Enfants de Thyf
En marge de l’histoire principale du continent, une religion s’est développée peu après la genèse d’Arpache. Durant le 5ᵉ siècle de la 2ᵉ ère, une nomade Thaïste du Désert de Hamdet née Kalashtar en est à l’origine. En lien avec un esprit qui se dit être Thyfa, elle est chargée d’une mission divine : bâtir une lignée inter-espèce protectrice envers les espèces dominées en plein cœur de la forêt des sylvestres. Cette mission divine découlerait d’une prophétie annoncée par Thyfa : « La dualité bien/mal provoquée par l’héritage d’Arpache seront les premiers symptômes de l’effondrement du continent ». Celle-ci sous-entend que Shaunansa et Eshé seraient les artisans des lumières arpachienne. Sans remettre en question la bienveillance et les pouvoirs d’Arpache lui-même, qui a tout d’un élu, la prophétie affirme que celui-ci aurait été guidé en même temps par l'ombre et la lumière, permettant d'établir un dualisme continental. Terrain propice aux extrémismes et à l’ignorance faisant les affaires des entités destructrices. Pour éviter cela, il faut donc créer un peuple élu qui prêchera un retour au respect planaire, à l’essentiel et au multiversalisme. La base de cette croyance altruiste repose donc sur le respect, l’humilité, la compréhension et l’accueil.
Les pas de cette nomade, renommée « La Thyf », la mèneront à travers les plaines Valhaciennes où elle acceptera toute personne s’avérant sensible à la cause. Arrivée au cœur de la forêt, les elfes sylvestres rencontrés en chemin vinrent s’associer à la prophétie, car ils virent en elle une élue naturelle. C’est au nord du Bosquet de Salhonalo, frontière du Royaume du Kyatlond et du Régime d'Olfafel actuel que ce peuple s’installe. La mission du clan repose sur l’entente inter-espèce. La croyance principale de cette lignée est de révolutionner le monde en valorisant toute forme de vie dominée avec l’aide des espèces animales et de « l’esprit primordial » qui accompagne chacune d’elle. Certains descendants ont donc une sensibilité spirituelle accrue leur permettant d’être en phase plus facilement avec les animaux.
Le clan voue une adoration aux dieux et élémentaires suivants (ordre d’importance) :
- Thyfa en premier, car elle en est la fondation,
- Ababilis, Shala, Rylean et Erenda,
- les autres dieux primordiaux à l’exception de Duh,
- les 3 autres dieux élémentaires,
- Huistozie, Sharla, Laarna, Akyr, Toanaka, Bacchia.
Grâce à leurs croyances et leurs origines, le peuple des enfants de Thyf est engagé contre le fanatisme des adorateurs d’Eshé ainsi que Shaunansa. Ils sont également méfiants des adorateurs d’Arpache car ceux-ci ont tendance à voir le monde avec la dualité bien/mal. Ils estiment que cette vision apporté par les fidèles d’Arpache est vouée à la destruction et la mort. Ils respectent malgré tout le courant créé par Laarna Lumenyse lors de son pèlerinage, mais ils ne croient pas qu’Arpache soit une réincarnation et estime que Rylean n’est pas mort. Arpache est perçu par les enfants de Thyf comme un Kalashtar incompris puis surtout manipulé, un rouage d’un plan plus large et catastrophique.
Politiquement, ils se rapprochent de la République de Merkane et du Royaume de Lumenyse, bien que ceux-ci leur paraissent encore trop excluants.
En 1626 2E, en plein pendant le conflit Sylvestre, les Enfants de Thyf ont été exposés trop fréquemment à la guerre puis chassé de leur territoire. Les troupes d’Olfafel s’étendant plus au nord avant que le Régime Thilnéen viennent repousser les forces de ce dernier.
Mit en berne par ce conflit de grandes envergures et ne trouvant plus de lieux propice à l'extension de leur cultes, ils ont dû partir de la Forêt de Sarliard. Jugés alors bien trop invasif avec leur croyances “ouverte et tolérante” et bizarres par les peuples elfes qui avaient déjà fort à faire avec la présence d’Olfafel et du culte d’Eshé.
Ils se dirigèrent ainsi vers les terres plus libre des Grandes Plaines de Valhacia. Leur clan, proche de la nature, se rapprochant par essence au tribus nomades valhaciennes, ils n’eurent guère de problème à se faire une place dans ce nouvel écosystème, de nombreux valhaciens rejoignant leur rang. Devenus alors nomades, ils préfèrent le sud des plaines, en bordure de la Forêt de Sarliard. Ce qui ne les empêchent pas occasionnellement de traverser les plaines pour le commerce et leur propre survie.
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