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Vaudreuil-Soulanges

Guerre Franco-iroquoises

 

L'héritage des Compagnies Franche de la Marine

Créée en 1683, les soldats des Compagnies Franche de la Marine servent de troupes de garnisons dans les villes, ils garnissent également les nombreux forts des Pays d'En Haut, de l'Acadie, de la Baie James, des Grands-Lacs, de la Vallée de l'Ohio et jusqu'aux forts de la Louisiane. Une partie importante de ces soldats sont originaires
de France et y retournent après leur service, mais certains s'établissent dans la colonie et de nombreuses familles tirent leur héritage de ces derniers sans compter que les Compagnies Franches recrutent également parmi les hommes de la Nouvelle-France et un grand nombre connaîtrons une carrière impressionnante, deviendront Chevalier de Saint-Louis et feront naître une aristocratie coloniale en Nouvelle-France. De plus, les troupes de la Marine participeront aux guerres coloniales à partir des Guerres Franco-iroquoises jusqu'à la Guerre de 7ans et plusieurs compagnies, soldats et officiers se démarqueront lors de nombreuses batailles qui jalonnent notre histoire.     Officiers des Compagnies Franches natif de Vaudreuil-Soulanges  
  • Joseph Dominique Emmanuel Lemoyne de Longueuil
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    Guerre de 7 ans

     

    Bataille de Fort Necessity

    Le commandant de Fort Duquesne confit le commandement d'une expédition punitive forte de plus de 500 hommes à l'officier Louis Coulon-de-Viliers dont le frère, en mission diplomatique, a été tué par une troupe commandée par Georges Washington. Les troupes de Washington se sont retranchés dans un fort de fortune construit à la hâte, anticipant l'arrivée des français. Les forces françaises, fortement supérieure en nombre, sortent victorieux de l'affrontement contre les anglais et capturent Georges Washington et lui demande d'écrire une lettre admettant le crime qu'il a commis à l'endroit de la mission diplomatique française.

    Soldat de Vaudreuil-Soulanges ayant participé à cette bataille
  • Lemoyne de Longueuil, Joseph Dominique Emmanuel
  • Bataille de la Monongahela

    Il s'agit d'une cuisante défaite anglaise infligée par une armée française 5 fois inférieure en nombre qui réussi à surprendre une armée anglaise forte d'environ 2000 hommes. La bataille se déroule près de Fort Duquenes (aujourd'hui Pittsburgh) le long de la rivière Monongahela le 9 juillet 1755. Daniel-Hyacinthe Liénard-de-Beaujeau, un officier montréalais des Compagnies Franches de la Marine tend un piège aux anglais en bloquant leur progression grâce à des troupes régulières qui verouille la seule route forestière qu'emprunte une longue colonne anglaise pendant que les miliciens et les alliés des premières nations fauchent les anglais en tirant des flancs, protégés dans les bois. Les anglais y perdent 1000 hommes, les français 30.

    Soldat de Vaudreuil-Soulange ayant participé à cette bataille
  • Lemoyne de Longueuil, Joseph Dominique Emmanuel
  • Bataille de Fort Carillon

    Été 1758, une armée anglaise forte de plus de 15 000 hommes tentent de marche vers le nord dans le but de bousculer le dispositif français de la Vallée de l'Ohio. Ceux-ci sont accueillis par Montcalm avec une armée d'environ 3000 soldats. Les français obtiendront une victoire éclatante en repoussant une armée plusieurs fois supérieures en nombres et en infligeant des pertes très sévères aux anglais. Durant la bataille, afin de donner
    du courage à ses soldats, Montcalm passe à cheval devant ses troupes en brandissant un drapeau qui sera baptisé ''Bannière de Carillon'', celle-ci serait à l'origine du drapeau du Québec.
      Soldat de Vaudreuil-Soulanges ayant participé à cette bataille
  • Lemoyne de Longueuil, Joseph Dominique Emmanuel
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    Bataille des Plaines d'Abraham

      La bataille des Plaines d'Abraham est l'une des batailles les plus meurtrières de la guerre de 7 ans et une défaite crève coeur pour la Nouvelle-France qui voit les anglais prendre possession de Québec, capitale de la colonie, suite à cette bataille. Celle-ci se déroule en matinée du 13 septembre 1759 sur les Plaines d'Abraham, à Québec après une longue campagne de plusieurs mois menés par Wolfe au cours de laquelle plusieurs de ses tentatives de prendre la ville se sont soldées par un échec. Avant de devoir définitivement lever les voiles vers l'Angleterre pour éviter que ses navires ne se retrouvent prisonniers des glaces du St-Laurent, Wolfe tente une ultime manoeuvre audacieuse en faisant monter troupes et canons par l'anse au foulon durant la nuit et surprendre les français au petit matin. De Montcalm dont les troupes se trouvent pour la plupart à Beauport afin de couvrir la Baie apprend la nouvelle et doit faire monter ses troupes jusque devant la citadelle de Québec. Les combats s'engagent et les premiers assauts sont fatals pour les français qui sont fauchés par le feu bien réglé des anglais qui repoussent les français des plaines et engagent des combats dans la ville.   En plus des soldats réguliers français, de nombreux soldats des compagnies franches de la marine et des milices combattent à cette bataille et ceux-ci sont natifs de plusieurs villes et villages québécoises.     Combattant natif d'ici  
  • Joseph Dominique Emmanuel Lemoyne de Longueuil
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    Bataille de Sainte-Foy

      Après la chute de Québec suite à la bataille des Plaines d'Abraham, les français se réorganisent à Montréal et espèrent recevoir des renforts afin de reprendre le Momentum de la guerre. C'est ainsi que Lévis quitte Montréal à la tête d'une armée forte de 7 000 hommes avec pour objectif de reprendre Québec. Les troupes britanniques commandées par Murray en garnison à Québec et fortes de 3400 soldats combattront les troupes françaises sur le Chemin Ste-Foy qui donnera son nom à la bataille. Celle-ci fait plus de victime que la bataille des Plaine d'Abraham, 1104 du côté anglais et 833 du côté français et se solda par une victoire française. Après cette victoire, Lévis amorça le siège de Québec et attendit les renforts venu de la métropole, mais ce fut des navires anglais qui se présentèrent les premiers sur le St-Laurent, forçant Lévis à retraiter vers Montréal.   Combattant natif d'ici  
  • Joseph Dominique Emmanuel Lemoyne de Longueuil, blessé lors de la bataille
  • Lajeunesse, Jean, blessé lors de la bataille, il meurt des suites de ses blessures.
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    Deuxième guerre mondiale

     

    Campagne de Normandie

     
    Cette campagne s'amorce avec le débarquement de Normandie le 6 juin 1944 et prendra fin le 29 août de la même année avec notamment la prise des villes de Caen et Cherbourg, consolidant ainsi la tête de pont allié en France qui servira de tremplin pour la libération de tout ce pays et de l'Europe de l'ouest par les alliés.
        Le débarquement de Normandie qui est le coup d'envoi de cette campagne est la bataille emblématique de cette campagne qui voit débarquer sur les côtes normandes principalement des soldats américains, britanniques et canadiens, mais également un contingent de soldats français et polonais, devant des défenses allemandes solides et les alliés réussissent à prendre les plages au prix de lourdes pertes; mais les combats qui suivront seront encore plus meurtrier. Du beaucage normand à la bataille de Caen; les défenseurs allemands s'accrochent au terrain et chaque avancée alliée se fait au prix de pertes sévères. La supériorité aérienne des alliés sera un atout sérieux afin de remporter cette campagne permettant d'appuyer les offensives au sol, de couper les lignes de ravitaillement allemande et de rendre tout mouvement de leurs troupes périlleux. Ce théâtre d'opération sera également terni par la mort de dizaines de milliers de civils français dans les bombardements de leurs villes par les alliés, mais également par des crimes de guerres perpétrés par des soldats SS, notamment en exécutant des dizaines de soldats canadiens faits prisonniers; les alliés se vengeront en perpétrant eux aussi des crimes de guerre.   Lors de cette campagne, plus de 400 000 soldats alliés, soldats des forces de l'axe et civils français perdent la vie. Cette bataille terrible, mais cruciale dans la guerre verra un grand nombre de soldats québécois y prendre part, le Régiment de la Chaudière sera présent du jour du débarquement jusqu'à la toute fin de la campagne; et le régiment sera rejoint par le Régiment de Maisonneuve, le Régiment de Trois-Rivières et les Fusiliers de Sherbrooke et ce sera également le baptême du feu du désormais célèbre Léo Major.   Soldat de Vaudreuil ayant participé à cette campagne  
  • La Ramee, Joseph Roger tué durant cette campagne
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    Sources

     
  • Mémorial virtuel de guerre du Canada; Anciens Combattants Canada; https://www.veterans.gc.ca/fra/remembrance/memorials/canadian-virtual-war-memorial
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