Jeune homme né de parents inconnus, Edmond n'a que son prénom de certain. Pas de nom de famille noble ou de bonne réputation, pas de lien de sang connu de loin ou de près, pas de groupe d’appartenance important, juste son nom, Edmond. Il ne se rappelle pas de qui lui a donné, mais c’est celui qu'il a appris à utiliser, celui qui lui a toujours été associé. Même si ce nom est d’une provenance lointaine, d’un pays qu'il ne connais guère, il s'y est toujours accroché comme étant le seul point d’appartenance à quelque chose et sur laquelle il pouvait bâtir : un nom, son nom.
Plus jeune, d’aussi loin qu'il se souvienne, il était orphelin de la rue comme beaucoup trop d'autres jeunes, et comme plusieurs orphelins qui vivaient à Valencia, il travaillait ici et là comme rapporteur pour donner une vision et une ouïe à des parias de basse classe avides de gagner en influence.
Los Zoros
Edmond était bon pour se dissimuler, meilleur que plusieurs de ses comparses, et il trouvait souvent de belles histoires pour se tirer d’embarras lorsqu'il était vu et questionné. Il aurait dû faire attention et être plus discret avec ce talent, mais il aimait être connu et raconter ses réussites. Il a su gagner l'intérêt d’un groupe nommé Los Zoros. Cette guilde était installée dans de chics appartements et connue pour s’approprier et collectionner des pièces et objets rares et mystiques. L’organisation était fleurissante et était toujours attentive à ceux qui démontrait du potentiel. Ils ont donc recruté Edmond, et pour quelques temps, ce dernier cru qu’ils allaient être sa porte de sortie des fonds de ruelles. Malheureusement pour lui, il ne sera pas capable d'être à la hauteur de ce que la guilde attendait de lui.
Au départ, Edmond reçu une éducation stricte de l’écrit, du dialecte, de la musique et de l’étiquette. Edmond n'était toutefois pas particulièrement doué avec l’apprentissage des lettres en général, ni réellement intéressé d’ailleurs. Heureusement pour lui, il était doué avec les instruments de musique, particulièrement les instruments à vent, ainsi que dans les joutes oratoires. Bien que ce n’était pas un créneau important pour cette organisation, sa capacité à se dissimuler leur fût utile à quelques reprises pour des opérations mineures. C’est ce qui lui permis de rester au sein de l’organisation malgré un apprentissage moins rapide.
Les apprentis étaient aussi introduits aux arts arcanes. Malheureusement pour Edmond, les formules et la mémorisation n’étaient pas son fort non plus, mais il s’organisait passablement bien pour influencer les esprits. Bien que certains de ses comparses progressaient plus rapidement que lui, il trouvait toujours une façon de suivre le rythme par la discipline et le travail. Il prit aussi l’initiative de s’infiltrer dans les salons de discussions et salles d’entraînement pour y étudier certains parchemins et objets que ses collègues et lui avaient abordé durant la journée. Il fut même capable de visiter les quartiers de l’un de ses supérieurs pour aller observer certains objets mystiques que ce dernier possédait. Edmond ne réalisait pas qu'il gagnait trop en confiance et combien il était naïf de croire qu'il pouvait jouer avec le feu sans s’y brûler, surtout avec un groupe aussi influant que Los Zoros. Edmond se fit rapidement prendre, et aucune parole n’ont pule sortir de ce pétrin cette fois-là.
Los Zoros prirent d'abord le temps de torturer Edmond pour tenter de découvrir quelle sorte de complot ou de plan se cachait derrière ses infiltrations. Rapidement, à l’aide de quelques concoctions, ils ont eu la conviction qu'il ne représentait aucun danger, qu'il ne s'agissait que d'une curiosité noyée dans la stupidité. Edmond n’emporterait aucun secret d’importance avec lui. À partir de là, ses supérieurs n’avaient plus rien à faire de lui et l’option la plus facile devint de se débarrasser de lui. Il s’imagina alors allongé, égorgé dans un cas niveau.
Edmond aurait préféré cela à ce qui viendrait par la suite. En effet, Los Zoros le vendirent à un marchand qui leur assura qu'il allait disparaître de ce monde. Edmond se retrouva dans un chariot, encagé avec d'autres qui semblaient ne plus avoir aucun espoir en leur intérieur. Ce convoi d’esclaves quitta la ville subtilement et voyagea durant plusieurs jours pour arriver à destination, la destination finale se disait Edmond.
La Hermosa Rosa
Pendant plus de 5 ans, Edmond vécu dans un coin reclus, montagneux, et isolé de la civilisation. Pourtant, ce lieu était champêtre et très riche. Par ailleurs, malgré l'emplacement discret et caché de tous, cet endroit était visité par ceux et celles qui avaient de l'argent, mais aucune morale. Cet endroit se nommait
La Hermosa Rosa et servait à une chose seulement : offrir toutes formes de divertissements interdits, que ce soit sous forme de violence, de déviance ou de substance. Ils possédaient une installation simple, mais efficace et autonome. Les lieux étaient aptes à recevoir plus d’une centaine de visiteurs de façon confortable, tout faisant office de cachot pour une cinquantaines de jeunes êtres comme Edmond. Tout cela était, sans compter le sous-sol qui hébergeait toutes sortes de créatures au service du publique pour agrémenter les joutes dans l’arène centrale.
Les jeux, comme les gens les appelaient, avaient lieu de façon régulière et étaient d’une violence indescriptible. Le tout prenait part de façon très théâtrale, toujours avec des mises en scène douteuses. Les esclaves devaient assister à toutes les représentations dans le but de leur faire comprendre la misère dans laquelle ils se trouvaient. Ils pouvaient donc voir toutes les injustices qui attendaient ceux qui auraient pu penser se rebeller. Une chose était certaine, personne n’avait une grande espérance de vie dans ce trou. La seule chance de survie : se battre et vaincre.
Fini les belle paroles, fini les mots, les livres, les flatteries, les tours de magies et la musique. Il n’y avait que la lame pour Edmond durant les cinq années où il survécu dans cet enfer. Il découvri et perfectionna ses talents de maniement de la rapière durant toutes ces années. Edmond aimait le sentiment d’une lame fine qui complétait ses mouvements. Il trouvait même certains moments de plaisir dans l’arène à faire durer le plaisir en écoutant les gens qui l'encourageaient. Il était un artiste qui avait trouvé son art. Malgré tout cela, Edmond su s'accroché à son humanité et il su se consoler en réussissant à ne jamais enlever la vie aux semblables à qui il tenait. En se donnant en spectacle, il fini par combattre surtout des monstres, ce qui ajoutait à la dangerosité tant désirée par le public. Après quelques années, Edmond devenu même le champion et le combattant adoré des visiteurs, au grand désaroi de ses propriétaires qui auraient aimé s'en débarrasser une bonne fois pour toute...
Libération
Un jour,
Los Toros, une organisation mercenaire, assailli
La Hermosa Rosa avec
Hugo Gartzes à sa tête. Les gardes de l'endroit n'urent aucune chance; les taureaux mirent fin aux activités criminelles qui se déroulaient dans les montagnes. Tout ceux qui étaient considérés coupables y passèrent, des gardes, aux administrateurs, en passant par la clientèle bien entendu.
Hugo Gartzes n'avait que faire d'où ils venaient : cette déchéance devait arrêter! Toutefois, les propriétaires ne furent jamais attrapés...
Edmond ne se souvient pas vraiment de ce qui se passa cette journée-là. Toutefois, il su saisir sa chance et offra ses services au seigneur
Gartzes. Il avait appris à se battre dans ce trou à rats et ne voyait pas où il pourrait aller de toute façon. C'est ainsi qu'Edmond rejoingni
Los Toros et que sa vie libre débuta enfin.
Los Toros et Zamora
Son premier contrat l'amena à rencontrer le groupe avec qui il partira à l'aventure :
Kalistar Vardarianna,
Algok,
Ascelin Dubois, et
Finkas ‘Petit’ Pieligero. Ensemble, ce groupe prit part aux
événements de l'été 751 qui eurent lieu dans la région des
Hauts marais et qui eurent presque raison du groupe récemment formé.
Triomphants, les aventuriers avaient toutefois une nouvelle quête beaucoup plus grande que la première : une invasion
githyanki se préparait et le groupe devait en avertir
Hugo Gartzes rapidement.
Un contrat pourtant simple
« Je le jure. »
— Edmond regrettant immédiatement sa promesse
Désireux de découvrir de nouveaux artefacts,
Edmond s'aventura avec ses comparses dans la tombe d'un des
Chevaliers du Zénith et, pour pouvoir avancer, il dû promettre de combattre la sauvagerie et accepta les voeux du
Chevalier qui gisait dans la tombe. Cependant, ce qu'Edmond espérait n'être que des paroles en l'air s'avéra à être beaucoup plus que ça.
En effet, peu de temps après leur départ de la tombe, Edmond remarqua certains changements chez lui, d'abord psychologique sous une forme de paranoïa, mais aussi physique. Après en avoir parlé avec ses compagnons,
Kalistar pensa qu'Edmond était possiblement affligé d'une
corruption, plus particulièrement de
lycanthropie.
Tous savaient que cela était en lien avec la tombe du
Chevalier du Zénith, mais aucun ne savait exactement pourquoi. La seule chose qui était certaine étant qu'Edmond et ses comparses devaient trouver une solution, et vite.
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