Formules alchimiques & glyphes de brumes

Sur les Voileterres, l’utilisation des brumes et notamment de leur version condensée relève de la compétence des Alchimistes. Bien que leur place-forte se trouve à Nepo, dans la tour de l’Athanor, leur influence s’étend sur tout le Refuge et nombreux sont les véléides qui retournent auprès des leurs après avoir passé quelques années dans la ville neutre pour se former à l’alchimie.
Bien entendu, la science des alchimistes est un domaine pointu qu’il ne suffit pas de lire pour maîtriser, néanmoins ceux-ci ont mis en place un système de transcription des diverses manipulations connues qui se base sur un alphabet spécifique : les glyphes de brumes.

Usage

Inscrites la plupart du temps dans des livres reliés ou sur des rouleaux de papier, ces méthodes sont principalement stockées dans la bibliothèque ensoleillée de l’Athanor, à destination des érudits venus étudier ou consulter les archives. Les alchimistes qui ne se trouvent pas à Nepo ont également pris l’habitude d’emporter avec eux des notes qu’ils ont prises eux-même. Le papier étant relativement rare sur le Refuge, ces documents ont souvent valeur de trésor.
L’alphabet glyphe-brumique est le vecteur privilégié des alchimistes qui souhaitent échanger sur les divers transformations et mélanges car c’est la meilleure façon de transmettre la nature des réactifs, leur quantité et les altérations conseillées de façon exacte et précise. Ce sont des textes hautement techniques qu’un néophyte ne saura pas déchiffrer, encore moins utiliser.

Composition

Ainsi à chaque brume est associé un symbole précis, appelé glyphe. Pour noter la quantité, on utiliser une unité de mesure : l’ongle. Un ongle équivaut à un dé à coudre de réactif, c’est la plus petite valeur. Pour les plus grandes quantités, on passe à la flasque - cinquante ongles équivalent à une flasque - qui est un contenant particulier et normalisé mis au point par la Fiole. Les réactifs sur le marché se vendent généralement à la flasque ou à la double flasque.
Sur le papier, la notation se fait de manière suivante : on inscrit les ongles à l’aide d’un symbole en forme de goutte. Une goutte vide correspond à un ongle, une goutte pleine à dix ongles. Même principe pour la flasque, dont le symbole ressemble au chiffre 8. La quantité se note au dessus du glyphe de brume.
La façon dont on encadre le glyphe renseigne sur la nature du réactif, notamment la qualité de sa dilution. Un glyphe noté sans cadre indique simplement la brume à son état naturel.
Pour transcrire les transformations alchimiques entre les réactifs, on utilise diverses liaisons graphiques dont le rythme et les brisures complexes informent sur les manipulations nécessaires.
Le résultat donne des figures élaborées dont chaque détail recèle d’informations capitales pour la bonne réalisation de la mixture. Il faut des années aux alchimistes pour maîtriser ce langage élégant.

Type

Guide, How-to

Média

Paper

Lieu

Nepo