Discovery, Exploration
Décidant d'investiguer l'étrange activité au lac du Diable, le groupe descendit les rues et se dirigea sur les rives en contrebas. Fouillant ses tréfonds, les aventuriers trouvèrent un étrange miroir autour duquel les eaux étaient translucides et qui menaient à une galerie remplie de miroirs, débouchant dans d'anciennes catacombes.
Parcourant les rues de Portelune, le groupe se retrouva au dehors de la ville, au soleil couchant, sur les rives du lac du Diable, au milieu de pêcheurs et du fumet de repas dans les chaumières. Voïran Forgetempête demanda à un pêcheur s'il n'avait pas vu des personnes plonger dans le lac et ne pas remonter, mais il n'avait rien vu de tel, ou seulement pas fait assez attention, la baignade dans le lac n'étant pas un activité rare. N'attendant pas plus de temps et sous l'effet d'un sort de respiration aquatique, les aventuriers plongèrent dans les eaux troubles du lac. C'est le regard attiré par un étrange reflet qu'Astrid de Nephea et Ayline Lüttzig dirigèrent le groupe dans une zone où l'eau jusqu'ici obscurcie devint claire et limpide, autour d'un étrange miroir entouré de bougies brillant d'une flamme bleutée entre lesquelles des écritures arcaniques s'entremêlaient. Non seulement la sphère autour du miroir était transparente, mais c'était aussi le cas pour deux cylindres, l'un montant au dessus du miroir et l'autre à son reflet, découvrant un caverne engloutie où d'autres miroirs étaient accrochés. Menant le groupe dans la grotte, la druide, une pierre illuminée à la main, mena l'exploration jusqu'à rompre la surface de l'eau d'un étrange bassin établi dans d'anciennes catacombes où régnait un silence pesant. À ses pieds, un brouillard épais recouvrait le sol et une odeur pestilentielle emplissait l'air. À leurs côtés, une pile de miroirs attendait sagement. L'heure était à l'exploration. Parcourant les couloirs, le groupe croisa des entités mort-vivantes, pulvérisées par la puissance de Poséidon, les carcasses de personnes s'étant aventurées dans les souterrains et visiblement attirées dans les lieux par une entité nommée Ghaunadaur, ainsi qu'une étrange créature flottant au dessus du sol, constituée d'un unique œil, des tentacules sur le crâne au bout desquels d'autres yeux protubaient et d'une grande bouche aux dents effilées : une espère de tyranœil inférieur. La créature défaite, le groupe reprit son souffle avant de continuer son exploration, Voïran Forgetempête gardant en main une dague décorée d'une rune trouvée à côté de la porte gardée par l'aberration. La salle au delà de ladite porte était une tombe, où l'une des tombes était ouverte et révélait un passage dans le sol. Le suivant, ils découvrirent une grotte plongée dans la pénombre, illuminée faiblement par d'énormes chaînes violacées ancrées dans la paroi jusqu'au bord d'un gouffre au centre des lieux. L'équipe n'était seulement pas seule, car de l'autre côté du gouffre une silhouette se redressa et demanda qui se trouvait là. Ils apprirent que cette personne se nommait Maximilien et qu'il était ici pour vérifier "que tout se passera bien". Durant le dialogue, Calliope cru reconnaître la voix de Bartelot de Hautgravel lorsque Maximilien parlait. Il révéla qu'il n'était pas entièrement d'accord avec le processus, mais qu'il comptait s'en servir pour sauver une personne qui lui était chère de sa "prison dorée". Le ton montant, quelque chose dans la caverne s'éveilla et ce qui semblait être un gouffre se révéla être l'iris dilaté d'un œil gigantesque. Paniqué, Maximilien disparu dans un cercle de téléportation, laissant le groupe s'occuper de la menace. La bataille ne fut pas simple. Leur esprit attaqué par la manifestation de Ghaunadaur, chacun s'attela à détruire les machines qui gardaient les chaînes tendues, forçant les paupières de l'œil ouvertes au milieu d'apparitions lacérant leur corps. La stratégie sembla fonctionner, les uns détraquant les machines tandis que les autres s'afféraient à les détruire. Le dieu ancien essaya de les tenter, s'insinuant dans leur psyché et leur posant des questions personnelles, mais ils n'y répondirent pas. À plusieurs reprises, leur vie se retrouva sur le fil du rasoir, mais après de grands efforts, enfin la dernière chaîne céda, fermant la dernière paupière et plongeant la grotte dans l'obscurité. C'est en explorant le fond du gouffre qui remplaça l'œil que le groupe trouva une stèle entourée de trois cercles de protection cachés sous une couche de vase, deux des trois cercles semblant brisés, rongés par de l'acide. Décidant de sortir, ils virent sur le chemin du retour, retraçant leurs pas, que des miroirs étaient apparus depuis leur passage. Prudents, ils décidèrent de les briser. Enfin, remontant à la surface, ils purent voir que la lune avait à nouveau changé d'aspect.