Circuler à Pôle
En se promenant dans pôle, on croise jusqu’à six façons communes de passer d’un quartier à un autre. La méthode employée dépend de la configuration du secteur, de la différence de hauteur entre les quartiers, et de la position dans Pôle - zone ancienne ou plus récente, d’origine elfique ou humaine, sur les collines ou le plat.
Selon la balance, le système transporte de 4 à 12 personnes par panier, et emploie entre 6 et 10 esclaves pour guider et actionner le treuil. Le système n’est pas très rapide ni très confortable, mais il s’utilise totalement sans effort, est assez amusant en fait, et plus sûr qu’on ne le croit au premier abord. Il a donc son petit succès, et sert parfois d’attraction à faire visiter au cousin de province en visite à la capitale.
Les portes
Monotones et barbantes, les portes sont exactement cela : des portes banales, simplement assez massives et solides pour servir à isoler le quartier en cas de besoin. Je ne les cite que parce que : a) elles existent dans les zones plates, et il faut donc bien les citer, et b) elle rassemblent quelques éléments communs qu’on retrouvera sur les autres passages, ce qui me permet d’évacuer ça ici. En effet, il y a quelques éléments standards qu’on retrouvera à toutes les portes, et que voici, résumés succinctement.- Un portail massif, permettant au besoin de fermer le quartier. Cette nécessité bien compréhensible dans les quartiers limitrophes, est aussi appliquée dans l’intérieur de la ville. Cela relève parfois de la paranoïa des quartiers riches, parfois de la nécessité de pouvoir réguler les passages à certaines heures du jour, et souvent, de la simple obligation légales inscrites aux lois de l’Empire.
- Un poste de contrôle, permettant d’éviter la circulation de certaines marchandises vers des quartiers où des marchés régulés existent, ou le passage de personnes non désirées. Selon les endroits, ce sont de simples formalités, ou de véritables barrages. Impossible, par exemple, d’acheter des quintaux d’épices dans la petite Durville, et de les revendre ailleurs en ville, sans les patentes ad-hoc. Et je ne vous parle même pas de rentrer dans les hauts quartiers avec un look de miséreux, ou un équipage en armes.
- Un poste de garde, lié à la milice de quartier, qui peut ainsi surveiller les indésirables ou les criminels signalés.
- Un bureau de renseignements ou d’orientation, dont l’apparence et l’utilité dépend du style du quartier.
Les escaliers
Solution la plus simple entre deux quartiers aux altitudes décalées, dans les cas où on a trouvé ou prévu l’espace pour les construire. On trouve tout de même diverses sortes d’escaliers. Ceux en façade (1) sont des montées droites, grimpant vers un mur – ou dans un mur – pour atteindre le quartier du dessus. L’escalier collé (2) fait de même mais en largeur, montant à l’air libre, pour rejoindre ce qui la porte. Enfin, certains escaliers enterrés (3) montent directement par une porte à la base du mur, s’enfonçant dans le sol pour ressortir un peu plus loin et plus haut, directement dans l’autre quartier.Les tours de marches
Les tours sont des bâtiments dédiés, sorte de grands colimaçons fermés, montant du sol afin d’atteindre la porte. On parle alors de tours collées. Il existe aussi des tours jetées, construites à quelques distances du mur, et terminées par un pont qui rejoint les portes en hauteur.Les cours
C’est le nom que donnent les polars à certains marchés, squares ou cours ouvertes, construits en enchaînement sur les toits de bâtiments, et aménagés pour qu’on puisse, en les suivant l’un après l’autre, accéder à la hauteur du quartier du dessus. Ce sont systématiquement des lieux bien policés et surveillés, et souvent des lieux de commerces, puisque très fréquentés. Les gens adorent ce genre de passages, aussi pratiques qu’animés. Les habitants du dessous – ceux des bâtiments utilisés – sont souvent moins emballés.Les caves montantes
Les caves montantes sont assez semblables au cours, mais en négatif. Ce sont des aménagements construits dans le sous-sol d’un quartier, permettant de monter petit à petit vers le quartier lui même, par une sorte des grande rue souterraine. Ces travaux utilisent souvent des restes de vieux bâtiments enterrés, des caves existantes, ou des tunnels plus ou moins identifiés. Ce sont, selon les endroits, des zones glauques et peu sûres ouvertes par nécessité mais mal entretenues et sordides, ou de véritables halles de commerces, profitant du passage pour mettre en place un marché couvert permanent, ou de vraies rues commerçantes pleines de bruits et d’odeurs exotiques.Les balances
Raffinements modernes mis en place depuis quelques décennies seulement, les balances sont des grandes machineries inspirées de mécanismes miniers anciens. Elles se composent de deux grands « paniers », suspendus de chaque coté d’un énorme treuil, et reliés l’un à l’autre par un unique câble. Le principe est évident : l’un des paniers est au sol, l’autre au sommet du système, et lorsque les deux sont pleins de passagers, on actionne le système pour que les poids presque équilibrés permettent de descendre l’un et de monter l’autre sans trop d’effort. Évidemment, des freins, des poids d’équilibrage et des sécurités plus ou moins fiables complètent le tout.Selon la balance, le système transporte de 4 à 12 personnes par panier, et emploie entre 6 et 10 esclaves pour guider et actionner le treuil. Le système n’est pas très rapide ni très confortable, mais il s’utilise totalement sans effort, est assez amusant en fait, et plus sûr qu’on ne le croit au premier abord. Il a donc son petit succès, et sert parfois d’attraction à faire visiter au cousin de province en visite à la capitale.
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