Architecture des camps Orcs d'Abrasia, par Galamesh. Building / Landmark in Abrasia0 | World Anvil

Architecture des camps Orcs d'Abrasia, par Galamesh.

By Loïc

RAPPORT SUR L’ARCHITECTURE DU CAMP D’AGOTH

par Galamesh
Camp Orc 1
Avant toutes chose, je précise qu’il s’agit ici d’un rapport sur l’architecture du camp d’Agoth. C’est un camp assez récent et qui manque de moyens. De ce que j’ai pu entendre dans leurs histoires, les camps plus anciens et plus grand, dans leurs territoires d’origines, comportent d'avantage de métal dans leurs édifices.     D’un point de vue général : le chaland qualifierait les éléments du camp de grossier, désorganisés et moches. Cependant, il n’en est rien. Certes, cela ne correspond pas aux critères d’organisation et esthétiques auxquels nous sommes habitués, mais cela n’est pas dénué de logique. Au contraire, tout est fait de façon pragmatique et pour servir un seul but : la guerre et le combat.   Par exemple, là où un architecte verra pointe irrégulière et mal taillée, un Orc verra une pointe efficace en cas d’attaque. La pointe est donc parfaite et ne nécessite pas d’ajustement, car le critère esthétique ou symétrique n’entre pas en compte. Cela peut même parfois être volontaire. Par exemple, les rondins qui composent la palissade de bois ne sont pas tous de la même taille. Ce détail inesthétique pour certains, rend cependant plus difficile le positionnement d’une échelle pour escalader la palissade. De plus, l’ennemie qui grimpe sera gêné à l’arrivée.   Voilà pour le préambule. Je vais donc essayer de vous faire rapport des subtilités de l’architecture Orc du camp d’Agoth, que je me plais à qualifier d’« architecture martial ».     Le camp est principalement composé de rondins de bois taillés dans les arbres trouvés sur place ou récupéré dans les villages pillés. Ces rondins sont grossièrement taillés en pointe et de hauteur irrégulière (nous avons déjà vu pourquoi dans le préambule). Nous pouvons considérer une hauteur moyenne de 4,5 mètres de haut. Certains d’entre eux sont pré-scié à la base puis renforcé par une poutre transversale. L’objectif est de permettre aux Orcs d’abattre rapidement ces pans de palissades afin de créer une nouvelle issue. Mais ce n’est pas pour fuir, bien au contraire. Les Orcs ont constatés que les humains s’enferment dans d’épaisses murailles de pierres, considérant alors qu’ils peuvent concentrer leur défense sur la porte. C’est une erreur selon les Orcs. En effet, l’assaillant a le loisir d’attaquer là où ils veulent, tandis que les défenseurs se condamnent à n’avoir qu’une seule sortie pour répliquer. Les Orcs se laissent la possibilité de sortir par surprise de leur camp en créant une ouverture imprévue. Les troupes ennemies, concentrées sur les entrées visibles, sont alors prisent au dépourvue. Je n’ai pas eu le loisir d’observer toute la palissade, cela risquait de paraitre louche. Mais j’ai pu constater qu’il y a une ouverture « surprise » à 5 mètres sur la gauche de la porte d’entrée, et une autre à la même distance à droite. Un attaquant concentré sur l’entrée du camp se trouvera alors prit en tenaille si les Orcs font une sortie par ces 2 accès, invisibles depuis l’extérieur.   Les autres pans de palissade sont renforcés par des poutres de soutènement, à angle fort de 45°. Elles garantissent une solidité contre les coups d’enfoncement et les projectiles. Mais ces dernières peuvent être facilement délogées de terre et utilisées pour renverser la palissade vers l’extérieur, sans avoir besoin de la toucher. C’est utile si le feu est mis à cette dernière. Au lieu de bruler les Orcs à l’intérieur, le mur en flamme est rabattu sur les assaillants qui se trouvent alors brulé et écrasé.   Un chemin de ronde en hauteur permet aux Orcs d’accéder aux hauteurs de la palissade. De là, ils peuvent avoir une vision plus large des alentours et attaquer des ennemies en contrebas. Ce chemin de garde tient avec de simples cordes. L’objectif est de pouvoir les descendre facilement, s’il y a des ennemies dessus, ou juste avant qu'ils y arrivent. Ainsi, après avoir lutter durement pour positionner leurs échelles et lutter contre les Orcs posté en hauteur, les assaillants se rendent compte qu’ils n’ont finalement nulle part où poser le pied.   Les Orcs ne considèrent donc pas leur mur d’enceinte comme nous. Ce n’est pas censé être une protection inébranlable pour protéger de fragiles humains. Ils se considèrent au contraire aussi solide que leur palissade, et ne compte pas sur cette dernière pour les protéger indéfiniment. C’est plus une arme de guerre stratégique à part entière, qui permet de surprendre l’ennemie et de le canaliser vers des zones souhaitées. A la limite, cela leur sert de « brise-vue » pour ne pas être espionné. Rester enfermé sans combattre en espérant que l’ennemie se lasse n’est de toute façon pas une option envisageable dans les stratégies Orc.   Un fossé est creusé tout autour du camp, et est remplit de pieux en bois. La tailles de ces derniers est prévu pour qu’ils puissent aussi bien servir de ralentisseur pour l’ennemie, que de javelot pour les Orcs à l’extérieur. Il sert aussi de stockage à excrément et autres détritus. Non pas que les Orcs aiment vivre entouré d’odeur nauséabondes, mais cela trouble le flaire de la plupart des monstres. De plus, entre le fossé remplit d’eau de nos forteresses, et un fossé remplit de pieux, de merdes d’Orcs et de carcasses en décomposition, grouillantes de vers et de maladies, qu’est ce qui décourage le plus un ennemi selon vous ?   La porte, quant ’à elle, bénéficie d’un pont-levis garni de pieux sur le dessous. Objectif : laisser les attaquants venir dessus, puis remonter le pont à force de bras. Les ennemis présents dessus glissent alors vers l’intérieur du camp où ils se font massacrer. Les ennemies passent alors dans le fossé pour atteindre la palissade. Le pont garnit de pic est relâché sur eux pour les empaler et écraser. Il est alors prêt à accueillir une nouvelle fournée de soldats. Sans tenir compte de la brutalité et de la force des Orcs, je comprends maintenant pourquoi ce camp en bois, qui ne paye pas de mine, est resté imprenable.     A l’intérieur, il n’y a pas de « quartiers » ou de zone à proprement dite. On peut trouver de partout des huttes pour dormir ou se remettre de ses blessures, des râteliers d’armes et des entrepôts de nourriture. Ainsi, quelques soit l’endroit où se trouve un Orcs, il peut à tout moment saisir une arme s’il est attaqué. D’autres part, l’absence de baraquement est un choix délibéré. En effet, ainsi, un ennemi ne peut pas cibler une zone précise dans l’espoir de décimer une majorité de troupes.   Les bâtiments sont faits de bois cloués et de pierres entassée. L’étanchéité est assurée par des peaux cousus entres-elles et tendus sur la hutte. Cela peut paraitre simpliste, mais le tout propose une solide protection face aux éléments. L’absence de « liant » comme notre torchis, permet aux Orcs de saisir rapidement les pierres afin de les utiliser comme projectiles.
Camp Orc 2
  L’intérieur est assez sommaire. Une place pour le feu, des couches en pailles, de solides tables et chaises. Les huttes ne sont généralement pas attitrées. Seul les Orcs important ont droit à leur propre hutte. De ce fait, on trouve peu de décoration et personnalisation à l’intérieur. Parfois quelques gravures dans la pierre et le bois. Par contre, l’extérieur des huttes et autres bâtiments est une zone d’expression commune. Chaque Orcs peut y accrocher ce qu’il désire. Généralement, des peintures et ossements témoignant de leurs exploits au combat, à la vue de tous. Ces ornements ont pour objectif de mettre à la vue de tous les exploits de son créateur. Ceci afin d’apporter la gloire sur lui et son clan.
Camp Orc hutte
Cela peut aussi effrayer ses ennemies (externe ou interne).     Il n’y a que 4 lieux uniques dans le camp : la forge, qui fabrique et entretien les armes et armures, la hutte d’Agoth (qui change régulièrement de place), l’autel chamanique et la fosse aux combats.  
  • N’étant pas Chaman, je n’ai pas eu accès à l’autel. De loin, j’ai pu apercevoir ce qui ressemble à des totems, de bois ou de pierre. Des statues et édifices de pierres gravées de runes. La pierre semble beaucoup plus présente dans cette zone du camp
  • Je n’ai pas eu accès à la hutte d’Agoth non plus. Mais la décoration de l’extérieur est effrayante. C’est la seule hutte qui présente autant de crânes de Néruviens que de crânes Orcs. Il y a aussi des crânes et ossements de monstres qui me sont inconnus. Mais je suis à peu près sûre que le crâne qui, gueule ouverte, forme l’entrée de la hutte, provient d’un dragon.
  • La forge, quant’ à elle, est simple. Mais sa simplicité est compensée par la force des forgerons, qui entretiennent efficacement l’équipement des soldats.
 
  • L’arène de combat est un trou d’environs 12m par 12m. Il fait 1,5m de profondeur et est surmonté d’une palissade décorée des ossements de ceux qui sont mort dedans. L’arène n’a pas un but de divertissement. C’est principalement un lieu où sont réglé les différends, sans risquer d’abimer le camp. Un Orcs peut aussi s’en servir pour démontrer sa force en combattant une créature de son choix.
 

EN RESUME

Si je devais résumer l’architecture Orcs, je dirais qu’elle est mise au service de la guerre. Elle comporte beaucoup de pics et arrêtes saillantes destinée à blesser l’ennemie. Son irrégularité à pour objectif de gêner l’ennemie qui repère moins facilement les lieux stratégiques. Il est toutefois possible de constater des décorations, notamment des gravures, ossement et peintures. De ce que j’ai pu entendre, les bastions et châteaux Orcs plus anciens et avec plus de moyens utilisent aussi beaucoup le métal. La pierre est assez peu présente. Elle semble être réservé aux édifices chamaniques, ou aux projectiles...
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