La bataille du bout du monde (la deuxième vague) Military Conflict in Abrasia0 | World Anvil

La bataille du bout du monde (la deuxième vague)

Ça promettait d'être une vrai journée de merde... La pluie me tombait sur la gueule depuis maintenant trois jours, pas moyen d'échapper à la flotte qui s'infiltrait dans nos tentes de merde. Si on savait ce qui s’apprêtait à nous tomber sur le coin de la trogne on aurait pas autant râlé et on aurait profité. On aurait passé la journée en slibard à danser et à chanter, on se serait taper un gueuleton digne de sa majesté et je serais passé voir la douce Corine au bordel de la forteresse. C'est toujours comme ça la guerre, on râle quand on l'attend et on la regrette quand elle est finie, pour ceux qui peuvent... J'ai connus un connard de la quatrième qui disait souvent que la guerre c'est comme une pute; ça coûte cher, c'est chiant et on est toujours mieux sapé en y allant qu'en en revenant. Seulement lui, la guerre il en est jamais revenu. Un Orc lui a écrasé la tète avec un gourdin et c'est servit de son cadavre comme d'un projectile de siège. Bref, qui fait trop le malin, prend un coup de gourdin. Bon je m'égare, revenons à la bataille.   J'étais à l'époque un tringlot de deuxième classe (et ouais mesdames) et pas dans n'importe quelle unité, les les Gorfaleurs mes demoiselles ! Alors je sais, on nous a collé une réputation de salopards tortionnaires mais on la mérite pas vraiment. On exécute les ordres, tous les ordres, et méticuleusement. On essaie de mettre du cœur à la tache, apporté notre petite pierre à l'édifice, et immédiatement on nous considère comme des sous races. Alors oui, le bon Irka et ses prédécesseurs nous ont pas mal utilisé pour remettre des pécores dans le droit chemin. N’empêche que les péquenots quand ils ont deux mille peaux vertes qui leurs déboulent sur le râble, ils sont bien content de voir nos bannières. Des professionnels, organisés, disciplinés et un bien consciencieux (mot compte triple, vous noterez dans le rapport) et bah ça se trouve plus si facilement, il en court plus la rue. Je palabre, revenons à notre sujet.   Ça allait être une vrai journée de merde tout ça tout ça... De mon camp on pouvait voir la forteresse de bout du monde se dessiner en haut des falaise, ça offrait une belle vue au commandement. Des pauvres lascars se tapaient des allers-retours entre la plage et la citadelle pour faire circuler les ordres dans un bordel continu. Des ordres, ça il y en avait ; "fortifier moi la plage, creusez des fossés, faites passer le régiment des vaillants-cœurs devant les bouseux, déplacez vos colonnes à l'ouest, organisez des patrouilles de long des routes" un vrai bordel. Faut dire que les commandants ils avaient du boulots. Organiser une troupe aussi disparate ça devait pas être du gâteau. Entre les armées régulières du royaumes, les diverses bandes de mercenaires, les bouseux, les nomades venus en renforts, les quelques nains qui savent pas se qu'ils foutent là, les paladins de plein de coteries, les prêtres (qui au passage essaient de faire de nouveau adeptes, comme si c'était le moment) et les divers magiciens (on en reparlera de ces prestidigitateurs de mes deux) bah c’est évidemment le grand n'importe quoi.   Les gus qu'on attendait c'était pas des rigolos non plus. La première vague, débarquée dans le nord, nous avait mis une sacrée branlée. Les gus qui en étaient revenu nous racontaient pas que des belles histoires. Les nordistes avaient bien morflés, tant pis pour leurs gueules, j'ai jamais supporté le nord, il y fait trop chaud, des oreilles pointues peuvent débarquer à tout moment et les femmes y sont laides comme des Vachemouths. Les bridés se sont tranquillement installés dans la partie septentrionale et on commencé à s'y faire un petit nid douillet. Des vacances au soleil en somme. En tout cas, ça à l'air des avoir bien ramolli. Ils font pas signe de vouloir descendre plus au sud. On se préparait à les accueillir façon les Gorfaleurs sauce piquante vers Emésir, une sorte de fête traditionnelle locale à base de piques dans la gueule supplément baliste, mais la royale nous annonce qu'un vaisseau éclaireur à repéré une force prête à débouler sur nos arrières. Evidemment quand il s'agit de délivrer les bonnes nouvelles, les rats des mers sont fortiches. Ni une ni deux le Irka, il nous envoie crapahuter au sud avec en prime un changement de commandement. Bim, bam, boum, vous avancez de 300 kilomètres, ne passez pas par la case Erionth, ne touchez pas votre solde et nous voilà à glander sur une plage en attendant l'ennemis.   Combien on était ? Difficile à dire, les corps d'armée mobilisés dans le sud devaient atteindre les sept milles péons. Les Gorfaleurs, encore frais en jambes, on était dans les deux milles, les Khans nous avaient bien envoyé trois milles pousse-cailloux histoire de faire semblant que les anciennes alliances, ils en avaient quelque chose à foutre. Les divers paladins et guignols devaient atteindre des deux cent à trois cent hommes et on avait peut être deux trois milles mercenaires pour nous accompagner dont des sérieux et des branquignols. A ça on pouvait rajouter les cinq milles bouseux qu'on avait tiré de [Salendys et auxquels ont avait promis le pardon et une solde équivalent à un an de revenu contre le port d'un casque et un pieux. Le roi avait ptet paru généreux sur le moment mais comme ces branleurs étaient pas destinés à revenir, il s'engageait pas beaucoup. A tout ça on peut ajouter la royale, mais aucune idée du nombre de sous-merdes qui peuvent se cacher sur un navire.   Combien ils étaient ? Trop, et trop bien armés. On le savait au vu des dires des gars du nord mais on se laissait bercer par les promesse des officiers. En même temps on aurait du flairer l'étron quand ils nous ont vendu un nouveau Forgeside. Ça s'était quand même pas bien passé pour le mec en question à l'époque, le gus est pas resté dans les anales pour sa longévité.   Bref, je tapais le carton avec les collègues quand le nouveau est venu nous faire le topo. Le général Arken Tabor en charge des Gorfaleurs venait d'être re-parachuté à son poste, privilège de légende vivante, et avait réorganisé les officiers. Le jeune gus avait l'air sévère mais pas franchement endurci. On dit qu'avec le général ils étaient à Saline au moment de la première vague donc déjà il avait le droit à un minimum de respect pour en être revenu avec tous ses membres. Par contre ses oreilles légèrement pointues inspiraient pas franchement la confiance aux camarades qui avaient plutôt l'habitude de poutrer des Elfes noirs.   Le plan était globalement simple, on les laissé débarquer sous un déluge de flèches, en signe de bienvenue, puis on les repoussaient à la mer pendant que la royale leur rentrait dedans. C'est bien, même de dernier des glandus peut comprendre le principe. Le nouveau nous a expliqué ce que les renseignements avaient appris de la débâcle de Saline; des armures extrêmement résistantes et des armes toutes plus incroyables les unes que les autres, des navires qui crachent du feu, des ennemis quasiment impossibles à démoraliser et une fâcheuse habitude de ne pas faire de prisonniers (vrai ou pas, ça aura au moins le mérite d’empêcher les bouseux de se rendre après le premier sang). Il nous restait plus qu'à nous reposer en attendant l'arrivage de touristes boréaux prévu à la tombée de la nuit.   Les bleusailles trépignent d'impatience au début du combat, le lascar aguerri, lui, sait piquer un roupillon même dans les situations de stress les plus intenses. J'ai donc profité de mon après-midi pour rattraper les dernières soirées passées à enchaîner les brocs de vodka locale. Les premiers signes d'agitation suffirent pour réveiller la princesse. La nuit était tombée et une bonne partie des unités étaient sur leur trente et un. De notre position je pouvais voir la plage et les rangées d'archets sous tension. Les bouseux et leurs cures dents étaient organisés tant bien que mal par leurs officiers qui leurs beuglaient des ordres en espérant que saturer leur cerveau de commandes incohérentes les empêcheraient de trop cogiter sur leur nouveau statut de chair à canon.   Avec la nuit sans lune vint le silence, l'attente anxieuse du moindre signe des gars d'en face. On a alors commencé à voir des lumières apparaître à l'horizon. Faut croire que les marsouins c'étaient pas trop foirés dans leurs calculs. Le général, à commencé à passer parmi nous pour nous encourager, il allait rester galérer avec nous. Un chic type. Il commença à taper la discute avec son protégé, notre capitaine. Le nouveau avait pas l'air trop tendu, c'est bien, qu'il commence pas à nous demander n'importe quoi quand ça commence à chauffer.   Les lumières se sont fait plus visible et on pouvait maintenant avoir un avant goût de la fiente qu'on allait avoir pour le souper. Ils étaient nombreux ces saligots. Ils répondaient à notre provocation en nous fonçant droit dessus, là ou on les attendait. Bonne idée, à plusieurs, la fête est meilleur. On a commencé à pouvoir distinguer leurs couleurs et les têtes de dragons sculptées sur les bateau de l'Armada. Les plus grands rafiots étaient équipées d'armes de sièges et on sentait tous qu'on allait regretter la flotte quand cette pluie là allait nous tomber sur la mouise. Heureusement on leur avait prévu de quoi leur retourner la politesse et les mangonneaux et balistes chargés derrière nous attestaient de la qualité de l'hospitalité Abrasienne.   Ça a commencé. On nous avait annoncé la couleur mais franchement des projectiles qui explosent à atterrissage, ça fait toujours son petit effet. Les Gnomes et les Nains auraient été impressionnés par l'arsenal que les gars d'en face ont déployés. Ça pétait de partout sur la plage et les bouseux paniqués se prenaient des coups de leurs officiers les adjoignant à rester en formation. Heureusement pour les rebus, on s'y attendait et les dispositions étaient suffisamment larges pour éviter les catastrophes mais une bonne centaine de bouseux ont pu directement rejoindre leurs créateurs sans même voir à quoi nos invités ressemblaient. Alors que les barges ennemies approchaient des plages, la royale a déboulée sur les vaisseaux arrière de nos assaillants histoire de rappeler que se balader sur nos côtes c'est moyennement apprécié. Jusque là, on était dans le domaine du prévisible, du plan sans accrocs. On a été un peu plus surpris quand depuis l'avant des barges, des projectiles explosifs sont venu percuter notre comité d’accueil. On c'est pas laissé démonter et on a offerts nos plus beaux tirs d'engins et démonstrations d'archets en cadeau.   Puis les barges sont arrivées près des plages et les deux portes latérales en acier ornés se sont ouvertes. Des courageux se sont précipité pour organiser un accueil chaleureux mais les proues à tête de dragons leurs ont gerbés des flammes à la gueule. Et là, la fête a commencé. On appris, plus tard, que les premiers arrivés constituaient les troupes de choc impériales. Bardés de fer, des soldats colossaux sont tombés sur les plagistes désenchantés. Pour nos amis bleusailles, le choc était rude. Ces monstres de fer s'en branlaient de nos flèches et découpait du vaurien de [Salendys comme si c'était du beurre. Les balistes ont commencé un travail de proximité méticuleux mais ça allait pas permettre aux premières lignes de tenir. D’ailleurs on sentait que nos ingénieurs les considéraient plus vraiment dans leurs calculs et faisaient peu d’efforts pour distinguer amis et ennemis (un classique des mêlées).   Un nouveau round de barges est arrivée sur la plage, déversant des troupes plus conventionnelles par milliers. Là, notre commandement c'est dit que ça serait pas mal de mettre à profit des unités qui savent vraiment se battre si on voulait avoir une chance que l'envahisseur ne se considère pas déjà comme chez lui. Cinq des sept corps d'armée conventionnels se sont alors pressés au contact. Nous ? Patience, on restait en réserve, une bataille c'est long et faut savoir se ménager, garder des forces, frapper quand l'ennemis montre des signes de faiblesse. Le problème c'est que l'ennemis en question il avait l'air d'en avoir sous le coude et pas tellement envie d'en montrer de la faiblesse. Une nouvelle vague de barges menaçait notre flan gauche et on s'attendait pas nécessairement à se qu'ils débarque facilement. Les souards furent envoyer à leur rencontre. Vachement meilleurs à empocher de l'argent qu'à montrer de l'ardeur à l'effort les mecs... Ils mirent tellement de temps à se repositionner que les Impériaux avaient déjà commencé à prendre pied sur la plage.   La situation commençait gentillement à tourner au carnage. Le plan de les cueillir au débarquement portait ses fruits mais l'armement et la discipline des adversaires rendaient la tache franchement laborieuse. Nos gars faisaient face à des rangées de boucliers étroitement serrés et de longues lances ornées. Nos archets marchaient dans la semoule face aux long bâtons qui tiraient des projectiles les taillant en pièce. Les quelques charlatans qui maîtrisaient la magie ont tentés quelques trucs à base de boules de feus, de nuées d'insectes, de projectiles plus ridicules les uns que les autres et de sorts de confusion mais l'effet semblait pas suffisant à changer le cour de la bataille. Les prêtres rafistolaient et bénissaient ceux qui leurs tombaient sous les mains, mais le rythme des pertes les dépassaient.   Les gars d'en face continuaient d'arriver en nombre. On commençait à se demander si la royale se foutait pas un peu de notre gueule quand on a entendu une explosion au loin. Bordel, le Défiant, navire amiral de la royale, venait de partir en cendres et le reste de la flottille commençait à dangereusement illuminer les paysage nocturne. On a comprit que tout allait encore reposer sur la piétaille. Ça, pour se pavaner sur les mers ou défiler dans la capitale il y a du monde, mais quand il s'agit de crever sur une plage pour éviter que le premier connard venu vienne saluer vos femmes et vos filles de manière incorrecte, il n'y a plus personne...   Bref, les débarqués c'étaient sérieusement réorganisés et mis en formation et gagnaient du terrain. Chaque arrivée de barges nous mettait une pression supplémentaire et leurs officiers, coiffés de plumes de piafs colorées, commençaient à mettre de l'ordre dans le massacre. Pour nous motiver, le général Tabor nous avait promis cent pièces d'or pour la coiffe d'un capitaine, deux-cent pour celle d'un haut gradé et mille pour celle d'un général. Cet homme avait tout compris au sens de nos motivations patriotiques. C'est comme ça qu'on reconnait les vrais héros, ils ont le sens de la justice.   Notre centre commençait sérieusement à battre de l'aile donc on c'est mis en formation. Le capitaine Al'Amathkir (quand je vous disais qu'il est chelou), nous a mis en ordre et nous avons chargé. Le but étant de couvrir la retraite de nos conventionnels, on c'est mis en formation espacée pour les laisser circuler. On priait pour qu'ils se réorganisent sur nos arrières histoire qu'ils nous rendent la pareil plus tard. La bonne surprise de la manœuvre c'est qu'on c'est retrouvé accompagné des paladins d'Otthar et que eux, c'est pas des rigolos. Notre formation nous a aussi vachement aidée quand on c'est retrouvé à faire face à des lance flamme pendant notre charge. Deux de mes frères de cœur, Aldor et Bren crevèrent quand même sur le coup...   A partir de là c'est devenu vachement plus confus pour moi. Pas le temps de trop s'attarder sur les détails du pourquoi comment. Il y a un moment pour stratégiser et un moment pour éviter la hache qui part vers ta gueule. Gart, qui tenait mon coté droit n'a pas su intégrer cette différence fondamentale et c'est mangé un coup qui sectionna son casque. Notre arrivée a néanmoins redonné de l'ardeur aux défenseurs. On était organisés, en formation et franchement aguerris. Au moins les gars en face ne vous criait pas dessus qu'il allait vous manger et vous dépecer à la gloire d'Agoth, ce qui constituait une amélioration notable de nos conditions de travail. Nos boucliers percutaient les leurs et nous nous rendions coups sur coups. Les paladins d'Otthar chantaient cantiques et refrains entraînants, trop contents d'offrir religieusement leurs vies au combat. La général faisait une hécatombe et infligeait à ses adversaires de sérieux revers, son espadon lumineux nous guidant à travers les lignes des touristes. Franchement, ce moment était presque poétique, notre pathétique résistance mettait sérieusement en branle la formation des bridés. Nos efforts conjugués (mot compte double, vous suivez...) ouvrit une brèche et le capitaine s’engouffra pour affronter sa égal. Ces boréaux ont une vision de la guerre bien débile. Au lieu d'attaque le capitaine ils le laissèrent affronter leur supérieure et, après qu'il ait réussit à le butter, ils le laissèrent regagner nos rang. Lorsqu’il reprit sa place à mes cotés, blessé mais pas défait il nous menaça de nous pendre si on faisait la même chose...   Bon franchement ça se passait pas si mal, notre équipe avait su profité des paladins pour percer temporairement leur ligne mais pour en tomber sur une deuxième et une troisième. Tabor avait bien découpé un de leurs généraux, ça les avait juste remotivé. notre réserve était engagée sur nos ailes et ça sentait le roussi. J'avais plus d'entailles que de centimètres de peau découverte et mon armure et mes armes commençaient vachement à peser. On se regardait avec les gus en ce demandant si on ferait pas mieux de se replier sur la forteresse si on voulait qu'il y ait encore des gens debout pour la tenir. Les paladins d'Otthar faisaient la gueule depuis que leur chef était mort et ça sentait un peu le sandwich avec les mercenaires qui battaient en retraite. Il fut décidé de leur laisser du terrain puis de débander pendant que nos ingénieurs nous couvriraient. C'est dans cette étape délicate que le sabre du gus d'en face glissa le long de mon bouclier et vint sectionner mon bras. Bordel j'ai faillis m'évanouir sur le coup. Heureusement la retraite fut sonnée et le capitaine m'aida à me tirer le plus vite possible. Les bridés prirent une charge de bridés dans la tronche (les notre de bridés), dernier cadeau du grand Khan qui tenait à rappeler aux impériaux que plus au sud c'était chez lui et qu'il y en avait un paquet d'autres d'où ils venaient.   Bon, la suite est barbante. On c'était prit une dérouillée mais on savait pas vraiment à quel point. Plaqués dans la forteresse on a gentiment laissé nos amis s'installer sur la plage et au petit matin on a constaté à quel point c'était la merde. On avait laissé la majorité de nos gus et mon bras gauche sur le carreau et vingt mille plagistes se bronzaient tranquillement en bas des falaises. Là, on a senti le commandement un peu hagard. Ils nous sortaient des phrases toutes faites à la "on a perdu une bataille mais pas la guerre", "Nous reviendront et vengerons ceux qui sont tombés ce soir" mais bon on devait déjà venger la débâcle de Saline donc ça commençait à faire beaucoup.   On c'est vite rendu compte que subir un siège n'allait pas être tenable donc on a laissé une garnison de réservistes défendre le fort et ralentir nos visiteurs et on c'est cassé comme des malpropres. La suite, on la connait... Des dérouillées comme celles-ci on s'en est reprise. On a bien mené des contre attaques, défendu des forts, provoqué des combats mais le cœur n'y était plus.   Je vous raconte ça pour que vous compreniez qu'on c'est battu, que derrière l'invasion rapide, les vagues d'arrivées impériales il y a eu des troufions qui sont morts l'arme à la main, le sourire béant et la patrie au cœur pour empêcher ça. Je vous raconte ça parce qu'au rythme ou va le baratin impérial dans quelques années ils diront qu'on les a accueillit à bras ouverts, qu'on avait besoin d'eux et même q'on les avait appelé....   Bref, un prêtre m'a remis le bras en place et j'ai quitté l'armée après notre honteuse reddition. Un jour on reviendra et croyez moi on va les en faire chier...     SolDoMir Balczarek
Date de début
498
Date de fin
498
Résultat du conflit
L' Empire Boréal mit un second pied en Abrasia

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