Milice de la Forteresse
Fondée par Marsiel Fitzord, la Milice de la Forteresse protège le royaume de Guebourah. Son but est de protéger la forteresse des cieux, d’où viennent la grande majorité des puissances. Si Guebourah venait à tomber, les Cieux perdraient près de 60% de leur capacité militaire. C’est Marsiel Fitzord qui fonda la milice lors du Haut-Tikkun. Sous son égide, les puissances de Guebourah furent formés pour devenir de redoutables guerriers ailés. Les puissances de la Forteresse sont versatiles et très disciplinées. La milice possède cependant une branche très importante spécialisée dans la défense et la fortification. Els sécurisent ainsi Guebourah et les routes célestes, préservant âmes et élohim.
Stratégie et tactiques
Spécialisation et tactiques de combat
La Milice de la Forteresse est reconnue pour son expertise absolue en matière de sièges, qu’il s’agisse de défendre des bastions imprenables ou de percer les fortifications ennemies. Elle excelle à la fois dans la construction de structures défensives et dans l’art de la brèche, utilisant un arsenal massif composé d’artillerie, d’armes lourdes et d’engins de siège. Sa stratégie privilégie les attaques à distance, affaiblissant les défenses adverses avant d’engager l’assaut final. Les tranchées, le combat urbain et les environnements confinés sont des terrains familiers aux soldats de la Forteresse, parfaitement formés pour y évoluer avec efficacité.
Maîtrise de la défense
Réputée pour sa capacité à tenir des positions face aux vagues démoniaques, la Milice de la Forteresse incarne la résistance. Sa discipline rigoureuse et sa résilience en font un véritable rempart contre l’obscurité. Si elle excelle dans la défense, elle sait aussi passer à l’offensive avec précision : des contre-attaques ciblées permettent de reprendre le ciel perdu ou d’exploiter les brèches dans les lignes ennemies. Chaque formation est organisée avec soin, garantissant une efficacité maximale et une coordination sans faille sur le champ de bataille. Les puissances de la Forteresse visent les cibles prioritaires avec un sang-froid méthodique.
Compétence en ingénierie militaire
Les puissances de cette milice possèdent un don inné pour la construction, notamment celle de forteresses imposantes et de systèmes défensifs ingénieux. Cette aptitude, fruit de leur formation mais aussi de leur mentalité stratégique, est autant un levier militaire qu’un témoignage de leur manière d’envisager la guerre : comme un art de l’endurance, de la prévoyance et du contrôle.
Héritage et loyauté
Les guerriers de la Forteresse sont animés d’une fidélité sans faille envers l’Ordre des Astres et leur génér’aile légendaire, Marsiel. Leur détermination est à la mesure des souffrances qu’els endurent en silence. Imprégnés du stoïcisme de leur maître, els cultivent une fierté immense à l’idée de perpétuer son héritage. Cet idéal martial les pousse à l’excellence dans tous les domaines du combat et de la discipline.Conclusion
Fermeté, organisation, maîtrise technique et loyauté indéfectible : la Milice de la Forteresse incarne une vision absolue de la guerre. Spécialisée dans la défense et les assauts stratégiques, elle demeure l’une des forces les plus redoutées et respectées de la Création.
Histoire
Marsiel Fitzord : Le Rempart Indomptable de Guebourah
Lorsque l’Ordre des Astres abandonna les Fitzord dans les royaumes des Cieux, Marsiel chuta dans l’enfer vivant de Guebourah. Ce royaume, déjà réputé pour sa rudesse, était le premier rempart contre les démons, une terre ravagée où la guerre n’avait jamais cessé. Là où d’autres royaumes pouvaient encore connaître la paix et l’harmonie, Guebourah n’était que flammes, cendres et sang. Dès son premier souffle, Marsiel fut jeté dans une existence de combat perpétuel.
Els n’étaient qu’un enfant lorsque les premiers assauts démoniaques le trouvèrent. Mais el ne plia pas. Son corps, recouvert d’une peau plus épaisse et résistante que celle de ses pairs, encaissait les coups avec une ténacité qui défiait la logique. Son esprit, forgé dans la souffrance, ne cédait jamais à la peur ni au doute. Là où d’autres Fitzord cherchaient à fuir ou à s’allier pour survivre, Marsiel se dressa seul, tenant tête aux abominations qui hantaient Guebourah.
Et el gagna.
Chaque démon qui s’écrasait contre son corps devenait une preuve de sa supériorité. Chaque créature qu’el dépeçait nourrissait une réputation qui grandissait dans les terres hostiles. Très vite, d’autres élohim perdus commencèrent à le suivre. Des orphelins de guerre, des soldats brisés, des survivants égarés. Mais Marsiel ne promettait ni gloire ni réconfort : el promettait un mur infranchissable, une citadelle où personne ne tomberait plus sous la gueule des démons.
La Fondation des Forteresses : La Muraille Contre les Ténèbres
Avec les siens, Marsiel ne chercha pas à fuir. Au contraire, el choisit les lieux les plus hostiles, les plus stratégiques, et el bâtit. Les premières forteresses de Guebourah n’étaient pas de simples abris, mais des bastions pensés pour résister à l’éternité. Creusées dans la pierre volcanique, renforcées par la magie des Fitzord qui rejoignaient ses rangs, elles étaient des citadelles de roche et de feu, imprenables, inviolables.
Mais bâtir n’était pas suffisant. Les autres Fitzord dispersés dans Guebourah se méfiaient de Marsiel, certains cherchant à le défier, à imposer leur propre règne sur ces terres désolées. Ces Fitzord étaient comme lui : endurcis par le combat, devenus des seigneurs de guerre au sein du chaos.
Mais aucun n’avait la discipline, la vision, ni l’endurance de Marsiel. El les affronta un par un, non pas dans des batailles d’ego, mais dans des guerres d’attrition, de stratégie, de ténacité brute. Là où ils attaquaient avec fureur, el tenait sa position avec patience. Là où ils croyaient avoir gagné, el laissait passer le temps, attendait leur épuisement, et contre-attaquait avec une force implacable.
L’un après l’autre, els tombèrent. Mais Marsiel n’était pas miséricordieux. Les Fitzord qu’el vainquit furent emprisonnés sous les volcans de Guebourah, ensevelis dans la lave, la roche et l’obscurité. Leur ambition et leur arrogance y furent enfermées pour l’éternité.
Olympus : Le Bastion Imprenable de Marsiel
Le plus grand volcan de Guebourah, Olympus, devint le centre de son règne. C’était une montagne de flammes et de soufre, un lieu que même les démons évitaient. Marsiel y vit la plus grande opportunité de sa vie. El fit de ce volcan une forteresse, creusant des tunnels et des salles dans la roche incandescente, érigeant des murs qui ne céderaient jamais, des portes que rien ne pourrait enfoncer. Olympus ne devait pas être une simple citadelle : c’était le dernier rempart, la muraille ultime entre les Cieux et l’Abysse.
Là, el forma une armée, forgeant ses guerriers dans la souffrance et la discipline. Leur entraînement était inhumain, conçu pour ne laisser survivre que les plus endurants, les plus impassibles, les plus implacables. Car pour défendre Guebourah, il ne fallait pas des soldats : il fallait des murs de chair et d’acier, des boucliers vivants qui ne plieraient jamais.
L’Héritage de Marsiel : Le Premier Commandant de la Milice
Lorsque l’Ordre des Astres revint, el trouva non pas un prince perdu, mais un seigneur de guerre, un bâtisseur, un rempart que personne ne pouvait ébranler. Marsiel n’avait pas besoin de reconnaissance. Marsiel n’avait pas besoin d’ordres. Marsiel avait déjà conquis Guebourah, non pour lui-même, mais pour les élohim qui y vivaient. El devint naturellement le premier commandant de la Milice de la Forteresse. Mais el refusa les titres inutiles, les fioritures, les symboles de pouvoir. El ne voulait qu’une chose : protéger.
"Nous sommes la pierre que rien n’érode, la montagne que rien ne brise. Tant que nous tenons, les Cieux ne tomberont pas."
Sous Marsiel, la Milice devint une force que même les démons craignaient. Els n’étaient pas des conquérants, mais des défenseurs absolus. Des murs animés, des remparts vivants. Els ne couraient pas vers la gloire, els restaient debout lorsque tout le reste tombait.
Et Olympus, leur citadelle de feu, ne fut jamais prise, jusqu’à la Seconde Brisure.
Le Jugement de Lemnel : La Renaissance de Guebourah
Après la Seconde Brisure, le royaume de Guebourah, jadis le rempart inébranlable des Cieux, n’était plus qu’un désert rouge de cendres et de ruines, un champ de bataille pétrifié où les hurlements du vent se mêlaient aux grondements des volcans dérangés par les ténèbres. Les grandes forteresses, fierté de la Milice de la Forteresse, gisaient en poussière, éventrées par la guerre et les séismes de la Création elle-même. Le peuple de Guebourah vivait parmi les dunes de roche volcanique, dispersé, sans murailles ni bastions, leur orgueil brisé avec leurs défenses.
Marsiel Fitzord, leur légendaire chef, était tombé dans le chaos de la Seconde Brisure, et avec el, l’ancien ordre s’était effondré. Sans Mur, sans Rempart, sans Seigneur de Guerre, Guebourah était vulnérable pour la première fois de son existence. Pourtant, lorsque la guerre prit fin avec la naissance des partzufim, aucun d’eux ne fut envoyé dans Guebourah. Les autres royaumes furent jugés plus fragiles, plus importants à protéger.
Alors, le royaume de la Forteresse sans Mur devait se reconstruire seul, redevenir un bastion par ses propres moyens. C’est dans ce monde brisé et furieux que Lemnel, puissance de rang modeste, fut nommé Archange-Roi de Guebourah.
L’Affrontement des Généraux : Un Royaume Divisé
Dès son ascension, Lemnel ne trouva que le mépris et l’opposition. Les généraux célestes rivaux, véritables seigneurs de guerre de Guebourah, étaient des descendants plus directs de l’Ordre des Astres, porteurs d’une puissance brute incomparable. Leur droit à régner semblait évident, et pourtant, le Grand Architecte les avait écartés au profit d’un Archange qu’els jugeaient inférieur.
Refusant de se soumettre à un roi qu’els considéraient illégitime, les généraux invoquèrent un ancien rituel du Haut-Tikkun : le Jugement par Combat. Cette tradition, née dans les premiers âges de la Milice de la Forteresse, servait à départager les prétendants à un commandement, mais aussi à purger les faibles.
Pour eux, il ne faisait aucun doute que Lemnel tomberait. Pour Lemnel, ce combat n’était pas un choix. C’était une condamnation. El savait que ses forces, malgré leur loyauté, ne pouvaient rivaliser avec ces colosses de guerre. Alors, plutôt que d’accepter une défaite inévitable, el chercha une solution. C’est ainsi que, dans le secret, el contacta l’un des derniers guerriers-oracles vivants : la domination Satanachia.
Satanachia et la Métamorphose de Lemnel
Satanachia, ancien oracle-guerrier, avait vu naître et tomber des royaumes. Jadis, el avait côtoyé Marsiel, observant de loin la montée de la Milice de la Forteresse. Bien qu’el soit un conseiller secret et insaisissable, un stratège qui n’apparaissait que dans l’ombre des conflits, Satanachia vit en Lemnel une occasion unique de remodeler Guebourah à son image.
À travers des rituels et des épreuves secrètes, el transforma Lemnel et ses troupes en véritables machines de guerre. Non pas en force brute, comme les généraux rivaux, mais en guerriers transcendants, capables de maîtriser leur corps et leur esprit à la perfection.
Leurs armures ne se brisaient plus. Leurs mouvements devenaient une danse de guerre inarrêtable. Leur endurance égalait la pierre et le fer de Guebourah lui-même.
Sous l’influence de Satanachia, Lemnel cessa d’être un simple guerrier. El devint un être façonné par la guerre elle-même, une arme vivante dont la présence seule évoquait l’inévitabilité de la victoire.
Le Jugement par Combat : La Soumission des Généraux
Le jour du duel arriva, et les cieux de Guebourah tremblèrent sous le rugissement des généraux rassemblés. Les prétendants croyaient toujours à leur victoire écrasante, s’attendant à voir un roi éphémère s’effondrer sous leurs coups. Mais Lemnel n’était plus le même.
Lorsque le combat débuta, ce fut une démonstration de suprématie pure. Les techniques enseignées par Satanachia transformaient chaque mouvement en une contre-attaque, chaque défense en une opportunité. Les généraux, habitués aux assauts frontaux et aux démonstrations de force, ne purent briser l’endurance de Lemnel ni percer ses défenses. Pire encore, leurs propres attaques furent retournées contre eux, leurs assauts brisés comme des vagues contre une falaise.
L’un après l’autre, els tombèrent. La fureur des plus puissants ne fit que renforcer l’inévitable : Lemnel, bien qu’initialement méprisé, était devenu le cœur de Guebourah, le nouvel héritier de Marsiel, non pas par le sang, mais par la ténacité et la victoire. Face à l’évidence, les généraux plièrent le genou. Leur orgueil se fracassa contre le Mur inébranlable qu’était devenu leur roi. Et enfin, la reconstruction pouvait commencer.
La Renaissance d’Olympus : Le Baptême du Feu de Lemnel
Mais Lemnel ne pouvait pas seulement gagner un combat et revendiquer la couronne. El devait prouver qu’el était plus qu’un guerrier. Pour que Guebourah retrouve sa gloire passée, il fallait un symbole, une démonstration de puissance et de renouveau. El tourna alors son regard vers Olympus, l’ancien bastion de Marsiel, le plus grand volcan de Guebourah, désormais une caldeira fumante, éventrée par la guerre.
Là où Marsiel avait construit, Lemnel rebâtirait. El descendit dans les entrailles du volcan, affrontant les flammes, la roche en fusion, les vestiges des anciens Fitzord ensevelis. Avec ses propres mains, el érigea à nouveau les murs de la forteresse perdue, sculptant la pierre rougeoyante, dressant des tours plus hautes et plus puissantes qu’avant. Les fidèles regardèrent en silence, voyant leur roi modeler Guebourah comme on forge une arme. Lemnel était plus qu’un seigneur de guerre. El était la pierre de fondation, la flamme qui brûlerait pour l’éternité. Lorsque Olympus fut reconstruit, plus massif, plus solide, plus imprenable que jamais, il ne fit plus aucun doute. Guebourah avait retrouvé son rempart. Et Lemnel, enfin, était devenu son véritable Archange.
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