Journal de Tawariel Document in Séllandya | World Anvil

Journal de Tawariel

11 Nòquellë

De retour à la citadelle, Le général Yessen nous met au courant des dernières nouvelles : une partie de l’armée est là, avec des navires. Il faut toujours ouvrir le portail vers le continent et des failles chaotiques continuent de s’ouvrir autour de nous….
Mais nous avons maintenant accès à la forge d’Esterel ! La forge n’est au final pas si loin de la faille élémentaire où nous avons rencontrés les élémentaires de vent.
Les éclaireurs ont trouvé une pierre magique dans les 3m de haut, on dirait une construction pour ouvrir un portail. Ils ont aussi découvert une terre fertile, beaucoup trop fertile. Les plantes qu’elles soient agricoles ou ronces sauvages poussent en l’espace d’une nuit. Un artefact a aussi été trouvé non loin du portail. Nous allons lancer une expédition vers ce portail, et il serait intéressant d’aller chercher cet artefact et observer ce terrain étrange sur le chemin.
A cause du vent, il a fallu laisser la frégate au pied de la montagne. L’ascension est relativement aisée mais froide. Eegil écarte la neige devant nous, jusqu’au portail.
L’énergie semble légèrement corrompue. Le couloir a l’air de mener quelque part de très proche. Il est ouvert à double sens. Le deuxième obélisque semble être sorti du sol. Il y a une certaine résistance dans ce portail, peut être un manque d’énergie ? Pendant que nous observions Eegil s’enfoncer dans le sol, Athen s’est enfoncé dans le portail en courant, sans se préoccuper des possibles conséquences. Un jour ça le mènera à sa perte ! Après une certaine attente, Eegil remonte du sol, rien dans les environs. De l’autre côté du portail, on voit Athen qui a l’air en parfaite santé. Il discute par signes avec Aerin, qui nous indique qu’on peut le suivre sans peur. Je ne connais pas ce langage de signes, ça me semble un peu suspect.
Une fois le portail franchi, nous trouvons une console contrôlant une porte blindée au sable d’Alderan. Après avoir hacké la console, la porte s’ouvre sur ce qui semble être une prison… ou une armurerie. La sécurité semble énorme. Est-ce que quelque chose est en fait prisonnier ici ? Après avoir exploré l’armurerie, nous trouvons d’autres salles dont une verrouillée par une autre console. Impossible de l’ouvrir. Mais d’autres pièces comportent des golems mécaniques antiques, du matériel. Après d’autres explorations, nous trouvons dans un couloir un robot qui semble éteint. Quand nous nous approchons, il s’active et nous demande de quel abri nous venons. Le robot dit être le responsable de l’abri où nous nous trouvons.
Il ne nous laisse cependant pas accéder aux habitants sans autorisation. Son protocole n’était pas très avancé, il nous laisse passer à côté de lui sans protester. Dans la chambre de la capitaine Istymiel, on trouve un document qui explique ce qu’il s’est passé. Les occupant de l’abri ont été en fait mis en stase il y a des milliers d’années de cela, dans le but de survivre aux lancés d’ogives destructeurs sur la zone pour détruire l’engeance.
Nous avons réveillé les résidents et établit un poste de soin d’urgence, 74 personnes sur les 200 modules de stase qui étaient dans l’abri ont survécu.
Après discussion avec Istymiel, elle nous parle d’Axaris, le dieu des secrets, de la connaissance et de la technologie. Il semble que ce soit le fameux 13ième dieu que nous cherchions. Elle nous apprend aussi qu’Axaris avait aidé à la construction de 4 lames magiques à partir d’âmes : Teken'tlar, Melt'tar d’Archelune la lame du destin, Orlyana lame de Labelas Elnoreth, et Erudessa.
Après l’échec de l’utilisation des lames, les ogives ont été créées pour défaire l’engeance. D’après les prêtres parmi les résidents, Axaris est le dieu de la technologie et souvent représenté sous la forme d’un cube. C’est très troublant, cela me rappelle la forme de la bibliothèque runique. Est-ce que ça aurait un rapport ?

13 Nòquellë

La redescente de l’autre côté de la montagne se passe péniblement, mais guidés par Fern, nous parvenons malgré tout à trouver notre chemin, jusqu’à une sorte de table en pierre ressemblant à un genre de calendrier. Elle a l’air de se charger en énergie et suivre les courants lunaires et telluriques, ainsi que les vents magiques et les astres. Cet artefact est massif et extrêmement lourd. En lançant un sort de charge de fourmi sur Ilmaë, nous parvenons à hisser la table sur la frégate, que 0x8283 programme à retourner à la forge. Avec beaucoup de peine, mais le transport fonctionne.
Nous continuons en direction des terres « trop » fertiles. Le trajet est de plus en plus pénible. Les hautes herbes sont une véritable invasion. Des fleurs, des arbres fruitiers, des insectes à perte de vue et de la plus haute qualité. La diversité est impressionnante ici. Fern semble dire que c’est bien entretenu, mais vu le fouillis qu’il y a par ici, je mettrais quelques doutes là-dessus…
Ilmaë a repéré un feu, nous nous dirigeons parmi les ronces dans cette direction. Arrivés à l’orée de la végétation, nous découvrons une colline d’où semble venir la fumée. Une sorte de ferme est cachée derrière la colline, des pieuvres de garde nous aboient dessus. Je ne savais même pas que cette espèce existait ! Nous sommes aussi attaqués de toutes part par des créatures cachées dans la végétation, qui nous lancent des glands et des pommes de pins.
Doudou, agacée par les aboiements des pieuvres, émet un énorme et horrible rugissement, les pieuvres s’enfuient en courant. Les autres créatures se sont calmées aussi… Je dois dire que je ne les blâme pas, je crois que j’aurais moi aussi mis quelques mètres de distance après un tel éclat…
Une fois débarrassés des gardes, nous ouvrons la porte et découvrons une cabane de géant. Peu après, le géant apparait et nous adresse la parole dans un dialecte étrange.
Aerin parvient à lui parler. Il dit s’appeler Gatt, et n’aime pas le chaos non plus. Il nous offre l’hospitalité et le repas. C’est un berger de sorte de mille-pattes géants, mangeurs de choux. Il les appelle Scolopendres. Il nous propose d’échanger de la nourriture contre des outils à sa taille avec nos matériaux. Au cours de la conversation, nous apprenons qu’il échange régulièrement des champignons contre du nectar avec l’engeance, qui ressemble à du miel verdâtre. Il nous permet d’en prendre un peu pour gouter et l’analyser. Le reste de l’après-midi se passe tranquillement, et la soirée est bien arrosée et très agréable. Le lendemain il nous emmène voir ses bestioles, qui se trouvent en fait être de l’engeance ! Ilmaë fait un bond en arrière, et fait une vraie psychose vis-à-vis de ces choses. Vu ce qu’elle a vécu, c’est compréhensible. Nous devons rapporter tout ce que nous avons vu au général Yessen. Nous retournons en direction de la forge d’Esterel.

14 Nòquellë

De retour à la forge, les autres membres de l’expédition sur place nous donnent des parchemins supplémentaires qu’ils ont découverts. Nous apprenons alors le combat ultime et sanglant qui a eu lieu contre l’engeance, et l’avènement des armes dotées d’esprits. Les quatre armes ne sont autres que la lame blanche Melt'tar, lame noire Teken'tlar, Erudessa la hache double du dragon, et Orlyana elle-même. Toutes quatre extrêmement puissantes, changeant l’apparence de leur porteurs, exultant de magie.
A la fin du rapport, nous apprenons que les porteurs d’Orlyana et Erudessa sont partis porter secours aux habitants de Tinylanor, au sud-est d’Esterel, tandis que les porteurs de Melt'tar et Teken'tlar se sont dirigés au nord, au dela de la chaine de Krell.

15 Nòquellë

Le calendrier est arrivé à la forge, mais la forge n’est pas encore capable de fournir les outils et matériels nécessaires pour l’analyser. Autant le ramener au camps Kaas. Un fois monté le calendrier sur la frégate, nous reprenons la route, pour annoncer toutes nos découvertes au général Yessen à Kaas.

20 Nòquellë

Une fois arrivés au camp Kaas, nous nous dirigeons immédiatement au quartier général pour faire notre rapport à Yessen. Il est surpris et plutôt impressionné d’apprendre que certains ont survécu autant de temps à une stase avec des moyens aussi primitifs.
Il est très intéressé par les lames dont nous avons appris l’existence, et nous enjoint de rechercher Erudessa, la sœur d’Orlyana.
Il ne semble pas choqué outre mesure de l’élevage d’engeance en pâturage de Gatt, cependant il son visage s’assombre lorsqu’il apprend que l’engeance est toujours là. C’est une chose d’apprendre la survie de ces créatures déconnectée de la ruche, c’en est une autre de savoir que la ruche est toujours là.
Yessen nous donne des nouvelles du camp, nos alliés les hommes-lézards se développent bien et proposent des échanges avec notre camp. Il est prévu de construire des routes entre les deux forteresses et la forge d’Esterel. Les hommes-lézard ont trouvé de nombreux cristaux qu’ils nous échangeront contre de la nourriture. C’est là ou Gatt sera un allié de force, grâce à la nourriture qu’il propose de nous fournir. Yessen veut mettre en place un laboratoire, c’est une parfaite opportunité pour pouvoir étudier ce calendrier que nous avons ramené.
Nous n’avons pas de nouvelles des forces du chaos, il est très possible qu’elles se soient retirées suite à leur défaite contre les élémentaires d’airs et prévoir une riposte magistrale. Cela ne promet rien qui vaille.
Dans le camp, nous avons également la chance de voir l’ingénieux Anko. Après avoir entendu parler du rituel des lames, il réalise que les âmes utilisées étaient sorties du cycle des âmes. Mais il ne s’agit pas d’un simple transfert d’énergie d’une âme simple quittant le cycle. Etant donné la quantité d’âmes qui ont été utilités pour cette arme, il y a eu un gros déséquilibre dans le cycle avec ce rituel.
J’ai demandé des conseils à Anko pour le rituel centré sur Orlyana. Il pense comme moi qu’avec une certaine maitrise de la transe, je pourrais réussir à entrer en communication avec elle ! C’est un rituel particulièrement exigeant, ma concentration doit être parfaite, et la préparation impeccable. Je ne suis pas sûre de pouvoir vraiment le faire, mais il m’a rassurée en promettant de se charger de la mise en place. Je n’aurai plus qu’à me concentrer sur ma tâche… Je dois demander le soutient de Labelas Elnoreth, il saura me guider sur la bonne voie.

21 Nòquellë

Ce qui s’est passé était tellement surréaliste… Echanger avec Orlyana, c’était plus que des émotions cette fois, il y avait in réel échange d’idées ! Toutes ces morts, cette souffrance, je ne pourrais vraiment pas soutenir autant d’âmes à la fois, mais elle n’a pas l’air d’être l’accumulation de ces âmes, elle les considère comme… ses parents ? Ce qui est évident, c’est qu’il serait impossible de restaurer les centaines d’âmes qui ont été consommées pour la créer. Il n’y a plus rien à faire pour eux.
Je me sens plus proche d’elle maintenant, je ne saurais comment le décrire. Pourtant quelque chose m’intrigue. Elle dit ne pas connaître Labelas Elnoreth du tout. C’est pourtant lui qui m’a guidée à elle, elle est baptisée Lame de Labelas Elnoreth dans les écrits que nous avons trouvés, et voila qu’elle n’a aucun lien avec lui ? Tout ce qu’elle a pu me dire c’est qu’Axaris avait donné aux efles la méthode pour la façonner, elle et sa fratrie. Nous devons retrouver tout d’abord Erudessa, et tenter d’éclaircir tout cela.
Après manger, nous sommes partis de bon matin à bord du vaisseau que Silevran a mis à notre disposition. Il était particulièrement avenant, je me demande pourquoi il était de si bonne humeur.
Le marin qui s’occupe de la manœuvre du vaisseau m’indique les points qu’ils ont déjà cartographiés. Depuis les hauteurs, on peut voir parfaitement les reliefs et les obstacles du terrain. La forge apparait au loin accolée à la chaine d’Huluagil. Nous nous posons d’abord à la ferme de Gatt pour déposer Fraowoclu , à la demande d’Eejil. Ils ont l’air heureux de se rencontrer tous les deux.
De retour à bord, nous continuons vers le sud-est, en direction de Tinylanor. Après un temps que l’impatience me fait ressentir bien plus long qu’il ne l’est, je vois les ruines sortir du sol. Malheureusement, Ilmaë voit sortir d’autres monticules du sol. Derrière les marécages au sud, des énormes termitières dépassent du sol. Elle nous explique que ce sont des terriers d’engeance ! Malgré ses craintes, nous parvenons à la convaincre de rapidement explorer les ruines pour tenter de trouver des traces qui pourraient nous mener à Erudessa. Nous repartirons immédiatement après, il est capital que nous trouvions cette hache.
Type
Journal, Personal
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Signataires (Organisations)