Journal de Meriel - LXXIII Report in Les Terres Sauvages | World Anvil
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Journal de Meriel - LXXIII

General Summary

Des kilomètres de toiles d’araignée, d’autres lézards et la Côte-Nord

  Par Meriel Amakiir   Encore une expédition avec les frères lézards, Solairik et Tyfdur. Notre objectif : longer la côte afin de permettre à Tydur de cartographier toute la Côte-Nord.   Nous quittons donc vers le clan Shin-Rah afin de partir plein Nord pour y retrouver la côte. Nous contournons donc le lac de CocoCoasse et montons vers le Nord. En direction de nulle-part, une journée entière passe sans embuche, puis nous montons un camp pour la nuit. Malheureusement, dans les marais comme ça, on ne pouvait pas s’attendre à avoir une belle nuit tranquille…   Heureusement, la subtilité des créatures qui nous avaient repérés n’a pas eu le dessus sur l’instinct de la personne qui faisait le tour de garde : MOI! Nous n’avons donc pas été pris par surprise. Ainsi, une poignée d’hommes-lézards, probablement un groupe de chasseurs accompagnés d’un shaman, a tenté de nous embusquer. Comme j’ai pu aviser le groupe à l’avance, nous étions parés et nous avons mené ce combat plutôt facilement. Nous les éliminons donc et Ko'lek récupère le bâton du shaman avant que nous finissions notre nuit dans le calme.   Nous repartons donc au matin, ne sachant pas trop vers où nous diriger pour trouver la côte. Nous tentons de pister les traces de nos assaillants de la nuit précédente mais, en chemin, nous tombons plutôt sur des traces de pas plutôt inquiétantes. Pour vous donner une idée, je peux me coucher dans l’une de ces traces de tout mon long. Pire, la bestiole ne doit pas être si loin puisque les traces au sol brûlent comme de la braise et sont encore fumantes. Nous arrivons sur une scène plutôt triste avec des sangliers décapités; il est claire que la bestiole les a complètement massacrés. L’un d’eux, coupé en deux, est encore en vie. Nous achevons donc ses souffrances et choisissons de ne pas suivre ces traces. Selon les lézards, il s’agirait peut-être du Grand Dévoreur, une créature mythique et légendaire faisant partie de leur folklore.   Nous partons donc vers le Nord, décidant volontairement d’ignorer les traces géantes, et c’est maintenant accompagnés par la pluie que nous poursuivons notre route. Nous arrivons donc près de ce qui semble être un campement d’hommes-lézards - probablement le camp de ceux qui nous ont attaqués pendant la nuit. Clairement pas le même clan d’où proviennent Ko'lek et Xargh . Nous nous tenons donc à l’écart et discutons longuement sur le sort que nous leur réserverons : Tydfur et moi souhaitons éviter les confrontations, les deux lézards veulent détruire l’autre clan et (étrangement) Solairik est d’accord avec eux.   Grâce à la pluie, Tyfdur et moi sommes invisibles et laissons les trois hommes à écailles s’avancer vers les lézards; Ko'lek a toujours le bâton en main. Nous voyons comment ça se déroule, mais n’avons aucune idée des échanges qu’ils ont. Malgré mes oreilles affûtées, la pluie et le fait que leur langue ressemble plus à des grognements qu’autre chose, je ne parviens pas à saisir. Je comprends par les geste que Ko’lek tente d’acheter la paix en montrant le bâton, mais le reste de leur clan semble hostile et ne cesse de s’approcher des trois qui se sont avancés pour leur parler. Tyfdur et moi, nous nous tenons donc prêts à toutes éventualités, prêts à attaquer si la vie de nos coéquipiers venaient à être en danger. Ils discutent longuement, parfois nous sent onsl’hostilité monter, mais ils ont fini par procéder à l’échange. Je ne savais pas que Ko’lek pouvait être fin négociateur. Je dois calmer Xargh qui avait juste envie de retourner les décapiter. Ko’lek et Solairik nous résument que ces hommes-lézards ne devraient pas s’en prendre aux prochains membres de la Guilde qui passeraient dans le coin.   Nous poursuivons donc vers le Nord, toujours à la recherche de la côte. Après plusieurs heures de marche, nous arrivons près de ruines qui semblent immenses et recouvertes de toiles d’araignée. Curieuse, je m’approche et suggère aux autres de me transformer en araignée afin d’y voir plus clair et de tenter d’avoir une idée du nombre et de la grandeur des araignées, ainsi que de l’étendue de leur territoire. C’est donc en petite arachnide que je m’aventure sur les innombrables toiles qui recouvrent ces ruines - toiles qui ont, pour la plupart, l’air particulièrement récentes. Je réalise rapidement qu’elles sont très nombreuses, que la toile s’étend probablement sur plus d’un kilomètre et qu’il y a suffisamment d’araignées en ces lieux pour que nous servions tous de repas. Je ne m’aventure donc pas plus loin et reviens discrètement en informer le reste du groupe. Nous déduisons qu’elles travaillent peut-être pour préparer l’arrivée prochaine de cette « Grande Tisseuse ».   Fait à noter, la maladie présente dans la nature semble être vraiment plus avancée ici que dans la Forêt de l'Ouest, comme si ce qui sa source était plus près d’ici que du Sud. Une autre chose que je devrai tenter de me souvenir.   Nous restons donc légèrement à l’écart et ne cherchons pas à attirer leur attention, ce qui semble fonctionner. Nous continuons notre route plein Nord, en longeant un peu ces ruines. Après quelques heures de marche supplémentaires, nous arrivons finalement à la mer! Quelle vue magnifique! Nous avons découvert la Côte-Nord. C’est donc en longeant la côte que nous revenons vers Nouvelle-Audarque : plein de nouveaux terrains découverts dans les Fanges de l'Est et une idée plus nette du territoire. Je devrai certainement retourner dans ces terres, les araignées n’y sont certainement pas pour rien. Je devrais m’interroger sur cette Grande Tisseuse. À voir...
Date du Rapport
17 Apr 2021
Lieu principal
Lieu Secondaire


Cover image: by AQTUC