Description générale
Le Naemid est la langue ancestrale de la culture
Nékhéarite, qui daterait de près de 3600 ans, et aurait été un cadeau de la déesse Naemah pour les mortels.
Aujourd'hui, elle est toujours utilisée dans une version parlée "moderne" (et de façon très limitée) au
Sultanat de Nékhéara. Ceux qui l'utilisent sont généralement des morts-vivants supérieurs vieux de plusieurs siècles, qui sont peu enclin à partager ce cadeau aux nouvelles générations.
On peut ainsi considérer plusieurs époques et particularités pour le Naemid :
- Le Naemid antique (de la période sous le joug de l'Empire Ajira jusqu'à la rébellion des Nékhéarites vers -2800) : principalement oral, la langue a laissé quelques signes écrits sur lesquels le Naemid s'est construit par la suite
- Le Naemid ancien (de la 1ère à la 4ème dynastie à la cinquième dyastie) : Les hiéroglyphe en Naemid s'organisent au début de la période, et la langue se développe en même temps que la croissance de l'ancien royaume
- Le Naemid moyen (de la 5ème à la 7ème dynastie de l'ancienne Nékhéara) : Les hiéroglyphe restent pratiquement inchangés, mais la langue évolue en fonction des régions. Le Naemid moyen est celui employé par la capitale et l'administration.
- Le Naemid classique (depuis l'exode de Nékhéara et la normalisation de la nécromancie) : les hiéroglyphe restent pratiquement inchangés, mais la langue évolue pour rassembler les particularismes locaux. Avec le temps, elle finit également par intégrer -malgré elle- des mots des cultures assujetties au Nékhéarites.
Un expert du Naemid pourra identifier la période d'un écrit à ses particularités écrites. Pour la langue, on ne trouve aujourd'hui pratiquement que des locuteurs du Naemid classique.
Le
Nékha est une langue dérivée du Naemid classique, et la langue vernaculaire du
Sultanat de Nékhéara.
Système d'écriture
L’écriture hiéroglyphique du Naemid est un système d'écriture figurative : les caractères qui la composent représentent en effet des objets divers — naturels ou produits manufacturés — tels que des plantes, des figures de dieux, d'animaux, etc.
On distingue traditionnellement trois catégories de signes :
- les signes-mots (ou idéogrammes), qui représentent un objet ou, par métonymie, une action
- les signes phonétiques (ou phonogrammes), qui notent un son
- les déterminatifs, signes « muets » qui indiquent le champ lexical auquel appartient le mot
On peut parfois trouver des hiéroglyphes linéaires : sous la forme de traits, le hiéroglyphe est simplifié mais reste reconnaissable. On retrouve ces symboles dans certains écrits, ou sur des supports ne permettant pas une grande finesse.
A l'époque actuelle, bon nombre d'écrits en Naemid font appel à cette méthode d'inscription linéaire plutôt qu'aux hiéroglyphes complets. Pour les monuments, seul les hiéroglyphes complets sont acceptés.
Le système d'écriture fait également appel aux cartouches pour permettre d'identifier le champ et la portée d'un message. Ce système est surtout employé pour les noms ou les incantations.
Les hiéroglyphes s'écrivent de droite à gauche, de gauche à droite ou de haut en bas, la direction usuelle étant de droite à gauche. Le lecteur, pour connaître le sens de lecture, doit considérer la direction dans laquelle sont tournés les hiéroglyphes asymétriques.
Inspiration
Egyptien ancien
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