies. Cette cérémonie n'est pas tenue seulement pour les membres de la guilde mais aussi pour tous les aventuriers qui ont commencé à prendre contact avec les belvédères, de telle sorte qu'elle permet de parader ces anciens aventuriers qui ont survécu à plusieurs générations d'habitants du vide, et de leur signifier combien la ville entière les considère comme siens même si les visages qu'ils connurent autrefois ont vieilli ou disparu.