Succubes

Anthony Orta

Extrait de " L’art de la mort ".
" ... cette époque où l'observation de cette meute de loup m'avais beaucoup appris. Je pense que c'est à ce jeune âge que j'ai développé le gout de la chasse. En tout cas voilà pourquoi je ne dirait rien sur le loup.
Les succubes ! Ça c'est un vrai danger ! Je préfère mille fois la perspective d'un duel contre une Guivre verte que d'avoir à faire à ce genre d'engeances... La première fois où j'ai eu affaires à ces servitrices démoniaques d'Astria la Négatrice, c'était dans le comté de Montenuit. La femme d'un seigneur (je crois qu'il s'appelait Ciacaar Villem) m'avait contacté alors que je résidais dans une auberge de son domaine. Elle prétendait que son mari était possédé par un démon car il se livrait à des orgies à peines cachées alors que c'était d'ordinaire un homme vénérant Ilmater. Elle disait aussi qu'il commençait à s'en prendre à ses gens, avait des excès de colère et de subites dépressions et fatigues. J'allais lui dire que pour moi ce comportement était tout à fait normal pour un nobliaux mais elle ajouta quelque chose qui ne laissa plus place au doute ; il passait toute ses nuits dans une petite pièce ou se trouvait un miroir noir et des odeurs nauséabondes sentant le persil. Je sus à ce moment-là qu'une succube était à l'origine de l'affaire et contrôlait l'esprit de ce Ciacaar.
Durant une de ses orgies, je fut mené à la pièce personnelle du seigneur. En effet, l'odeur de persil venait d'encens à base de jusquiame noire, une plante toxique provoquant des hallucinations, que je m'enpressait d'enlever et je fit installer des bouquet de pivoines un peu partout (la pivoine ayant un fort pouvoir de protection contre les Fiélons et symbolisant l'amour pur, tout l'inverse d'un amour de succube). Ne regardez surtout pas dans le miroir noir, car vous seriez envoûté aussi et ne le brisez surtout pas avant d'avoir coupé le lien psychique entre la succube et sa cible. Pour que vous compreniez, les Fiélons tentent par tous les moyens de venir dans notre plan matériel. La succube charme un mâle par ce miroir noir (si elle est dans son plan d'origine, sinon par un simple baiser si elle est déjà dans notre plan), elle se nourit ensuite des pensées et pulsions sexuelles du pauvre bougre qu'elle à envoûtée.
J'attendis que Ciacaar Villem revienne dans cette pièce et lorsqu’il tomba sur moi, je l’assommais d'un coup sur la nuque et l’enchaîna au mur. Je mis un pendentif en tantalite sur le torse de Ciacaar (la tantalite coupe le lien mental entre une cible et une succube ou un Vampire) et attendit la nuit. A peine avais-je rompu le lien mental avec Ciacaar, la succube s'adressa à moi par des murmures agressifs qui résonnait dans toute la pièce ou au travers de Ciacaar. Ne répondez surtout pas ! La nuit sera très éprouvante pour vous car la succube va tenter par tous les moyens de vous charmer, mais si vous ne lui parlez à AUCUN moment, vous serez avantagé pour résister à ses charmes. Une fois la nuit passé, le lien avec la cible est coupé. Je libérais Ciacaar qui était extrêmement faible et m'enfermais dans la pièce avec la chaîne. Une succube peut se métamorphoser en n'importe quoi ou n'importe qui, donc enfermé dans un endroit clôt, butez tout ce que vous verrez.
Pour combattre une succube, vous devez absolument découvrir son nom. Pour cela, adressez-vous à un dieu bienfaisant (de préférence Sillybir ou Ilmater) à haute voix. Pas le moment de chipoter si vous vénérez un autre dieu ou si vous ne vénérez aucun dieu (comme moi), l'important c'est que la succube entende la prière où vous lui ordonnez de vous dire son nom. Par défi, elle vous le révélera, présumant de la supériorité de son Prince Démon. Une fois que j'eu son nom, je le prononçait à haute voix et fut immunisé à ses charmes. Je put enfin regarder le miroir noir où je vit la succube me regardant avec haine, son plan infernal derrière elle. Je brisait le miroir, la faisant entrer dans notre plan matérielle et la combattis. Une fois protégé de son charme, il m'eut suffit d'éviter ses griffes (elle ne put s'envoler car nous étions dans une pièce fermée, mais appliquez la tactique des Harpies si jamais vous êtes dans un espace ouvert).
Une fois morte, Ciacaar Villem put se remettre vite de son état et je fut grassement payé. Je n'ai plus travailler pendant plus de six mois..."
Vynian Dreslard, « L’art de la mort, Vol. 2 ».