Khanat Khergit
La tribut Turque des Khergits et les guerriers Mangudaï de Genghis Khan se sont alliés autour de 1204 environ, devenant ainsi la première tribut Mongole du gigantesque Khanat de Genghis Khan a entrer en contact avec la chrétienté. Et l'on sait désormais avec certitude que les trente mille hommes qui suivaient le Khan Sanjak ne sont que l'avant garde de sa gigantesque armée. Cette dernière déferlera bientôt sur les Royaumes d'Avlägsen, et ses peuples craignent ainsi de subir le sort qui fut réservée à la lointaine Cathay. Pour autant, pour l'heure les Mongols ont fort à faire avec les tributs orcques qui peuplent les montagnes de la steppe. Chassés depuis le huitième siècle avant Jésus-Christ dans cette région par les Celtes, les guerriers orcs ont en effet toujours constitué une menace pour les populations d'Avlägsen. Mais désormais, ils sont enlisés dans une guerre permanente contre les Mongols. Et ces derniers ont le dessus. Le Khanat Khergit de Sanjak Fregen est, pour autant, un exemple en matière d'assimilation de populations. Ainsi, les orcs et leurs cousins divers et variés étant une société très divisée, de nombreux seigneurs et chefs de guerre orcs, ont rejoint les troupes du Khan et juré allégeance à ce dernier, devenant ainsi des Beg et Atabeg de sa horde. Cependant, les combats continuent et la Horde Mongole est ainsi une menace qui semble distante pour beaucoup de monarques et de suzerains Avlägseniens.
Le vaste désert, et la steppe qui couvre cette partie du monde est néanmoins peu fertile et manque de ressources. Les Mongols comme les orcs vivent de l'élevage de leurs troupeaux et du commerce avec le reste de l'Empire Mongol, du passage des caravanes Persanes, Silènides et Achérides. Culturellement, l'association des cultures orques et mongole est facilitée par leur proximité relative. Les deux peuples ont en effet la même logique de nomadisme, à ceci prêt que les turcs ont toujours nomadisé dans les plaines tandis que les Orcs favorisent la montagne. Mais les mêmes codes sociaux s'appliquent globalement et la même hiérarchie régit la société. Cette proximité est entre autre liée au fait que les orcs vivaient déjà de nombreux contacts avec les turcs.
Structure
Le Khanat se divise en une multitude de clans et de tribus de taille variable, n'ayant à priori aucun lien entre eux sinon leur mode de vie et leur langue. Ces tribus sont en général gouverné par un chef de tribu, lequel a prêté allégeance au Grand Khan : Sanjak Fregen. Ce dernier est cependant également le vassal de Temujin, et n'agit donc en Avlägsen que comme le satrape d'un Empire bien plus vaste.
Les chefs de clans reçoivent ensuite un titre de noblesse en fonction de la taille de leur tribu. Les plus forts et les plus puissants d'entre eux peuvent ainsi hériter du titre de Khan, bien qu'il n'en existe que trois, à l'heure actuelle, au sein de la horde. Les autres deviendront soit Beg pour les petites tribus, et de temps à autre Atabeg pour les tribus plus nombreuses. Certaines alliances de tribus, quoique trop faible pour offrir un titre de Khan a leur chef, se voient également parfois attribuer le titre de Noyan.
Ces titres ne sont cependant que des marques de prestige, et n'imposent en réalité aucune hierarchie entre les seigneurs khergits, et aucune forme de préséance de l'un ou l'autre à l'exception des Khans, qui secondent les grands Khans et ne sauraient être comparés aux autres nobles du Khanat. Tout les autres sont traités à égalité. Et a vrai dire, il est fréquent qu'ils soient tout simplement appelés "Beg" (chef de tribu/de clan), même si leur titre leur donne le droit à une dénomination plus prestigieuse.
Toutefois, le chef de la tribu ne dispose en réalité d'aucun véritable pouvoir temporel ou spirituel : les Khergits sont un peuple de nomades, et un peuple libre. On ne leur impose rien qu'ils n'aient pas déjà décidé par eux-mêmes. Et le rôle du Beg se limite donc bien souvent à arbitrer les conflits, déclarer la guerre, et faire la paix. Chaque tribu choisit en outre elle-même la manière dont elle nomme son Beg, et bien souvent, il s'agit d'une élection par acclamation. C'est à dire que les candidats adressent un discours aux chefs de tribu, afin de leur expliquer pourquoi il est le meilleur choix, et le candidat qui reçoit le plus d'acclamations, les plus fortes, devient alors Beg.
La tribu est ensuite organisée selon une logique patriarcale forte : les hommes, guerriers et marchands ont la préséance sur tout, et chaque famille envoie le chef de sa maisonnée (généralement l'aînée, ou le meilleur guerrier) pour siéger au conseil de la tribu et soutenir et assister le Bey dans la gestion des affaires quotidiennes. C'est en réalité ce conseil qui détient les pouvoirs les plus importants. Il décide des itinéraires de migrations, des relations diplomatiques et des partenariats commerciaux de la tribu, mais il ne dispose d'aucun financement de quelque nature que ce soit. Chaque famille gère ses biens comme elle l'entend, et administre ses troupeaux comme elle le souhaite.
Quand la Horde part en guerre, le Grand Khan envoie donc des émissaires dans chaque tribu et plaide la cause du conflit auprès des chefs de tribu. L'acceptation d'une tribu de rejoindre ou non l'armée du Khan est souvent soumise à l'octroi de faveurs et d'assistances entre alliés. Hors, les Khergits sont connus pour une chose : ils n'ont pas besoin de grand chose. Ces faveurs sont donc souvent tout simplement des assistances et des guerres entre tribus. Pour cette raison, le rassemblement de l'armée du Khan est souvent un processus long, qui dure plusieurs années et peut parfois s'interrompre brutalement à la faveur de la mort d'un Khan.
En effet, le Khan n'est pas vraiment un chef comme les autres. Il ne connaît pas de succession, pas d'élection ni de loi qui justifient véritablement l'existence d'un quelconque Royaume. Le Khan est tout simplement un chef de tribu qui a accumulé de nombreuses faveurs auprès d'autres, ou une puissance militaire importante, ou encore un prestige importants qui fait que nombre de Beg lui accordent leur confiance. Mais hormis cela, c'est un Beg comme les autres. Et sa tribu n'est peut-être même pas la plus nombreuse et la plus forte des Steppes Khergits et Ankardines.
Pour toute ces raisons, le Khanat Khergit fait donc figure de force imprévisible et difficile à contrôler au nord du Royaume. Prompt à partir en guerre, ses expéditions peuvent avorter avant même de quitter ses frontières, ou au contraire, se transformer en une marée dévastatrice qui culbutera tout sur son passage ...
Ressources
Il est extrêmement difficile d'estimer les biens du Khanat, de même que ses forces militaires. Au total, on pense que la population du-dit Khanat n'excède pas un million, voire même un demi-million d'habitants, mais du fait de son organisation sociale particulière, on considère aussi bien souvent qu'un cinquième de cette population peut être considérée comme des guerriers qui rejoindront les armées du Khan, en sachant toutefois que Sanjak Fregen n'est jamais parvenu à mobiliser l'ensemble des tribus Khergits sous sa bannière, quelque soit la campagne ...
Quand aux richesses économiques et financières du Khanat, elles sont encore plus difficile à estimer : les Khergits n'ont pas d'argent, et n'en ont pas besoin. Mais ils apprécient l'art, les tissus de luxe et les biens précieux. Et bien souvent, ils en détiennent beaucoup, qu'ils les aient obtenu grâce au pillage ou au commerce. Le troc restant cependant le système économique principal du Khanat, on ne peut toutefois estimer la valeur de leurs biens étant donné qu'elle varie énormément en fonction de leurs besoins du moment ...
Histoire
Le Khanat Khergit dans son organisation actuelle est assez jeune. Née il y a une trentaine d'années environ, lorsque Sanjak Kaigen, le père de Sanjak Fregen débarqua dans les steppes, loin au nord d'Avlägsen, il fut unifié sous l'égide de ce nouveau Khan et de sa tribu, les Khergits. Les peuples turbophones de la région entreprirent alors de s'allier à Temujin dès l'instant ou celui initia sa conquête de la Mongolie. Ce fut Sanjak Fregen qui conduisit les Khergits au sud, et envahit les steppes du nord avec toute sa horde. Il rencontra toutefois une résistance bien supérieure à celle que connut Temujin en asie. Les orcs se montrèrent en effet des adversaires coriaces, et aujourd'hui encore dans les steppes, nombre de ces créatures que les khergits ont fini par respecter, continuent de s'opposer à la progression des khergits, et de résister comme ils le peuvent. Beaucoup on néanmoins aussi intégrer le Khanat.
Il y a onze ans, Sanjak Fregen décida cependant qu'il était temps pour les Khergits de franchir les montagnes et de migrer au sud. Ils débarquèrent donc dans le Comté de Darenig et mirent la cité à sac, déclenchant la croisade des Darenigeois, pendant laquelle ils furent confronté aux Daniens pour la première fois. Hélas pour eux, ces derniers se montrèrent des adversaires redoutables, et si les Elfes blancs de Narendale n'avait pas trahi les Daniens, il est probable que la conquête des Khergits aurait été arrêtée net par la croisade. Heureusement pour Sanjak Fregen, il ne connut que trois défaites (certes catastrophiques, mais insuffisante pour infliger un coup d'arrêt définitif à sa horde), et abandonna finalement les elfes à leur sort.
Aujourd'hui, la horde se reconstitue, les tributs se font plus nombreuses, et les orcs moins gênants à mesure que les khergits les intègrent progressivement au Khanat. Bientôt, Sanjak Fregen aura à nouveau une armée capable d'imposer sa loi au nord d'Avlägsen. Et là, les chrétiens du sud n'auront qu'à bien se tenir ...
Démographie et Population
Bien que militairement redoutable, on estime que la horde de Sanjak Fregen n'excède pas le million d'individu. On y trouve principalement des humains, d'origine turc et de langue égale, mais aussi un nombre croissant d'orcs et de demi-orcs à mesure que les beg et atabeg autochtones ploient le genoux devant les conquérants khergits. En dépit de cette population peu nombreuse, le caractère nomade et insaisissable des hommes de Sanjak Fregen en fait une menace de taille pour les Royaumes Daniens, Valiens et Narendalais.
Niveau Technologique
A l'image des Mongols, dont ils sont très proches, les Khergits disposent de très grandes connaissances en matière de Poliorcétique. S'ils ne savent pas encore se servir d'armes à feu, leur commerce avec les gnomes leur donne néanmoins accès à d'importantes quantités de feu grégeois et de poudre noire, deux armes dont ils abusent au combat lorsque vient le temps du siège. A ce jour, tout les sièges conduits par les Khergits ont invariablement été considérés comme extrêmement rapides et expéditifs, et se sont toujours soldés par la défaite des défenseurs ...
Hélas pour ces derniers, on ignore encore comment stopper une armée d'invasion khergit : entre leurs tactiques parthes sur le champ de bataille, leurs connaissances du siège, et l'absence de toute cible à attaquer sur un champ de bataille, ils sont une menace terrible qui plane sur tout les Royaumes du Nord.
Relations Extérieures
Le Khanat entretient des relations très amicales avec la République de Stormgard, laquelle est en fait un débouché commercial majeure pour de nombreuses tribus. Et comme le Khanat occupe les principales routes commerciales terrestres avec l'eurasie, et protège les caravanes gnomes, ces derniers se montrent tout aussi amicaux avec les khergits. En revanche, ses relations sont totalement inexistantes avec les peuples situés au sud des montagnes de brume. Si pendant un temps, ils furent de bons amis des Aumontois, notamment avant la formation de la horde, les Khergits considèrent désormais le duché comme une proie parmi d'autres ...
Commerce et Transport
Les Khergits ne produisant que peu de chose réellement exportables par eux-mêmes, leur commerce est très dynamique. Ils importent ainsi de nombreuses denrées européennes et les exportent en Avlägsen, et font de même dans l'autre sens. Leur position géographique, au contact des deux continents, fait d'eux le principal lien entre eux. Et ils tirent des revenus substantiels de ce commerce.
Infrastructure
Hormis la route des cendres (appelée ainsi car elle traverse une chaîne montagneuse et volcanique loin au nord de Stromgard), le Khanat ne dispose d'aucune réelle infrastructure, et son territoire est un vaste désert en friche. Cela rend toute invasion difficile et toute attaque contre eux extrêmement complexe du fait de l'hostilité du territoire. La route en elle-même est néanmoins patrouillé par plusieurs tribus, qui se louent comme mercenaires auprès des caravanes gnomes ... Elle n'est toutefois guère plus qu'une piste de sable agrémentée de quelques caravansérails aux mains des gnomes ...
Date de Fondation
1204
Type
Geopolitical, Nomadic tribe
Capitale
Gentilé
Khergits
Chef
Système Gouvernemental
Tribalism
Structure de Pouvoir
Feudal state
Système Économique
Barter system
Religion d'état
Organismes Subsidiaires
Territoires Contrôlés
Nations Voisines
Membres Notoires
Ethnies associées
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