Mohan le malchanceux
Cela faisait maintenant deux jours qu'ils marchaient dans le désert, hagards. Les réserves d'eau du camp s'épuisaient et la tribu était trop faible pour se déplacer. Ils avaient quitté leur campement afin de trouver une oasis.
Mohan avait été désigné comme chef de l'expédition, il était accompagné de cinq autres hommes, Marik, Ravid, Ayout, Buddal et Issin tous Izmadin.
Mohan était grand, il mesurait plus d'un mètre quatre vingt et portait son habit traditionnel de futur chef de clan, un sarouel, un takakat et un chèche. Le tout rehaussé d'un ceinturon rouge auquel pendait la dague de son grand-père. Il était aussi armé d'une lance et d'un grand bouclier en cas d'attaque d'une autre tribu. Son visage était carré, sévère et sa fine moustache ainsi que ses yeux noirs lui donnaient un air agressif. Ses compagnons portaient eux un sarouel avec un gilet et un turban. Ils étaient aussi armés de lances et de boucliers hormis Issin qui avait une préférence pour les arcs.
Ils avaient chacun un dromadaire harnaché avec de grandes jarres en terre cuite de sorte à pouvoir ramener le précieux liquide désiré jusqu'au camp, sauvant ainsi leur tribu. Leurs pères, leurs femmes, leurs enfants, tous comptaient sur eux.
Un peu plus tôt dans la matinée, les outres avaient définitivement été vidées. Il leur faudrait trouver de l'eau dans les prochaines heures ou ils devraient faire demi-tour pour rentrer au camp, bredouilles.
Ils marchaient d'un pas déterminé alors qu'ils étaient tous très las, Mohan en tête, suivi de Buddal et Ravid, ensuite venaient Marik et Issin tandis qu’Ayout fermait la marche. Le désert s'étendait à perte de vue, le sable fin formait de très hautes dunes aussi loin que le regard portait et sa couleur ocre contrastait parfaitement avec le bleu foncé du ciel qui était percé ça et là par quelques cumulonimbus épars dont le blanc immaculé semblait refléter l'ardent soleil. Le sable brûlant chauffait l'air et le faisait onduler, la danse du feu et du vent comme aimaient à l'appeler les Izmadins.
C'est sous cette chaleur écrasante que Mohan aperçut l'océan. L'océan? En plein milieu du désert? Vous n'y pensez pas! Un mirage voilà tout. Mais Mohan, n'ayant jamais vu d'étendue d'eau aussi grande se précipita. Son expédition, le voyant accélérer le pas et gravir une des plus hautes dune sans raison apparente, le suivit tout en le pressant de questions. Ignorant ses camarades, Mohan gravit la dune, commença à glisser sur la pente importante, il lâcha la bride de son dromadaire et se mit à grimper, ou plutôt à escalader. Il arriva en haut et resta bouche bée, hébété. S'offrait à lui le spectacle d'une ville construite au beau milieu du désert. Une ville posée sur les rives d'un fleuve traversant le désert. Mohan n'avait jamais rien vu de pareil, les tentes étaient énormes et en pierre, leurs toits avaient des sommets pointus, ça et là des pics de pierres s'élevaient dans le ciel sans être attachés au sol. Il fut rejoint par ses compagnons et ils contemplèrent tous ensemble cette magnifique cité.
Après un moment d'hébétude, ils décidèrent de repartir en direction de la cité. Ils s'approchèrent jusqu'aux portes de cette dernière et finirent par se faire arrêter par des êtres étranges. Ils étaient aussi grands voire plus grands que Mohan, sveltes, à la peau très claire, aux yeux bleu et aux oreilles pointues. Ils portaient de somptueux habits qui reflétaient le soleil et l'eau du fleuve. Tout dans l'apparence de ces êtres invoquait le charisme et la beauté. Celui qui était le plus proche des Izmadins parla dans une étrange langue que personne ne comprit.
Mohan tenta d'expliquer ce qu'ils étaient venus faire et qu'ils n'étaient pas belliqueux. Les êtres semblaient fixer leurs armes, aussi Mohan et ses compagnons déposèrent leurs lances, boucliers et leur arc. Mohan s'avança vers l'être qui ne recula pas, il tendit la main, geste Izmadin de paix.
Les Ereldars observaient calmement les humanoïdes qui venaient d'arriver dans Solaris, leur magnifique cité. Ces créatures étaient armées et accompagnées d'étranges animaux quadrupèdes qui semblaient porter des conteneurs en terre cuite. Étrangement, ces créatures ne déplaçaient que peu d'éther en se déplaçant et étaient donc difficilement détectables.
Atoshiron était venu s'interposer. En tant que haut mage de la cité, il avait pour devoir de protéger la cité contre tout danger extérieur. Entouré de ses deux élèves, il se tenait droit, les bras croisés sur sa poitrine en signe d'autorité. Il portait une longue robe blanche, signe de son appartenance à la noblesse de la cité. Ses longs cheveux blonds descendaient en cascade dans son dos jusqu'à ses épaules. Il parla, exprima son refus de les voir approcher un domaine sacré et leur demanda de repartir d'où ils venaient et d'oublier ce lieu. Les hommes se retournèrent et déposèrent leurs armes, ensuite, le plus grand d'entre eux s'approcha et tendit la main en un geste provocateur. Atoshiron était offensé qu'un être inférieur se sente être son égal pour le défier. Vexé, il tendit la main en signe d'acceptation de duel et laissa sa magie jaillir. Un bourdonnement sourd se fit entendre et une onde de choc écrasa l'humanoïde, faisant s'envoler au passage le sable sur plusieurs mètres. Ce dernier tomba à genoux sans pouvoir se relever. Abasourdi par la puissance du choc qui venait de lui faire courber l'échine, il perdit connaissance et s'effondra.
Mohan venait de tomber au sol alors que le grand être avait juste levé la main, Marik, Ravid, Ayout, Buddal et Issin se dirigèrent comme un seul homme vers leurs armes. ils ne purent cependant faire que trois pas avant d'être bloqués par le sable qui remonta du sol jusqu'à leurs genoux, les immobilisant ainsi. Buddal, plus rapide que son ombre, sortit une fronde de sous son gilet et envoya un de ses projectiles au front d'un des êtres sveltes. Touché, il chancela et les izmadins profitèrent de cette occasion pour se dégager du sable et fuir. Ils attrapèrent les brides de leurs dromadaires qui étaient déjà affolés par les étranges pouvoirs de ces êtres. Ils détachèrent les jarres qui ralentiraient les dromadaires et partirent au galop, abandonnant Mohan à son sort.
Mohan had been appointed as leader of the expedition, he was accompanied by five other men, Marik, Ravid, Ayout, Buddal and Issin all Izmadin.
Mohan was tall, measuring more than a metre and eighty centimeter tall, he was wearing his traditional clan chief dress, a sirwal, a takakat and a tagelmust. All enhanced by a red belt to which his grandfather's dagger hung. He was also armed with a spear and a large shield in the event of an attack by another tribe. His face was square, severe and his thin mustache and black eyes made him look aggressive. His companions were also wearing sirwals with a waistcoat and a turban. They were armed with spears and shields too, except Issin who had a preference for bows.
They each had a camel harnessed with large terracotta jars so that they could bring the precious liquid they wanted back to camp, saving their tribe. Their fathers, their wives, their children, all relied on them.
A little earlier in the morning, the gourds had definitely been emptied. They would have to find water in the next few hours or they would have to turn around and go back to camp empty-handed.
They walked with a determined step while they were all very tired, Mohan was leading, followed by Buddal and Ravid, then came Marik and Issin while Ayout closed the march. The desert stretched as far as the eye could see, the fine sand formed very high dunes as far as the eye could see, and its ochre colour contrasted perfectly with the dark blue of the sky pierced here and there by a few scattered cumulonimbus whose immaculate white seemed to reflect the fiery sun. The burning sand heated the air and made it ripple, the dance of fire and wind as the Izmadins liked to call it.
It is under this overwhelming heat that Mohan saw the ocean. The ocean? In the middle of the desert? You don't think about it! A mirage is all. But Mohan, having never seen such a large body of water, rushed. His expedition, seeing him speeding up the pace and climbing one of the highest dune for no apparent reason, followed him while pressing him with questions. Ignoring his comrades, Mohan climbed the dune, began to slide down the steep slope, dropped the bridle of his camel and started crawling, or rather climbing. He arrived at the top and remained astonished and dazed. He was offered the spectacle of a city built in the middle of the desert. A city on the banks of a river crossing the desert. Mohan had never seen anything like this before, the tents were huge and made of stone, their roofs had pointed peaks, and here and there peaks of stones were rising in the sky without being tied to the ground. He was joined by his companions and they all contemplated this magnificent city together.
After a while of stupor, they decided to go to the city. They approached the entrance and ended up being blocked by strange beings. They were as tall or even taller than Mohan, slims, with very light skin, blue eyes and pointed ears. They wore sumptuous clothes that reflected the sun and water of the river. Everything in the appearance of these beings invoked charisma and beauty. He who was closest to the Izmadins spoke in a strange language that no one understood.Mohan tried to explain what they had come to do and that they were not belligerent.
The beings seemed to fix their weapons, so Mohan and his companions laid down their spears, shields and bow. Mohan advanced towards the beings and they all retreated but one, Mohan stretched out his hand, Izmadin gesture of peace.
The Ereldars calmly observed the humanoids who had just arrived in Solaris, their magnificent city. These creatures were armed and accompanied by strange quadruped animals that seemed to be carrying terracotta containers. Strangely, these creatures were not shifting much ether by moving and were therefore difficult to detect. Atoshiron had come to interfere. As high mage of the city, it was his duty to protect it from any external danger. Surrounded by his two students, he stood upright with his arms crossed over his chest as a sign of authority. He wore a long white robe, sign of his belonging to the nobility of the city. His long blond hair cascaded down his back to his shoulders. He spoke, voiced his refusal to see them approaching a sacred domain and asked them to go back to where they had come from and forget about this place. The men turned around and laid down their weapons, and then the tallest of them approached and held out their hand in a provocative gesture. Atoshiron was offended that a lower being felt he was his equal and challenged him. Vexed, he held out his hand as a sign of acceptance of the duel and let his magic flow out. A muffled buzzing sound was heard and a shock wave crushed the humanoid, causing the sand to fly away over several meters. The human fell to his knees and could not get up. Stunned by the power of the shock that had just bent his spine, he lost consciousness and collapsed.
Mohan had just fallen to the ground when the tall being raised his hand, Marik, Ravid, Ayout, Buddal and Issin went as one man to their weapons. However, they could only take three steps before they were blocked by the sand, which rose up from the ground to their knees, thus immobilizing them. Buddal, faster than his shadow, pulled out a slingshot from under his waistcoat and sent one of his projectiles to the forehead of one of the slim beings. Touched, he staggered and the izmadins took advantage of this opportunity to get out of the sand and flee. They caught the bridles of their camels which were already horrified by the strange powers of these beings. They loosened the jars that would slow them down and set off galloping, abandoning Mohan to his fate.
Mohan avait été désigné comme chef de l'expédition, il était accompagné de cinq autres hommes, Marik, Ravid, Ayout, Buddal et Issin tous Izmadin.
Mohan était grand, il mesurait plus d'un mètre quatre vingt et portait son habit traditionnel de futur chef de clan, un sarouel, un takakat et un chèche. Le tout rehaussé d'un ceinturon rouge auquel pendait la dague de son grand-père. Il était aussi armé d'une lance et d'un grand bouclier en cas d'attaque d'une autre tribu. Son visage était carré, sévère et sa fine moustache ainsi que ses yeux noirs lui donnaient un air agressif. Ses compagnons portaient eux un sarouel avec un gilet et un turban. Ils étaient aussi armés de lances et de boucliers hormis Issin qui avait une préférence pour les arcs.
Ils avaient chacun un dromadaire harnaché avec de grandes jarres en terre cuite de sorte à pouvoir ramener le précieux liquide désiré jusqu'au camp, sauvant ainsi leur tribu. Leurs pères, leurs femmes, leurs enfants, tous comptaient sur eux.
Un peu plus tôt dans la matinée, les outres avaient définitivement été vidées. Il leur faudrait trouver de l'eau dans les prochaines heures ou ils devraient faire demi-tour pour rentrer au camp, bredouilles.
Ils marchaient d'un pas déterminé alors qu'ils étaient tous très las, Mohan en tête, suivi de Buddal et Ravid, ensuite venaient Marik et Issin tandis qu’Ayout fermait la marche. Le désert s'étendait à perte de vue, le sable fin formait de très hautes dunes aussi loin que le regard portait et sa couleur ocre contrastait parfaitement avec le bleu foncé du ciel qui était percé ça et là par quelques cumulonimbus épars dont le blanc immaculé semblait refléter l'ardent soleil. Le sable brûlant chauffait l'air et le faisait onduler, la danse du feu et du vent comme aimaient à l'appeler les Izmadins.
C'est sous cette chaleur écrasante que Mohan aperçut l'océan. L'océan? En plein milieu du désert? Vous n'y pensez pas! Un mirage voilà tout. Mais Mohan, n'ayant jamais vu d'étendue d'eau aussi grande se précipita. Son expédition, le voyant accélérer le pas et gravir une des plus hautes dune sans raison apparente, le suivit tout en le pressant de questions. Ignorant ses camarades, Mohan gravit la dune, commença à glisser sur la pente importante, il lâcha la bride de son dromadaire et se mit à grimper, ou plutôt à escalader. Il arriva en haut et resta bouche bée, hébété. S'offrait à lui le spectacle d'une ville construite au beau milieu du désert. Une ville posée sur les rives d'un fleuve traversant le désert. Mohan n'avait jamais rien vu de pareil, les tentes étaient énormes et en pierre, leurs toits avaient des sommets pointus, ça et là des pics de pierres s'élevaient dans le ciel sans être attachés au sol. Il fut rejoint par ses compagnons et ils contemplèrent tous ensemble cette magnifique cité.
Après un moment d'hébétude, ils décidèrent de repartir en direction de la cité. Ils s'approchèrent jusqu'aux portes de cette dernière et finirent par se faire arrêter par des êtres étranges. Ils étaient aussi grands voire plus grands que Mohan, sveltes, à la peau très claire, aux yeux bleu et aux oreilles pointues. Ils portaient de somptueux habits qui reflétaient le soleil et l'eau du fleuve. Tout dans l'apparence de ces êtres invoquait le charisme et la beauté. Celui qui était le plus proche des Izmadins parla dans une étrange langue que personne ne comprit.
Mohan tenta d'expliquer ce qu'ils étaient venus faire et qu'ils n'étaient pas belliqueux. Les êtres semblaient fixer leurs armes, aussi Mohan et ses compagnons déposèrent leurs lances, boucliers et leur arc. Mohan s'avança vers l'être qui ne recula pas, il tendit la main, geste Izmadin de paix.
Les Ereldars observaient calmement les humanoïdes qui venaient d'arriver dans Solaris, leur magnifique cité. Ces créatures étaient armées et accompagnées d'étranges animaux quadrupèdes qui semblaient porter des conteneurs en terre cuite. Étrangement, ces créatures ne déplaçaient que peu d'éther en se déplaçant et étaient donc difficilement détectables.
Atoshiron était venu s'interposer. En tant que haut mage de la cité, il avait pour devoir de protéger la cité contre tout danger extérieur. Entouré de ses deux élèves, il se tenait droit, les bras croisés sur sa poitrine en signe d'autorité. Il portait une longue robe blanche, signe de son appartenance à la noblesse de la cité. Ses longs cheveux blonds descendaient en cascade dans son dos jusqu'à ses épaules. Il parla, exprima son refus de les voir approcher un domaine sacré et leur demanda de repartir d'où ils venaient et d'oublier ce lieu. Les hommes se retournèrent et déposèrent leurs armes, ensuite, le plus grand d'entre eux s'approcha et tendit la main en un geste provocateur. Atoshiron était offensé qu'un être inférieur se sente être son égal pour le défier. Vexé, il tendit la main en signe d'acceptation de duel et laissa sa magie jaillir. Un bourdonnement sourd se fit entendre et une onde de choc écrasa l'humanoïde, faisant s'envoler au passage le sable sur plusieurs mètres. Ce dernier tomba à genoux sans pouvoir se relever. Abasourdi par la puissance du choc qui venait de lui faire courber l'échine, il perdit connaissance et s'effondra.
Mohan venait de tomber au sol alors que le grand être avait juste levé la main, Marik, Ravid, Ayout, Buddal et Issin se dirigèrent comme un seul homme vers leurs armes. ils ne purent cependant faire que trois pas avant d'être bloqués par le sable qui remonta du sol jusqu'à leurs genoux, les immobilisant ainsi. Buddal, plus rapide que son ombre, sortit une fronde de sous son gilet et envoya un de ses projectiles au front d'un des êtres sveltes. Touché, il chancela et les izmadins profitèrent de cette occasion pour se dégager du sable et fuir. Ils attrapèrent les brides de leurs dromadaires qui étaient déjà affolés par les étranges pouvoirs de ces êtres. Ils détachèrent les jarres qui ralentiraient les dromadaires et partirent au galop, abandonnant Mohan à son sort.
Mohan, bringer of misfortune
They had been walking in the desert for two days now, haggard. The camp's water supplies were running out and the tribe was too weak to move. They had left their camp to find an oasis.Mohan had been appointed as leader of the expedition, he was accompanied by five other men, Marik, Ravid, Ayout, Buddal and Issin all Izmadin.
Mohan was tall, measuring more than a metre and eighty centimeter tall, he was wearing his traditional clan chief dress, a sirwal, a takakat and a tagelmust. All enhanced by a red belt to which his grandfather's dagger hung. He was also armed with a spear and a large shield in the event of an attack by another tribe. His face was square, severe and his thin mustache and black eyes made him look aggressive. His companions were also wearing sirwals with a waistcoat and a turban. They were armed with spears and shields too, except Issin who had a preference for bows.
They each had a camel harnessed with large terracotta jars so that they could bring the precious liquid they wanted back to camp, saving their tribe. Their fathers, their wives, their children, all relied on them.
A little earlier in the morning, the gourds had definitely been emptied. They would have to find water in the next few hours or they would have to turn around and go back to camp empty-handed.
They walked with a determined step while they were all very tired, Mohan was leading, followed by Buddal and Ravid, then came Marik and Issin while Ayout closed the march. The desert stretched as far as the eye could see, the fine sand formed very high dunes as far as the eye could see, and its ochre colour contrasted perfectly with the dark blue of the sky pierced here and there by a few scattered cumulonimbus whose immaculate white seemed to reflect the fiery sun. The burning sand heated the air and made it ripple, the dance of fire and wind as the Izmadins liked to call it.
It is under this overwhelming heat that Mohan saw the ocean. The ocean? In the middle of the desert? You don't think about it! A mirage is all. But Mohan, having never seen such a large body of water, rushed. His expedition, seeing him speeding up the pace and climbing one of the highest dune for no apparent reason, followed him while pressing him with questions. Ignoring his comrades, Mohan climbed the dune, began to slide down the steep slope, dropped the bridle of his camel and started crawling, or rather climbing. He arrived at the top and remained astonished and dazed. He was offered the spectacle of a city built in the middle of the desert. A city on the banks of a river crossing the desert. Mohan had never seen anything like this before, the tents were huge and made of stone, their roofs had pointed peaks, and here and there peaks of stones were rising in the sky without being tied to the ground. He was joined by his companions and they all contemplated this magnificent city together.
After a while of stupor, they decided to go to the city. They approached the entrance and ended up being blocked by strange beings. They were as tall or even taller than Mohan, slims, with very light skin, blue eyes and pointed ears. They wore sumptuous clothes that reflected the sun and water of the river. Everything in the appearance of these beings invoked charisma and beauty. He who was closest to the Izmadins spoke in a strange language that no one understood.Mohan tried to explain what they had come to do and that they were not belligerent.
The beings seemed to fix their weapons, so Mohan and his companions laid down their spears, shields and bow. Mohan advanced towards the beings and they all retreated but one, Mohan stretched out his hand, Izmadin gesture of peace.
The Ereldars calmly observed the humanoids who had just arrived in Solaris, their magnificent city. These creatures were armed and accompanied by strange quadruped animals that seemed to be carrying terracotta containers. Strangely, these creatures were not shifting much ether by moving and were therefore difficult to detect. Atoshiron had come to interfere. As high mage of the city, it was his duty to protect it from any external danger. Surrounded by his two students, he stood upright with his arms crossed over his chest as a sign of authority. He wore a long white robe, sign of his belonging to the nobility of the city. His long blond hair cascaded down his back to his shoulders. He spoke, voiced his refusal to see them approaching a sacred domain and asked them to go back to where they had come from and forget about this place. The men turned around and laid down their weapons, and then the tallest of them approached and held out their hand in a provocative gesture. Atoshiron was offended that a lower being felt he was his equal and challenged him. Vexed, he held out his hand as a sign of acceptance of the duel and let his magic flow out. A muffled buzzing sound was heard and a shock wave crushed the humanoid, causing the sand to fly away over several meters. The human fell to his knees and could not get up. Stunned by the power of the shock that had just bent his spine, he lost consciousness and collapsed.
Mohan had just fallen to the ground when the tall being raised his hand, Marik, Ravid, Ayout, Buddal and Issin went as one man to their weapons. However, they could only take three steps before they were blocked by the sand, which rose up from the ground to their knees, thus immobilizing them. Buddal, faster than his shadow, pulled out a slingshot from under his waistcoat and sent one of his projectiles to the forehead of one of the slim beings. Touched, he staggered and the izmadins took advantage of this opportunity to get out of the sand and flee. They caught the bridles of their camels which were already horrified by the strange powers of these beings. They loosened the jars that would slow them down and set off galloping, abandoning Mohan to his fate.
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