1649-50: Destruction de la huronnie

Avant 1649, les Hurons-Wendats occupaient un territoire enclavé entre la baie Georgienne (lac Huron) et le lac Simcoe dans l’actuelle province de l’Ontario. Quatre nations sédentaires y étaient regroupées en confédération : les Attignaouantans, les Attigneenongnahacs, les Arendahronons et les Tohotaenrats.
Comme ils vivaient au cœur du réseau commercial des Grands Lacs, les Hurons-Wendats sont rapidement devenus les principaux alliés et fournisseurs de fourrures des Français dans la région. Les Jésuites y ont fondé plusieurs missions, dont la principale était Sainte-Marie-des-Hurons. L’intensification des contacts entre Hurons-Wendats et Européens a provoqué des épidémies qui, de 1634 à 1640, ont entraîné la mort de plus de la moitié du peuple huron-wendat, qui comptait auparavant plus de 20 000 personnes réparties dans une vingtaine de villages.
Dès 1648, la confédération huronne subit les attaques répétées des Iroquois. Deux ans plus tard, elle est complètement décimée. Les survivants n’ont d’autre choix que de quitter leur territoire ancestral, soit en se joignant aux Iroquois, soit en se réfugiant à l’ouest des Grands Lacs. D’autres émigrent vers la vallée du Saint-Laurent, qui accueille les convertis au christianisme. Aujourd’hui, les Hurons-Wendats du village de Lorette en sont les descendants. ^{- Bibliothèque d'Archives nationale du Québec}

Source

Bibliothèque d'Archives nationale du Québec, Destruction de la Huronie par les Iroquois, https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/evenements/ldt-896

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1608-1701: Guerres Franco-iroquoises