Le conflit des Oasis sèches

Résumé

La dynastie des Khafarti est surtout connue depuis la résolution du conflit des Oasis sèches.

Cette période a été marquée par l’appauvrissement des sols agricoles due à la surconsommation de nourriture lors des surenchères de banquets de trente jours. Cette pratique consistant à afficher sa richesse en organisant de somptueux repas sur la plus longue période possible, bien qu’attirant de nombreux curieux et seigneurs, a eu un effet dévastateur sur les sols, drainés de leurs ressources, et sur les nappes phréatiques qui se sont appauvries. Couplée à la désertification naturelle, la surconsommation a fini par réduire considérablement les stocks, contre l’augmentation des prix et une voix grondante grandissante parmi ceux aux moyens limités.

Bien que des discussions publiques ont été ouvertes et tenues afin de trouver le moyen de stabiliser la situation, les principaux fautifs refusaient d’entendre raison et continuaient de tenir ces banquets, par tradition, égo et démonstration de pouvoir, au point que seules deux familles sur les soixante-treize ont immédiatement accepté de ne plus tenir ces festins tant que la situation était si grave. Le Khin de l’époque, Efretim IV, avait les mains liées car la plupart des perpétrateurs constituaient sa cour proche. C’est grâce au réseau d’espions, les musaraignes, de sa sœur, connue comme Nepham la bleue, que la situation a évolué, permettant de révéler des affaires qui devaient rester dans l’ombre pour le bien être économique et social des organisateurs de banquets. La possession de ces informations a dans un premier temps été divulguée sous forme de rumeur parmi la population rebelle comme moyen de renouveler leur confiance en la famille de leur dirigeant.

Les murmures répandus n’étant pas suffisant, Nepham a commencé à faire circuler de nouvelles rumeurs, selon lesquelles ceux concernés allaient recevoir la marque des musaraignes comme premier avertissement. Une semaine après le lancement de ce bruit, les trente familles les plus extravagantes ont reçu sur le pallier de leur domicile une pièce de tissu sur laquelle était accrochée une broche de cuivre portant une souris de profil portant un parchemin : l’emblème des musaraignes de Nepham la bleue. C’est à ce moment que la peur a commencé à ronger les cœurs, car les cibles identifiées, des contestataires ont commencé à s’organiser pour accélérer la justice. Toutes les familles qui pouvaient se le permettre ont engagé des mercenaires afin de faire gonfler leurs défenses. Parmi ces familles, Efretim IV a créé une garde d’élite dont le but était de protéger sa famille, sachant que sa sœur était à la racine des changements récents. Ceux qui ne pouvaient se le permettre ou qui ont réagi tard ont, pour la plupart, envoyé des émissaires afin de trouver un moyen de calmer leur situation. Les familles non protégées sont subi des attaques de la part de la plèbe, pillant et massacrant les demeures. Face à cette situation, les musaraignes ont recommencé à lancer des rumeurs parmi la population, pour excuser les familles qui, de peur de tout perdre, avaient arrêté avant qu’elles ne soient la cible malencontreuse des attaques.

Malgré vingt-deux familles ayant arrêté, la situation ne s’améliorait pas, leur impact étant trop limité. Il était temps pour Nepham la bleue d’aller plus loin que de montrer les crocs. Une nouvelle rumeur fut lancée : les huits derniers avaient un mois pour arrêter, ou tout perdre. Ce mois fut mis à profit pour connaître les calendriers des associés de ces familles et les convier, pour trouver des concurrents qui s’étaient rangés du côté des Khafarti pour les proposer en remplacement et créer “La lecture du Sphinx”, un groupe de prêtres spécialisés dans la détection de mensonge et la recherche d’information, tandis que les musaraignes recherchaient les preuves physiques des sombres secrets afin de les exposer. De l’autre côté, les accusés s’organisaient dans le but d’assassiner Nepham la bleue pour arrêter “cette folie”, et potentiellement le reste des Khafarti pour prendre le pouvoir. Malheureusement pour les attaquants, la garde royale était bien plus préparée et informée, et les deux attentats ont été déjoués.

Personnes associées

• Kamaria