Urgathoa in Les terres de feu | World Anvil

Urgathoa

Urgathoa est la déesse des excès physiques, de la maladie et de la non-mort. Elle est majoritairement vénérée par les nécromanciens, les morts-vivants, et ceux désirant connaître la non-mort. Parfois, ceux qui vivent une vie de gloutonnerie lui adressent des suppliques ainsi que ceux souffrant d'une maladie incurable

Histoire

  Certains prétendent qu’Urgathoa fut mortelle mais que lorsqu’elle mourut, sa soif de vivre la fit revenir du Grand Au-Delà sous la forme de la première créature morte-vivante. Elle s’échappa de la ligne infinie des âmes de Pharasma et retourna sur les terres de feu, emmenant avec elle la maladie dans le monde. Urgathoa est alors devenue la première mort-vivante de l'univers. Elle est amorale et tout à fait dénuée d’éthique puisqu’elle a voulu bousculer l’ordre naturel des choses au profit de ses propres désirs, et ce en dépit des conséquences pour les autres. Hédoniste dans sa vie, son état de mort-vivant et son manque progressif de chair impliquent qu’elle est à présent moins capable de ressentir que lorsqu’elle était mortelle, état qu’elle essaie de compenser en se comportant de façon excessive et dépravée. Si elle souhaite goûter le cerveau d’un nourrisson ou voir quels motifs la lèpre dessinerait sur la chair d’un jeune prince, elle le fait et elle n’en attend pas moins de ses fidèles, qu’ils soient vivants ou morts-vivants. La vie - et la non-vie - sont bien plus intéressantes et intenses que l’existence monotone d’une âme morte. Il est donc primordial d’accumuler autant de sensations que possible dans son existence ; les ascètes, en particulier ceux qui suivent les Prophéties de Kalistrade, la répugnent.

Apparence

  Elle apparaît sous la forme d’une femme aux cheveux noirs allant jusqu’à la taille. En-dessous, son corps pourrit et flétrit progressivement jusqu’à ce qu’il ne reste que des os couverts de sang à ses pieds. L’avatar d’Urgathoa est légèrement plus présentable que la déesse dans les représentations artistiques. Elle est habillée de vêtements amples ressemblant à des haillons sur la moitié inférieure et ne fait pas grand-chose pour dissimuler le fait qu’elle n'ai rien d’autre qu’un sac d’os en-dessous de la ceinture. Ses vêtements sont couverts de haut en bas de taches noires, brunes et rouges, vestiges de repas dont il ne vaut mieux rien savoir.

Doctrine

  Les nécromants noirs et morts-vivants sont ses principaux adorateurs, mais ceux qui souhaitent revenir d’entre les morts - comme les liches par exemple - cherchent également à lui plaire. Ses prêtres doivent donc rester très discrets sur leurs activités. Ceux qui souffrent de la peste ou autre maladie incurable font des offrandes à la Princesse blafarde dans l’espoir qu’elle soulage leur maladie.   Certains adorateurs dévoués de la Princesse Blafarde effectuent des obédiences journalières afin de recevoir des récompenses divines connues comme des bénédictions de la déesse. L'obédience prend la forme d'un rituel durant lequel l'adorateur répand le festin le plus somptueux qu'il puisse trouver sur une surface plate recouverte de velours noir. En consommant cette nourriture, le pénitent doit boire du vin et réciter des prières à Urgathoa jusqu'à être douloureusement plein. Après une bonne heure de cela, l'adorateur doit consommer un morceau de nourriture moisie, faisant confiance à la déesse pour le protéger de toute forme de maladie qui en découlerait. Si le rituel est effectué correctement et que la déesse approuve, la capacité de l'adorateur à pratiquer la nécromancie est améliorée pour la journée. Les Antipaladins dédiés à Urgathoa sont des créatures de la nuit amenant la maladie et ne laissant que la mort sur leur chemin. Ils espèrent plaire à leur patronne en arrachant chacun de l'inévitable tombe, et voient la non-mort comme l'ultime expression de l'existence, ayant transcendé la mort comme la vie. Si ils ne sont pas eux-même des morts-vivant, ses Antipaladins cherchent à convertir et détruire tous ceux qui s'opposent à eux. Gloutons sans remords, ils cherchent à nourrir leur appétit et leurs désirs basiques dès que possible.   Les prêtres dissimulent d’habitude leur allégeance et travaillent dans des professions qui leur permettent un accès fréquent aux cadavres, comme fossoyeur, mercenaire ou même boucher s’ils sont désespérés. Ceux qui sont doués pour la cuisine peuvent trouver un emploi dans le manoir d’un noble ou l’escorte d’un général. Dans les régions frappées par la peste, ils peuvent se faire passer pour des guérisseurs érudits, traitant certains malades et laissant d’autres mourir, ou bien guérissant certaines maladies inconfortables mais inoffensives et infectant des patients avec des maux silencieux mais mortels.   Comme la majorité des cultes Maléfiques, celui d’Urgathoa est éparpillé et divisé en cellules. Le membre le plus puissant ou le plus charismatique de la région en est le chef local, et les cellules se rencontrent et se rejoignent en de rares occasions. Lorsqu’il gagne le pouvoir de créer des morts-vivants, un prêtre reçoit le titre honorifique de Seigneur des morts, un privilège sans responsabilité supplémentaire. Les vêtements de cérémonie officiels consistent en une ample tunique grise tombant jusqu’au sol et d’une cape retenue aux épaules par une boucle d’un blanc rappelant celui des ossements ou gris foncé. La moitié inférieure de la tunique est traditionnellement déchirée ou décorée de bandes de tissu ou de pompons pour donner l’illusion d’être de plus en plus abîmée au fur et à mesure qu’on s’approche du sol, et ce afin d’imiter la propre décrépitude de la déesse.   Les plus vieux prêtres d'Urgathoa pratiquent parfois un rituel connu comme le Fauchage. Le prêtre endosse une robe grise et s'arme d'une faux. Le prêtre arpente ensuite le monde pour causer autant de mort et de destruction qu'il le peut avant d'être reconduit à son sanctuaire. Ils pensent que si Urgathoa est satisfaite de l'issue du Fauchage, elle accordera une faveur au prêtre.  

Temples

  Ses temples sont construits sur le modèle des salles de banquet, avec une grande table centrale servant d’autel autour de laquelle ont été disposées plusieurs chaises. Un cimetière privé jouxte la plupart des temples, à moins qu’ils ne soient bâtis sur des cryptes souvent habitées de goules. Ces temples incarnent les trois centres d’intérêt de la déesse. 

Textes sacrés

  Le texte sacré d'Urgathoa est appelé "Servir votre faim", et est écrit par Dason, son premier Antipaladin.
Symbole sacré d'Urgathoa