Char de guerre Technology / Science in The Wild War: Anathema | World Anvil

Char de guerre

Histoire

Le char de combat est un véhicule blindé armé tout terrain. Crée il y a 25 ans pas les Humains, ce fut une avancée technologique considérable qui devint l'un des symboles des armées d'Homeca. Certains prototypes de char nain auraient déjà été construit auparavant mais ils étaient loin d'être aussi développés qu'aujourd'hui.   (Afin de faciliter la visualisation, ces chars seront comparés avec des modèles IRL et porteront leur nom parce que je n'ai pas d'imigination.)  
Les premiers modèles aperçus furent des chars assez petits en hauteur, avec un canon qui sans tourelle. Malgré leur aspect assez plat, ils sont exceptionnellement manœuvrables et peuvent atteindre rapidement leur vitesse maximale. Grâce à leur canon de 105mm, ils possèdent une grande puissance de feu. Avec le temps, le besoin d'un blindage plus important se fit sentir, il fallait rendre les chars de guerre plus résistants.
Les ingénieurs tentèrent alors de rajouter des parties blindées en plus d'épaissir le blindage déjà existants. Cela donna lieux à des prototypes (semlables aux char T-28 super lourd) qui furent, certes, résistants mais surtout inefficaces car leur poids trop importants les empêchaient de manœuvrer rapidement. Pour résoudre ce problème, il fut alors décider d'augmenter la mobilité du véhicule à l'instar de le blinder. Pas besoin de blindage si l'on ne se fait pas toucher. C'est alors qu'apparut aussi le besoin d'orienter le canon, d'où l'ajout d'une tourelle. Les prototypes suivants furent équipés de tourelles orientables sur un axe centré environ sur le milieu du char, mais les ingénieurs firent en sorte que le char garde sa faible hauteur(voir modèle M1 Abrams). Malheuresement, cela fut problématique car la tourelle était gênée et le tank n'arrivait pas à avoir un bon angle de tire sans manœuvres au préalable.  
Après diverses propositions, la décision fut prises de faire un char plus haut mais d'affiner sa structure en éliminant certaines parties. Ces mesures permirent aux chars actuels de posséder un canon plus haut bénéficiant d'un plus grand champs de visions. Les modèles récents (Comet A34) possèdent un blindage moyen mais une très grande mobilité. Une rumeur circulent comme quoi un nouveau char sera bientôt le remplaçant des modèles actuels et qu'il s'appellera "Centurion".
Comet a34
   

Description rapide

  Un char possède: - Des trains de roulement et chenilles ou roues (selon les modèles) ; - Un canon principal ; - Des protèges chenilles (optionnels) ; - Des contre-mesures (défenses rapprochées de l'engin blindé) (ex. lance-pots fumigènes ou lance-grenades) ; - Une tourelle (selon les modèles - Un moteur ; - Une arme secondaire mitrailleuse ou canon; - Une mitrailleuse avant (selon les modèles).  

Conception

Les trois facteurs traditionnels déterminant l'efficacité d'un char sont sa puissance de feu, sa protection et sa mobilité :  
  • La puissance de feu est la capacité d'un char à identifier et détruire un objectif.
  • La protection est la capacité du char à résister à la détection ou à la destruction.
  • La mobilité inclut la mobilité tactique, sur tous les terrains du champ de bataille, mais aussi la mobilité stratégique, à savoir sa capacité à être transporté (par la route, train, mer ou même avion) sur le champ de bataille.
  • La conception d'un char est donc traditionnellement issue d'un compromis entre ces trois facteurs. Par exemple, en renforçant le blindage, on augmente la protection mais aussi le poids et on diminue donc la manœuvrabilité. Une puissance de feu supérieure, obtenue en utilisant un canon de plus gros calibre, diminue la manœuvrabilité et la protection.   L'effet psychologique sur les soldats (effet négatif pour les ennemis, positif pour les alliés) de la présence imposante d'un char sur un champ de bataille est également un facteur important et très exploité.  

    Puissance de feu

      Le canon est l'arme principale du char. Sur le champ de bataille, l'équipage du char doit être capable d'identifier, d'engager et de détruire rapidement de nombreux types de cibles tout en gardant une mobilité optimale. Dans ce but, il est équipé d'outils de détection et de contrôle du tir très sophistiqués. Un grand canon principal capable de tirer des munitions explosives ou perçantes, et de mitrailleuse(s) contre l'infanterie, les véhicules légers ou les hélicoptères. L'arme principale de tout char de combat est un canon gros calibre. Mis à part quelques pièces d'artillerie, les canons de chars sont les plus gros calibres utilisés sur terre. De plus le calibre des chars, toujours de plus en plus sophistiqués, a beaucoup évolué. Le calibre couramment utilisé est le 120 mm. Les chars sont capables de tirer une grande variété de munitions, mais celles couramment utilisées sont les munitions à énergie cinétique et les munitions hautement explosives. Les canons des chars modernes sont généralement équipés d'un manteau thermique afin de réduire l'effet dû à la différence de température sur le tube principal. Lorsqu'il pleut ou lorsqu'il vente, la partie exposée au vent et à la pluie refroidit plus vite que le reste du canon. Cette différence de température et donc de dilatation du métal du fût, va déformer légèrement le canon et avoir une influence sur la précision du tir à longue distance. En général les chars portent également d'autres armements, qui leur assurent une protection contre l'infanterie contre laquelle l'utilisation du canon principal est inefficace à courte distance. Typiquement il s'agit d'une mitrailleuse, montée sur le même axe que le canon principal. Sur certains chars sont montés des canons coaxiaux de 20 mm pour pouvoir détruire des véhicules légèrement blindés. De plus, sur leur toit ou à la disposition du chef de char, de nombreux chars disposent d'une mitrailleuse pour tirer sur des cibles très mobiles, aériennes ou au sol. Les mitrailleuses de calibres 12,7 mm et 14,5 mm couramment montées sont également capables de détruire, à courte distance, des véhicules légèrement blindés. Quelques chars ont été adaptés à des rôles plus spécifiques comme les lance-flammes, voire canons anti-aérien à tir rapide. Ces armes spécialisées sont souvent montées sur des châssis de blindés transporteurs de troupes.  

    Protection

    La protection d'un char est la combinaison de sa capacité à prévenir la détection pour éviter d'être frappé par le feu ennemi, et de la capacité de son blindage à résister (et/ou bouclier magique) et encaisser les effets du feu ennemi afin de protéger son équipage et d'accomplir sa mission.  

    Éviter la détection

      Dans les secteurs boisés, des chars immobiles peuvent être bien camouflés, rendant la détection et l'attaque aérienne difficiles. En revanche, dans une aire ouverte, il est très difficile de cacher un char. Dans les deux cas, un char en mouvement peut être beaucoup plus facilement détecté, grâce à la chaleur et au bruit dégagés par son moteur. Les traces des chenilles des chars peuvent être repérées depuis un aéronef et, dans le désert, leurs mouvements peuvent créer des nuages de poussière très importants, eux aussi facilement repérables par l'ennemi. La puissance élevée des moteurs de chars modernes fait qu'ils produisent une signature thermique distincte. La masse exceptionnellement compacte du métal de la coque du char concentre la chaleur d'une façon très contrastée par rapport aux autres objets dans la campagne. Il est ainsi relativement facile de repérer un char en mouvement par de bons outils de balayage infrarouges terrestres ou aériens. Un char immobile, mais récemment arrêté après une période d'activité, conserve une signature thermique considérable. Ainsi, même si le char lui-même est caché (par exemple derrière une colline), il est encore possible qu'un opérateur habile le détecte par la colonne d'air chaud qu'il génère au-dessus de lui. Ce risque peut être réduit légèrement par l'utilisation de couvertures thermiques qui réduisent le rayonnement de la chaleur pendant que le moteur se refroidit doucement. Certains filets de camouflage sont composés d'un mélange de matériaux disposant de propriétés thermiques différentes. Les chars sont propulsés par des moteurs ou des turbines d'une puissance comparable à une locomotive. Donc, de l'extérieur, un char dégage la même odeur et fait le même bruit qu'une locomotive. Le grondement profond peut être entendu à grande distance un jour calme, et l'odeur, forte, peut être emportée très loin par le vent. Quand un char immobile garde son moteur allumé, le sol tremble autour de lui, mais en se déplaçant, les vibrations sont encore plus grandes. La signature acoustique d'un moteur à turbine est beaucoup plus grande : son gémissement aigu peut beaucoup plus facilement être distingué d'autres bruits de fond, quelle que soit sa distance. En résumé, il est très difficile de camoufler un char de manière conventionnelle. On sait que les Werebeasts utilisent des panneaux photo réfléchissant pour camooufler leurs navires mais les Humains ne savent pas reproduire ce mécanisme. Il est cependant possible d'utiliser des sorts magiques à défaut de moyens technologiques (sorts d'illusion, d'invisibilité) mais il reste difficile de camoufler entièrement la présence d'un char.  

    Blindage

      Le char de combat est le véhicule le plus fortement blindé dans les armées. Son blindage est conçu pour protéger le véhicule et son équipage d'une grande variété de menaces. Généralement, la protection contre les projectiles (balles, missiles, obus...) tirés par les autres chars est considérée comme la plus importante. Les chars sont également vulnérables aux grosses bombes, et aux tirs d'artillerie, les runes aux sols, les sorts de zone, qui peuvent les neutraliser ou même les détruire. Les chars sont particulièrement vulnérables aux menaces aériennes. Mais le char est aussi surtout protéger contre les sorts magiques offensifs directs tels que les boules de feu ou encore les éclairs.   Le poids dû à la quantité de blindage nécessaire pour se protéger contre toutes les menaces imaginables sous tous les angles serait trop grand pour être réaliste ; concevoir un char est donc toujours affaire de compromis entre le blindage et le poids. Dans ce domaine, on suit de très près la recherche sur les nouveaux alliages et matériaux. La plupart des véhicules de combat blindés sont faits de plaques d'acier, dans certains cas d'aluminium, durcies. L'efficacité relative du blindage est exprimée par comparaison à une tôle de blindage homogène obtenue par laminage. La plupart des véhicules blindés sont mieux protégés à l'avant, et l'équipage essaie toujours de maintenir l'engin dirigé vers la direction la plus probable de l'ennemi. Le blindage le plus épais et le plus incliné est à l'avant de la tourelle. Les côtés sont moins blindés, et l'arrière, le ventre et le toit sont les moins protégés. Plusieurs concepteurs de chars ont essayé d'incliner les plaques de blindage sur les chars expérimentaux. Lorsque celles-ci sont inclinées, l'efficacité du blindage augmente considérablement, en augmentant leur épaisseur perpendiculaire aux trajectoires des projectiles, et en accroissant la chance que ces projectiles ricochent.   Plusieurs concepteurs de chars ont essayé d'incliner les plaques de blindage sur les chars expérimentaux. Lorsque celles-ci sont inclinées, l'efficacité du blindage augmente considérablement, en augmentant leur épaisseur perpendiculaire aux trajectoires des projectiles, et en accroissant la chance que ces projectiles ricochent. L'inclinaison permet d'économiser de l'acier, ce qui permet de produire plus de chars et d'alléger leur poids pour qu'ils gagnent en mobilité.   Aujourd'hui, les chars sont particulièrement vulnérables aux attaques aériennes, ainsi qu'aux mines spécialisées. Même les armes antichars légères d'infanterie (telles que les lance-roquettes) peuvent immobiliser un char en endommageant sa suspension ou ses chenilles. Beaucoup de véhicules militaires ont donc des jupes latérales pour protéger la suspension. Les armes comme le bazooka portent une ogive avec une charge explosive, qui focalise la force de l'explosion sur un flux étroit et pénétrant. Les blindages constitués de minces plaques espacées ou de mailles en acier, les jupes en caoutchouc, ainsi que les tuiles de blindage réactives (provoquant une explosion à la surface du char) se sont avérés aptes à réduire considérablement la puissance pénétrante des charges creuses en dispersant leurs jet de gaz.  

    Défense passive

      La plupart des véhicules blindés ont des lance-grenades fumigènes qui peuvent rapidement déployer un écran de fumée afin de se dissimuler et effectuer une retraite lorsqu'ils sont victimes d'une embuscade ou d'une attaque directe et que la situation l'exige. L'écran de fumée est très rarement utilisé offensivement, cela aveuglerait l'attaquant lui-même et donnerait à l'ennemi une première indication de l'origine de l'attaque. Les grenades fumigènes modernes permettent d'occulter les systèmes optiques fonctionnant dans le spectre infrarouge aussi bien que dans le spectre visible de la lumière. Sur beaucoup de chars, les lance-grenades fumigènes sont également conçus pour lancer des grenades lacrymogènes et des grenades antipersonnelles à fragmentation. Beaucoup de chars ont des petits mortiers qui peuvent être actionnés à partir de l'intérieur du char, augmentant le potentiel antipersonnel et permettant d'attaquer des objectifs situés derrière des obstacles. Il y a eu des tentatives pour équiper des chars avec des lanceurs de grenades bi-fonction fumée/fragmentation pouvant être rechargés de l'intérieur. Certains chars disposent également de générateurs fixes de fumée qui peuvent produire de la fumée en continu. Généralement ces générateurs de fumée fonctionnent en injectant du fioul dans l'échappement où il ne brûle que partiellement créant un écran de fumée dense.  

    Contre-mesures

      Les contre-mesures passives, essayent de perturber le guidage ou la visée de projectiles ennemis. Le blindage réactif explosif est un autre principal type de protection contre les armes antichars à fort potentiel explosif. Les différentes parties du blindage explosent pour absorber la force explosive globale en un point contrôlé du blindage global du char. Un blindage réactif est attaché à l'extérieur du char à l'aide de tuiles remplaçables. Les systèmes de protection actifs vont encore plus loin que les blindages réactifs. Il utilise un radar (ou autres technologies de détection) pour réagir dynamiquement aux projectiles hostiles : quand le système en détecte un, il décide des mesures à prendre, comme le lancement d'un contre-projectile explosif pour arrêter ou perturber la course du projectile à quelques mètres du char seulement.  

    Exposition de l'équipage

      Lorsque le char se déplace, le commandant de char et le conducteur à l'avant, s'ils sortent la tête par leur écoutille, sont relativement exposés aux tirs ennemis. Cela dit, cette disposition reste la plus sûre pour le char en terrain peu hostile car elle donne à l'équipage la meilleure visibilité sur le terrain afin de juger de la dangerosité du milieu. Lorsque le char engage un combat avec des forces susceptibles de le mettre en péril, les écoutilles sont verrouillées et l'équipage se sert des équipements optiques.  

    Mobilité

    Les caractéristiques de la mobilité Il y a trois aspects essentiels à considérer concernant la mobilité d'un char de combat :
  • les capacités basiques de déplacement du char comme sa vitesse à travers les terrains accidentés;
  • la capacité à franchir des obstacles (pentes, etc.
  • la mobilité globale du char sur un champ de bataille ; citons par exemple :
  • quels ponts peut-il traverser ? (en tenant compte de sa masse)
  • quels véhicules de transport peuvent les déplacer ?
  • La mobilité est ce que les concepteurs de chars appellent l'agilité. La mobilité d'un char est classée par catégorie :
  • la mobilité sur champ de bataille, fonction des capacités de son moteur, de sa transmission, et autres éléments techniques ; elle est déterminée par des indicateurs tels que l'accélération, la vitesse, le franchissement d'obstacles verticaux ;
  • la mobilité tactique, correspondant à la possibilité de déplacer plus ou moins facilement le char vers un théâtre d'opération ;
  • la mobilité stratégique, correspondant à la capacité du char à être transporté d'un théâtre d'opération à l'autre, fonction de sa masse, de la facilité de transport par voie aérienne, etc.
  • Les types de terrain

    Un char de combat est conçu pour être très mobile et aborder la plupart des types de terrain. Ses larges chenilles répartissent le poids de l'engin sur une grande surface, ayant pour résultat une pression au sol qui est parfois inférieure à celle d'un pied humain. Les types de terrain qui posent problèmes sont habituellement la terre extrêmement molle, comme dans les marais, ou les terrains comportant de grands rochers. Dans les terrains « normaux », un char est conçu pour se déplacer entre 30 et 50 km/h. Sa vitesse sur route peut aller jusqu'aux alentours de 70 km/h.  

    Performances sur route

      Sur le papier, ainsi que pendant n'importe quel essai de quelques heures, n'importe quel char offre des performances en tout-terrain bien supérieures à tous les engins sans chenilles qui existent. Mais sur route, les chars sont lents et la vitesse de pointe affichée sur les tableaux de performances ne peut absolument pas être envisagée comme une vitesse de croisière, mais plutôt comme une vitesse maximale de déplacement en combat.   En effet, avec ses chenilles et sa masse élevée, un char circulant à vitesse élevée détruirait la fragile route qu'il emprunte, celle-ci n'étant bien évidemment pas conçue pour cela. Par ailleurs, le risque de casse du moteur serait bien trop grand si cette vitesse était maintenue pendant une journée (par exemple, pour se rendre rapidement sur un champ de bataille). Il en est de même pour la vitesse tout-terrain, à l'exception possible des plaines et des déserts arénacés (déserts de sable). De plus, un char sur chenilles effectuant un virage produit un gros effort de torsion sur le terrain et, en cas de virage trop sec, le sol est arraché. On observe ce même problème sur les engins de chantiers excavateurs montés sur chenille, d'autant plus qu'ils sont souvent amenés à effectuer des rotations sur place. Une des solutions mise en place est l'emploi de chenilles en caoutchouc qui amortissent l'effort de torsion.  

    Mobilité en combat

      Puisqu'un char immobilisé est une cible facile pour les mortiers, l'artillerie, et les unités spécialisées dans la lutte antichar, la vitesse est normalement gardée à un minimum, et tous les moyens sont utilisés pour déplacer des chars sur d'autres transporteurs (camions, trains, etc.). Les chars finissent immanquablement sur des trains dans tous le pays car ce moyen reste le meilleur pour un déplacement de telles masses sur une grande distance. Bien planifier le chargement et le déchargement des trains est un travail crucial, et les ponts ferroviaires et routiers sont les cibles principales des forces ennemies souhaitant ralentir une avancée de chars. Pour des manœuvres plus ponctuelles, des camions porte-chars sont utilisés.   Quand ils se déplacent dans un pays ou une région sans infrastructures ferroviaires et avec peu de bonnes routes, la vitesse journalière moyenne de progression d'une unité de chars est comparable à celle d'un homme à cheval ou à bicyclette. Des haltes fréquentes doivent être prévues pour les entretiens préventifs et vérifications afin d'éviter des pannes pendant le combat. Une autre facette de la mobilité est de faire arriver le char sur le théâtre des opérations. Les chars, sont extrêmement lourds, ce qui les rend très difficile, voire impossible, à transporter par voie aérienne. L'utilisation du transport maritime et terrestre se fait au prix de la vitesse, ce qui fait que le char lourd n'est pas un moyen souvent utilisé par les forces rapides d'intervention. Certains engins blindés utilisent des roues au lieu des chenilles afin d'augmenter la vitesse sur route et diminuer les efforts d'entretien. Ces véhicules souffrent bien sûr d'un manque de mobilité sur les terrains accidentés, mais sont considérés par les stratèges comme étant plus adaptés aux forces d'interventions rapides grâce à leur mobilité stratégique accrue.  

    Mobilité dans l'eau

    Pour la plupart des chars, le passage dans un cours d'eau se limite à traverser un gué. La profondeur traversable d'un gué est limitée à la hauteur au-dessus du sol de l'entrée d'air du moteur et, à un moindre degré, à la position du conducteur. La profondeur traversable d'un gué typique pour un char est de 90 à 120 centimètres.  

    Chars amphibies

    Certains chars légers sont amphibies. Ils sont propulsés dans l'eau généralement par des hydrojets ou par leurs chenilles. Souvent, une tôle orientée vers le bas, la palette, est mise en place pour détourner l'eau qui passerait au-dessus du char, réduisant de ce fait le risque pour le véhicule d'être inondé par la trappe du conducteur.  

    Motorisation

    Le moteur du char lui assure la puissance nécessaire pour se déplacer et pour toutes les nombreuses autres utilisations, telles que faire pivoter la tourelle ou tout simplement fournir le courant électrique et l'énergie hydraulique. Le moteur des chars Humains est un mélange de technologie conventionnelle et magique. Il est conçu en deux partie, une qui touche à tout ce qui est mobilité (mouvement des chenilles, rotation de la tourelle) et une autre qui s'occupent des systèmes défensifs (radar, bouclier si équipé). Le poids et le type des moteurs, sans oublier la transmission et la boîte de vitesses, déterminent en grande partie la rapidité et la mobilité du char. De plus, le terrain limite fortement la vitesse maximale de tous les chars par les contraintes qu'il exerce sur la suspension et sur l'équipage. Concernant la mobilité, un char est actuellement capable de développer 1 500 chevaux, soit 21,6 chevaux par tonne ; un coefficient compris entre 20 et 25 signifie que le char possède un bon rapport poids-puissance. Un char trop lourd ou trop peu puissant possède un coefficient inférieur à 20 chevaux/tonne. Au début, les moteurs fonctionnaient au fioul, ce qui favorisait les incendies.  

    Commande, contrôle et communications

      Commander et coordonner l'organisation des chars sur le champ de bataille a toujours été sujet à des problèmes particuliers. Le bruit du moteur, la poussière, la fumée, le blindage, les aléas du terrains et le besoin d'être opérationnel « ouvert » comme « fermé » compliquent sévèrement la communication.  

    Communications internes

      Chaque action d'un char, mouvement ou tir, est ordonnée par le chef de char. Dans quelques vieux chars, le commandant devait charger ou tirer avec le canon principal, parfois les deux, réduisant grandement ses capacités de commandement. Dans beaucoup de petits véhicules de combat blindés, le commandant transmettrait ses ordres au conducteur par des tapes sur ses épaules ou son dos. Aujourd'hui la plupart sont équipés d'intercom, permettant à tous les membres de l'équipage de s'exprimer audiblement. Quelques chars sont même équipés d'un intercom externe sur l'arrière, pour permettre à l'infanterie d'appui de parler à l'équipage.  

    Communications tactiques

      Lors des premières utilisations des tanks, les communications entre membres d'une unité blindée étaient faites via des signaux manuels ou via des signaux lumineux. Parfois, dans certaines situations, les membres de l'équipage sortaient et marchaient jusqu'à un autre char. Des rapports d'opérations sont parfois acheminés par des pigeons-voyageurs passés à travers les interstices de vision. Fusées éclairantes, fumées, mouvements et tirs sont autant de moyens de communiquer pour les unités les plus expérimentées pour se coordonner. Un char est généralement équipé de radios permettant à son équipage de communiquer sur le réseau du bataillon ou de la compagnie, mais parfois de gérer un niveau plus important de communication pour s'accorder avec les autres branches du service. Le commandement de la compagnie ou du bataillon est généralement équipé d'une radio supplémentaire. Les communications sur un réseau chargé sont sujettes à des règles de langage formalisé. La plupart des chars sont manœuvrés par le commandant, d'autres membres d'équipage observent le champ de bataille via la trappe du toit, l'objectif étant d'avoir une meilleure perception du danger possible. Quand des tirs retentissent, ou lorsque le climat devient dangereux, les membres de l'équipage ferment la trappe réduisant considérablement leurs capacités de trouver les cibles et de détecter le danger. Dans un char, le chef a sa propre vision panoramique lui permettant de désigner une ou plusieurs nouvelles cibles alors même que le tireur en vise une autre. Des systèmes plus avancés permettent même au commandant de prendre le contrôle de la tourelle et de tirer avec le canon principal en cas d'urgence.  

    Vulnérabilité

    Malgré sa puissance et son aspect impressionnant sur le champ de bataille, le char est vulnérable. La peur de l'efficacité des chars a même mené au développement massif de tactiques et d'armes antichars redoutablement efficaces. C'est aussi une machine lourde, et capricieuse.  

    À l'infanterie

      En dépit de la puissance de feu d'un char et de son action de choc à longue portée contre l'infanterie inexpérimentée, les chars sans soutien sont vulnérables à l'infanterie lorsqu'ils combattent des positions de défense en milieu non ouvert ou urbain. Les armes du char ne peuvent pas couvrir tout l'environnement à courte distance, et la suspension et les parties arrière et supérieure de blindage, relativement minces, sont vulnérables aux attaques de près ou à partir des étages supérieurs des bâtiments d'une ville. Les chars fonctionnent généralement avec l'appui étroitement coordonné d'infanterie pour les protéger contre l'infanterie ennemie.   Les armes antichars d'infanterie incluent des armes rustiques, comme les bombes à l'essence (cocktail Molotov et autres), les fusils antichar, les grenades antichar, les bombes collantes et diverses armes portables modernes, les lance-roquettes et les missiles antichar.  

    À l'artillerie

    Les chars sont suffisamment blindés pour être protégés contre des fragments d'obus d'artillerie. Cependant, les batteries d'artillerie disposent habituellement en réserve de quelques munitions antichars pour leurs défense contre des chars. En cas de tir direct, elles peuvent se révéler d'une redoutable efficacité. Plusieurs types de munitions d'artillerie ont été développés en vue de détruire les véhicules blindés. Ceux-ci incluent les projectiles guidés par un faisceau laser dirigé sur la cible. Il existe également les bombes à sous-munitions, qui saturent un secteur avec des projectiles explosifs pouvant endommager le blindage supérieur ou créer un champ de mines, et même des sous-munitions automatisées qui peuvent identifier et attaquer les chars se trouvant à portée.  

    Aux mines

    Les champs de mines antichars sont des armes d'interdiction de secteur, aidant à défendre un secteur, ou à canaliser les mouvements ennemis vers des zones où ils seront détruits. Des champs de mines non défendus ou des mines plantées sur les routes sont également employés pour retarder les mouvements des compagnies de blindés et agissent comme arme de gêne, mais elles ne sont pas considérées par les militaires comme une arme fortement efficace – bien que leur effet sur le moral soit important. Les mines au sol endommageant les suspensions relativement fragiles d'un véhicule et le blindage inférieur plus fin, beaucoup de véhicules blindés sont conçus pour réduire leurs effets. Dans la plupart des cas, une mine antichar l'immobilise seulement et la plupart des chars peuvent être équipés de dispositifs anti-mines (charrues, rouleaux, ou fléaux anti-mines).  

    Aux attaques aériennes

      Il est rare de pouvoir apercevoir des véhicules aériens, il est plus commun de voir des attaques magiques venant du ciel. Bien que les Nains et les Elfes est des navires aériens, les Werebeasts sont les seuls à pouvoir réellement prétendre posséder une force de frappe aérienne mais les attaques aériennes sont rares. Un char est vulnérable lorsqu'il reçoit une attaque aérienne, car son blindage est plus faible au dessus de lui. Pour permettre de résister à une attaque, les ingénieurs utilisent un alliage qui absorbe la magie redirigée vers le moteur et les batteries.  

    Environnement

     

    Climat

      Les chars peuvent également être neutralisés par le temps. Les moteurs peuvent ne pas démarrer dans le froid extrême. Les moteurs et l'équipage peuvent également souffrir de surchauffe par temps chaud (les chars sont tous équipés de climatisation depuis 15 ans), où la poussière peut obstruer les conduits.  

    Terrain

      Les chars sont également dans une position défavorable dans les terrains boisés et les environnements urbains. Annulant l'avantage du tir à longue portée, limitant la capacité de l'équipage à détecter des menaces potentielles, et limitant même la capacité de la tourelle à tourner dans des rues trop étroites. Certains de ces problèmes sont maintenant pris en considération par des modifications spéciales notamment pour le combat urbain (notons que les combats urbains créent des risques additionnels pour presque tous les types d'unités) avec une survie des chars qui s'est considérablement améliorée (particulièrement contre les armes improvisées et portatives) tout simplement en vertu de leur puissant blindage.  

    Recherche et développement

      La recherche actuelle cherche à rendre les chars plus discrets en adaptant des technologies de camouflage développées à l'origine pour l'aviation. La recherche est également continue dans les systèmes de blindage et de nouvelles unités de propulsion. Une tendance claire est le nombre croissant de systèmes électriques et de communication, tels que les détecteurs thermiques et des radios à longue portée plus puissantes. On peut également constater que les chars deviennent de plus en plus automatique, notamment pour le chargement des munitions.

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