Morgan Character in Lettre de Sang | World Anvil
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Morgan

Morgan (a.k.a. Longue Épée)

Je me nomme Morgan, fils de Silvester de la Garde. Je n'ai pas hérité de son titre de la Garde puisque ce privilège ne peut être décerné qu'aux gagnants des tournois des conscrits. Je n'y ai donc point droit, n'ayant pas prouver ma valeur moi de même au cours de cet exercice. Suite à ma première défaite, je suis parti en vagabondage, jouant les chevaliers errants, protégeant veuve et l'orphelin tout en châtiant les mécréants qui auront tournés le dos aux préceptes de notre mère patrie. Je ne pourrais dire si finalement j'ai réussi à trouver ma place dans cette grande toile qu'est le destin, mais ce qui est sûr, c'est que je n'ai pas abandonné la voix du père ni celle de la juste lame. Contrairement à ce que certains auraient crû, le succès ne m'est pas assuré, ni simple. Ma recherche m'aura mené à devenir mercenaire au sein de l'organisation des Loups dorés, entité principalement au service du Marforel de ce que j'en ai compris (et qui ne va pas à l'encontre de mes précepts.) Je suis maintenant engagé dans une guerre aux centre du continent, luttant pour son équilibre, jouant pour l'instant le rôle d'éclaireur, à la recherche de l'ennemie. Reste à voir ce que Tyr me réserve... La lame trouvera toujours sa voie dans la main du juste.

Physical Description

Aspect Physique Général

Je suis la forme la plus pur et la plus magnifique que les humains peuvent posséder. Sans être nécessairement particulier outre-mesure, hormis ma grandeur fort imposante, j'attire tout de même l’œil, je détonne. C'est que, dans les faits, ma forme physique est parfaite. Je suis parfaitement symétrique et je ne suis atteint, de naissance, d'aucune difformité qui est pourtant omniprésente chez les autres. Mes formes sont égales, mes bras ont une longueur égale, mes yeux sont à hauteurs et largeurs égales, ayant même la pupille exactement pareil. La seule chose pour laquelle ont pourrait reconnaître une irrégularité sur mon corps, c'est au niveau de l'omoplate, une tâche, une tâche de naissance divine, marque apposé par Tyr lui même qui ressemble à son symbole divin, une balance sur un marteau de guerre, preuve ultime de mon attachement à lui.

Caractéristiques Physiques

Mon corps est marqué de manière distincte afin de m'identifier à mon vécu, à qui je suis dans la société. Ainsi vont les choses dans les royaumes exaltés du Roikar. Notre corps, notre peau, est marqué par des tatouages afin de savoir à qui nous appartenons, qui nous sommes, quels sont les serments que nous avons prêté afin de nous accomplir comme les dieux le souhaitent. Ainsi, au tour de marque de naissance, à l’omoplate, il est possible de remarquer que des tatouages particulier s'y trouvent, faisant donc quelque peu différence à la tradition. Autour de la dite tâche de naissance, des versets sacrés concernant Tyr y sont inscrits. Ceux-ci ne se ferment pas sur le haut, mais laisse un passage d'une largeur de deux centimètres environ. Les verset continues sur le contour de cet ouverture jusqu'à la hauteur de l'épaule, se dirigeant ensuite vers le cou pour se terminer sur la joue. Dans ce petit passage, on peut y remarquer des scènes représentant les dieux, particulièrement Tyr, à nouveau, qui fait face à l'ennemie comme dans les légendes, qui pourfend les vils pour laisser triompher la justice et le bien. Ces marques bibliques, quoique particulière, démontre mon apprentissage dans le grand temple de la principauté de la voix du père.| Sur la joue, il est possible de remarquer, au bout de ses combats idylliques le symbole des chevaliers errant, démontrant mon allégeance à pourfendre le vil partout ou il se terre. Il démontre aussi mon offre d'aide auprès des plus faibles, comme les femmes et les enfants. Le marquage, fait lors d'une cérémonie et un serment officiel, représente une main ganté d'une armure de plate qui ferme le point, présenté de côté. Comme nombreux sont ceux qui prennent retraites de cette voie, ceux qui en tourne la page s'y font ajouter au point comme s'il tenait une rose.| Finalement, un dernier tatouage, de loin plus neutre et moins travaillé d'un fort esthétisme, sur le dos de la main gauche une lame noire y est dessiné, représentant mon travail actuel comme mercenaire. Celle-ci, contrairement aux autres, a été faite loin de mon pays, mais plutôt quelque années auparavant seulement, au Marforel alors que je joignais ma première compagnie que j'ai rapidement quitté.| Mon corps est composé aussi de plusieurs marques de lame et de blessures passées. Malgré que j'aie la capacité de soigner mon corps, je répugne souvent à recourir à la magie pour guérir mes blessures, celle-ci me permettant de méditer sur les conséquences de mes combats, de mes échecs passées afin de mieux être préparé à l'avenir. Ainsi, ces marques sont la manifestations de mon vécues. Celles-ci se trouvent majoritairement au torse et aux bras.

Je suis un être d'exception, né de la volonté divine de Tyr dans les Royaumes Exaltés du Roikar. Mon père adoptif, Silvester de la Garde, est un homme inspirant grand respect dans son royaume.

Current Location
Virianne
View Character Profile
Alignement
Loyal Bon
Âge
22
Children
Gender
Mâle
Yeux
Brun
Cheveux
Noir
Couleur de Peau
Caucasien
Taille
6 ft 2 in
Poids
255 lbs

À la recherche d'une paix intérieur

Je suis choqué, je suis troublé. Ma confiance dont j’ai fait preuve jusqu’à présent envers ma destinée s’est révélée être trompée. Booftrax n’est qu’une sale bête, surintelligente, mais qui n’a pas été guidé par les bons préceptes divins ? Il fait de lui un animal avec une capacité de compréhension et d’adaptation, mais cela ne l’a pas rendu plus sage et ne comprend pas ce qu’est le bien ni le mal, où il en a une perception complètement tronquée. Ces derniers jours, entouré dans un climat de colère et de honte, j’en suis venu à juger tout le monde pour leurs actions, surtout moi-même. Bien que je n’ai pas été certes à la hauteur jusqu’à présent, cette colère ne me parait pas saine. Je ne la comprends pas, elle semble vouloir me dominer et contrôler mes actions. Je dois la combattre, ne pas me laisser déborder par celle-ci. Ma colère de la trahison de Booftrax de ma confiance et l’ignomie qu’il a faits est justifiée, mais j’aurais dû plus me méfier de lui, ne pas lui accorder autant de confiance. IL N’EST QU’UNE BÊTE ! Que connait-il de l’Étiquette et du savoir-vivre ? Peu de chose ! Je ne sais pas ce que souhaite Tyr, mais je sais, et je le crois, qu’il est encore intimement lié à ma destinée. Dois-je lui apprendre les bonnes manières, le civilisé de force ? Le garder en cage ? Le laisser apprendre de ses terribles erreurs et ne garder qu’un œil sur lui ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Je me trouve en ce moment dans un havre de paix et de sérénité. Ce temple de Sune, si près et si loin de chez moi à la fois, est source de réconfort pour l’heure et est mon guide dans cette nuit sombre. Cette ambiance de calme, de sérénité couplée avec l’importance de se dévouer aux Dieux me permet de mettre un baume sur mes plaies. Cela me ramène chez moi, me permet d’effacer, pour un moins l’espace d’un instant, toute cette pesanteur que je ressens. J’en ai bien besoin. Je sais que lorsque je refranchirai ces portes, à nouveau, le monde viendra pour moi. Quand je suis parti de la cathédrale de Saint-Roikim, pour moi, innocemment, je partais vers l’aventure, vers ma destinée. Je comprends bien aujourd’hui que cela est beaucoup plus lourd de sens que celle-ci ne se fera pas seul et que je devrai traverser contre vent et marée les difficultés devant moi. Non pas seulement physique, comme je l’imaginais, mais tout aussi éprouvant sur l’esprit, pris inextricablement dans les défauts des hommes, dans leurs crimes dont je me dois de me prouver meilleures. Mes erreurs portent des marques lourdes sur mon esprit, bien plus douloureuses que mes blessures physiques. La guerre n’est pas une partie de plaisir, elle semble pour l’heure apporter plus de souffrance qu’autre chose... Surtout ce qu’on justifie en son nom. Le monde vient à moi, c’est ce que j’ai pu voir hier, dans une démonstration claire. Le passage de l’ordre du dernier crépuscule en est la parfaite démonstration. C’est l’annonce de grands défis et l’existence d’alliers véritables dans le combat à venir. Je ne sens pas que je mérite encore cette attention. Je ne suis pas le loup, mais bien le louveteau qui ne comprend pas encore le monde, mais qui apprend, bien vite. Que le marteau sacré de la justice éclaire la voix des âmes en peine et les rallie aux causes essentielles, qu’ils sachent prendre les armes et partir en guerre quand vient le moment. Parole de Myrthion 4e, chef des croisades saintes de la Sainte-Alliance et Grand conseiller de Qualtar, 1437 ap.

Une réflexion nuancée

Alors que l’homme soulève son épée, il ne ressentait ni haine, ni rage dans son cœur, simplement le sentiment d’un devoir. Celui de châtier le mécréant qui avait commis nombre de larcins, l’homme loup qui avait contre la communauté se devait de tomber pour le bien de la communauté. Les évènements s’enchainent à une vitesse fulgurante, me laissant à peine le temps de souffler. Je passe mes journées à combattre tentant d’emporter le plus d’ennemies avec moi. Ma vision devient de plus en plus limpide. Ce siège que nous vivons, il est déjà perdu et il n’est plus de notre pouvoir de l’en empêcher. Pourtant, je suis de plus en plus calme à cette idée. Mourir sur les murs ne me fait pas peur. Ne pas avoir le temps de me prouver digne de ce que je suis non plus. Ce sont des pensées simnplistes d’un garçon qui s’efface peu à peu. Maintenant, ce que j’envisage, ce n’est plus que le combat, jour et nuit, jusqu’à ce que je m’effondre, incapable de faire autre chose. Je me sens déjà si fatigué, épuisé même, mais je sais que je dois ignorer cela. C’est probablement ça mon épreuve la plus importante. Sans cela, les derniers évènements m’auront amené à réfléchir à nouveau sur l’ordre du monde, à comprendre de nouvelles manières mes enseignements passés. Ce qu’on m’a enseigné à ce sujet me semblait parfois contradictoire et ne pas s’emboiter les uns dans les autres me donnant un flou dans laquelle je ne savais pas ou me diriger. Un flou duquel je ne savais sur quel pied je devais danser. Que dois-je penser des hommes bêtes et des hommes élémentaires ? Me dois-je de leur vouer une haine sans fin, libre de réflexion et de nuance ? Une manière de penser que mon vieux m’aura fait adopter et qui aura été confortée par mes expériences avec les hommes bêtes à la Cathédrale de Saint-Roikim. Des propos renforcés par les enseignements de maître Rodomir, sans aucun doute, mais qui me semble moins aujourd’hui approprié, moins à propos. Lorsqu’on se met à les côtoyer, à les observer, certes les hommes animaux ou élémentaires semblent issus de cultures et traditions qui sont parfois complètement opposées à celle des hommes, toujours plus primitives et barbares que les nôtres, je serais même prêt à dire, impie à nombre de points de vue. Pourtant, je ressens une présence différente, un ressenti, à force de combattre avec eux, quelque chose comme une pensée subtile, nuancée, presque humaine qui semble émaner d’eux, chose me semblait incongrue et presque impossible. On m'avait dit, et je sais, que les hommes bêtes sont des bêtes sans culture, stupide qui ne sait reconnaître et parler par quelconque artifice incompréhensible. Ils ont toutefois parfois des réflexions et des désirs parfois semblables, à leurs manières, aux miennes ou à celles de mes compères les plus nobles, à mon plus grand étonnement. Sans pouvoir dire qu'ils ont une culture riche, celle-ci est présente. Ils sont aussi dotés de la capacité de réfléchir en dehors des considérations les plus simples, de faire des choix éthiques et même d'éprouver des remords. Peut-être ce je suis entouré d'être d'exception, mais ce n'est pas le sentiment que j'ai. Booftrax, Salazar et Timor sont capables, eux aussi, d’user de la raison, chose que je ne leur croyais pas possible et qui m'aurait sembler impossible ils n'y a que quelques semaines à peine. Certains diraient que cela ne fait que rendre les choses plus dangereuses, mais je ne suis pas d’accord, bien au contraire. Les dieux ont posé leurs essences sur le monde afin que nous en prenions le contrôle, ce que nous ferons, indubitablement. Nous avons du coup commis des actes extrêmes afin de pacifier le monde et nous permettre d’accomplir justement cette destinée. Avec un succès mitigé à ce que j’en vois, résultat de la perte de notre sens divin, qui demeure encore inexplicable. Malgré tout, je commence à croire qu’une cohabitation entre les différentes races n’est probablement pas impossible. Nous devons nous détacher de la haine envers ceux qui se sont soumis ou qui ont décidé de collaborer à notre vision du monde, ne serait-ce qu’inconsciemment. Cette haine ne mêle nulle part, elle ne sert pas notre cause. Elle nous fait perdre de vue ce qui compte réellement. Bien que le modèle du Marforel ne soit pas parfait, loin de là, il est selon moi trop indulgent et semble oublier la notion de supériorité des races divines, la plus grande présence des hommes animaux les aura guidés vers une certaine tolérance nécessaire, à mon avis, envers ces créatures. Malgré les bons préceptes des Royaumes exaltés du Roïkar, le manque de présence des différentes races nous renferme dans nos pensées et favorise chez plusieurs une haine sans nuance qui se devrait d’être redirigée vers ceux qui nous oppose résistance. Les hommes bêtes et les hommes élémentaires qui ont accepté la supériorité des races divines se doivent d’être accepté, toléré. Leur culture ne nécessite pas d’être brisé, humilié ou détruite nécessairement dans son ensemble. Leurs croyances se rattache à un mode de vie différent qui se doit d’être toléré afin de rendre compte d'une richesse et d'une complexité du monde que les dieux connaissent mais dont nous ne somme pas capable de saisir toute la subtilité. Ma lame ainsi que l’attention de mes frères et sœurs doivent se diriger vers celles et ceux qui résistent à la prise de pouvoir des hommes, ceux qui la contestent, qui la combattent. Pire encore, me lame doit aussi se consacrer à ceux qui ont perdu sa voie, qui ont accepté de se départir de notre sacrosaint objectif et qui sert maintenant l'ennemie. L’empire des hommes de pierres s’en prend maintenant à nous et il est maintenant de notre devoir de l’en empêcher! Beaucoup de gens sont morts dans cette entreprise essentielle et beaucoup y passeront encore, mais il est impossible d’arrêter maintenant. Tous ceux et celles qui se sont soumis à l’ennemie, qui a abandonné nos pratiques et nos croyances doivent être jugées comme hérétiques et il est de notre devoir de les convertir ou les éliminer. Pour l’heure, ils se présentent à nous l’arme au poing, ne nous laissant donc que peu de marge de manœuvre à d’autres options que de les éliminer et de les empêcher de prendre ces terres saintes que nous défendons. Je me dois de venger tous mes frères et sœurs qui tombent dans une danse macabre, menés par des êtres inférieurs et diriger par la main de gens qui ont renié leurs origines et leurs voies. C’est ce que je vais faire, tant qu’il me reste encore du souffle, alors que la mort m’embrassera peut-être demain. Tyr, prête-moi la force de continuer ce combat en ton nom, pour la gloire des dieux, pour la gloire des hommes!

Une vision du monde choquée

La douleur sainte, rédemptrice, me suit toujours, m’accompagne à chacun de mes pas. Malgré la douleur, je fus frappé par l’horreur de la scène après le combat. L’odeur de chair brûlée, le sang partout au sol, et le cri, le cri immonde de l’homme interrogé. Tout ça me semblait irréel, lointain, autrefois. Des images d’une brutalité, d’une monstruosité qui va bien au-delà de ce que je n’avais jamais vu. Mes sens et mon esprit en resteront gravés à jamais. Est-ce réellement ce qui m’attend sur le champ de bataille, est-ce réellement mon avenir ? Comme des hommes peuvent-ils s’y habituer ? Laetia, possédée par des forces obscures à glacer le sang, sorcière impie, torturait de sa magie noire un pauvre agonisant, prenant plaisir à voir sa souffrance alors que Burak, à ses côtés, hochait de la tête sans rien dire. Monstre immonde ! Pendant ce temps, Booftrax, comme une bête de guerre, achevait sans pitié les blessés un à un sans le moindre remords, comme si cela tait dans l’ordre des choses. Comment ? Du haut de son inhumanité, il est venu m’insulter, s’insurger de ma réaction normale dans un monde qui me semblait si chaotique, désordonné, presque abandonné par les dieux. Choqué par la scène et les propos insensés de la bête, j’ai dû le corriger, le provoquer en défi et lui rappeler sa situation, son infériorité. Alors même que j’en étais à l’échauffement et malgré mes difficultés à respirer, celui-ci a mordu la poussière, s’effondrant au sol. Du haut de mes blessures, et des siennes, je ne crois pas que nous pouvons dire que nous sommes quittes, mais au moins mon honneur est lavé, pour l’instant. Nous avons ensuite repris notre marche, me sentant de plus en plus mal à bout de souffle. J’ai apporté, quoiqu’à contrecœur, aide à cette de bête de Booftrax avant que nous reprenions notre route à dos de cheval. Mes actions auront été remarquées, semble-t-il. Je ne sais plus si je serai capable de rester conscient plus longtemps, j’ai mal, je ne sens plus mes pieds. La rédemption est maintenant si près, si pur, je le sens. Un long moment, noir et silencieux demeurent alors dans mon esprit. Tyr m’a alors soumis aux plus grands suplices, celui qui éprouve la foi et d'ou nous reconnaissons ceux qui possèdent la foi véritables et ceux faible, rampant, qui ne peuvent résister à l'envie de mourir sous le regard réprobateur des touts puissants. Je me souviens pas nécessairement de tout, mon corps étant torturé par mon vice, mais je me souviens très bien, que lors d'un moment de faiblesse, Burak en a profité pour s'approcher de moi. Il m'a dit que je me devais de l'écouter avant les dieux. Quelle parole hérétique! Comment ose-t-il? Cet homme indigne. Pourtant, j,ai entendu la voix des Dieux. Il a échoué au moment le plus fatidique de me détourner de toi, Tyr, car à jamais je te serai infaillible, comment le pourrais-je, étant le produit même de ta volonté? Il semble possible que je dois-je jouer le jeu de cet odieux homme pour l'instant, mais je me dois de réfléchir à mon avenir que tu me réserves. Souhaites-tu vraiment que je suives les ordres d'un hommes si malin? Cela me semble une épreuve que tu me présentes une fois de plus, malgré que je n'en ai pas les réponses. Finalement, à force de magie impie, j’ai été ramené dans ce monde par une douleur innommable, encore plus forte et horrible que je n’ai jamais ressentie. À travers elle, j’ai ressenti en même temps dans mon crâne la douleur de milliers d’âmes passées et à venir qui criait à l’unisson, implorante pitié. Puis plus rien, mis à part un soulagement, un soulagement immense, le ressenti d’être libéré de la douleur, toute la douleur. Une grande fatigue venant remplacer le tout. Quelle est cette magie ? Est-ce encore une fois la volonté des dieux ? Ou est-ce les actions d’une sorcière qui va à l’encontre de la volonté divine ? Dois-je la remercier ou la brûler sur le bûcher avec l’aide et la volonté de Tyr ? Comment pourrais-je dire que m’apporter soutien dans ma cause est mal ? Je ne comprends plus, je me dois de réfléchir. Sur la route qui nous restait à parcourir, il s’est déroulé plusieurs interactions étranges, tous plus inusitées que les autres. Je suis mélangé, je ne suis plus sûr de rien. Je me dois de réfléchir, de méditer, de me reposer plus avant. Nous nous sommes arrêtés à la tombée de la nuit. Après avoir fait le nécessaire avant de dormir, j’ai encore une fois remarqué la présence, très près, de Booftrax. Celui-ci a refusé de répondre à mes questions alors que je commence sérieusement me demander la raison de sa présence réelle. La situation s’est envenimée jusqu’à ce que finalement il s’éloigne de moi. Pendant qu’il s’éloignait de moi, je me suis senti envahi par un grand vide, immense, un sentiment d’échec cuisant qui m’avait suivi partout dans ma vie jusqu’à présent. Pourquoi cela ? Est-ce parce que j’ai repoussé de l’aide dans ma quête ? Parce que j’ai manqué de respect envers un être inférieur ou est-ce réellement relié à Booftrax ? Non ! Impossible ! Comment les dieux pourraient-ils souhaiter que je m’allie à un sous-être ainsi ? Cela n’a aucun sens ! J’ai besoin... j’ai besoin de méditer... La voix des Dieux est impénétrable...  

La souffrance comme rédemption

J’ai mal, je souffre, j’expie. Si je dois périr ici, après si peu accompli, car je vous ai déçu, qu’il en soit ainsi, mais, à toi, Tyr, je dirai ceci : Je brillerai de mille-feu pour répandre ton nom si je dois mourir ici. Je t’emplirai de fierté et de gloire. À toi, père, je jure de rendre honneur à l’éducation que tu auras su me donner, la voix de la lame m’ayant bercé de la naissance à aujourd’hui. Afin de tenter de garder la compagnie en vie, je me dois pour l’heure d’obéir aux ordres, ou à peu près, de mon chef d’unité. Nous avons donc galopé à dos de cheval afin de fuir les hommes d’Heraklipes pendant plus d’une journée, mais en vain. Les dieux avaient déjà prévu que nous nous rencontrions. Nous avons bien essayé de semer la pagaille parmi leurs hommes lors de la deuxième nuit. Sans grands succès. Deux hommes, Burak et Yolmer s’en sortit avec quelques blessures. Je ne pourrais dire pour le Ktal qui nous suivait. Même une de nos bêtes aura finalement subi une blessure, ralentissant encore plus le groupe, nous obligeant de manière définitive à combattre ces mercenaires au sommet d’un col. Faisant des efforts pour tenir mon arme malgré mes douleurs, je me suis battu vaillamment, selon le code et faisant briller la justice de notre cause. Tyr m’a même fait un signe divin au pire moment du combat, nous assurant que la victoire était nôtre. Les lâches feuillèrent le champ de bataille, non sans y laisser leurs honneurs ou sans comprendre l’immoralité de leur acte, de s’en prendre à moi, mon père. De ma grande magnanimité, j’ai laissé ces couards partir, prenant leurs jambes à leur coup, dans l’espoir que ceux-ci tentent maintenant de se repentir. Voir des hommes des terres saintes s’en prendre à des hommes si hauts placés dans l’estime des dieux. Ils sont une honte et un déshonneur. Peut-être finalement que leur attaque n’est pas seulement le résultat de mes péchés, mais bien celle d’autres membres du groupe. Peut être la malice de Burak, la bêtise des bêtes de notre équipe, ou même l’orgueil de Joël, qui sait... Je fais, pour l’heure, belle figure. Je suis le visage de la morale du groupe, mais je continue tout de même à souffrir, en silence, de mes propres vices. Douleur rédemptrice, expie ma faute et mes péchés, permet-moi de m’absoudre de mes péchés, Oh Saint-Père, je suis ton disciple imparfait, mais je tente de suivre la voie que tu me traces, Oh que j’ai mal, que je souffre, mais combien je me sens heureux un peu plus près de toi.

La présence de l'ennemie?

Une journée fort inusitée et très haute en couleur que ce fut. Tout d'abord, après plusieurs jours de marches vers le sud-ouest. En territoire de la ligue de Mautal, nous avons rencontré des brigands qui semblaient s'en prendre à une pauvre famille dans une ferme. De mon devoir de chevalier errant, j'ai souhaité immédiatement leur porter secours avec l'aide de mes compagnons, mais on me refusa cette demande pourtant tout honorable pour des raisons futiles tel que le manque de profit, d'intérêt à une telle action. Long sourire m'a prouvé une fois de plus qu'il n'est pas digne d'être un meneur d'hommes, mais en manque de pouvoir au sein de cette compagnie, doutant des intérêts réels des loups dorés, j'ai du me plier aux ordres. Ce n'est que quelques heures plus tard, après que les malfrats eut commis nombres de crimes horribles que Long Sourire accepta le bon sens de punir ceux qui se sont détournés du droit et juste chemin, après que nous ayons croisé marchand qui affirmait que des espions aurait été capturé dans la ville tout près. Burak n'a senti que l’appât du gain. Nous nous sommes donc rendus sur place pour pourfendre les malandrins, guidés par la juste cause, ceux-ci ont mordu la poussière rapidement, mais non sans avoir réussi à m'entailler la chair, possiblement une punition pour ne pas avoir agi plus rapidement. Après avoir porté secours aux malheureux, le père ayant payé chèrement de notre retard et son fils étant mort tentant de préserver l'honneur de leur famille, Burak a forcé ma personne à commettre une des pires ignominies, soit de piller les corps sanguinolents des bandits, à la recherche de piécette et d'objet de valeurs... Il a poussé l'affront de permettre à certains membres du groupe, Sir Chevalier, à ne pas prendre part à cette honte sous prétexte que cela allait à l'encontre de ces préceptes, niant du coup mon héritage culturel et ma tradition... Il me faudra faire pitance pour cet acte, sinon les dieux me feront payer un tel affront. Je me sens mal, il me faudra méditer sur cela très prochainement. La suite fut moins scandaleuse, Burak décida d'accompagner les pauvres civils jusqu'à la ville la plus près, mais envoya 4 d'entre nous aux avants afin de nous assurer que les espions en villes étaient bels et bien réels et, si possible ou opportun j'assume, de faire publicité pour les Loups dorés en énonçant que nous protégeons le peuple. Nous nous rendîmes sur place ou nous avons remarqué de fortes tensions, l'émeute n'étant pas bien loin. J'ai tenté sur le chemin d'éclairer le chemin d'un pauvre paysan, mais mon manque de maîtrise de la langue et ma mauvaise connaissance des coutumes locales ont rapidement créé des barrières. J'espérais que le partage de la foi et ma bienveillance serait suffisant à combler ce manque, mais je me suis lourdement trompé. Je me fais le devoir de devoir pallier ces manquements. Ce pauvre gueux blessé n'aura été que traumatisé par mon passage, plutôt que rassuré devant notre futur combat que nous menons pour mener cette guerre juste. Arrivés en ville, nous avons été face à une foule en colère qui réclamait, à ce que j'en ai compris, le sang des prétendus espions. J'ai tenté de calmer les ardeurs de Joël qui, comme à ce qui semble être son habitude, souhaitait imposer sa supériorité sur ces interlocuteurs. Ma pression aura fini par l'énervé encore plus à ma déception, me poussant à mener la discussion avec le protecteur Magobos à sa place. Coup de chance, fervent croyant, il aura agréé à nous laisser rencontrer lesdits espions. Malgré les paroles échangées, il sembla me porter une importance beaucoup plus grande que ce que j'essayais de communiquer avec lui, n'ayant pas eu à négocier. Est-ce que ces hommes pointés comme des espions ne sont que de pauvres victimes, est-ce qu'ils sont des individus qui s'opposent à la digne justice sur lesquels il s'agit d'abattre la lame juste sur ceux-ci avant qu'ils ne compromettent la libération?

Les péchés de l'Homme

Suite à la confiance que m’a donnée Magobos, j’ai dû prendre les devants, celui-ci s’attendant à ce que je l’éclaire sur le destin des dits-espions. Malgré mon manque de certitude sur ma légitimité face à ses demandes, j’ai dû puiser dans ma foi afin d’interroger ces accusés. Le résultat me semble mitigé maintenant de cet interrogatoire, mais ma foi m’a guidé pas à pas vers la bonne direction. De ces 4 hommes, 3 s’avéraient être des païens qui ont tourné le dos aux dieux, suivant d’autres dévotions. Comment des gens d’origine divine peuvent s’abaisser à ce niveau, j’en suis encore choqué aujourd’hui ? Comment un enfant des dieux peut-il renier son existence et sa supériorité, cela n’a aucun sens ? On m’avait par le passé averti que de tels êtres existaient, mais je n’y croyais qu’à moitié, me disant que ce n’est qu’un détournement temporaire, tel l’homme qui a recours au vol. Surtout des humains, je veux dire, un nain, un elfe, ceux-ci peuvent être plus prompt à se détourner du droit chemin, mais un humain ? Comment est-ce simplement possible ? Après mûre réflexion, je suis parvenu à la conclusion que de tels hommes, malgré qu’ils peuvent être réchappés, ne pouvaient être sauvés dans le contexte actuel. Rien de cette situation ne montrait une possibilité de rédemption, mais, bien au contraire, au besoin d’une punition divine, afin de tous nous remémorer ce qui est important. Des sacrifiés sur le bûché de la guerre qui doivent donné leurs âmes afin de repoussé l’ennemie. Le dernier du groupe, originaire du Helmfast, un certain Sacto, n’a pas détourné son regard des dieux et devra se soumettre au test de la foi s’il souhaite vivre. Il devra servir la cause juste afin de prouver son innocence, ou mourir s’il le refuse. Tels sont les volontés des dieux, j’en suis certain. Si seulement cette éprouvante journée avait pu en terminer là, mais non. Tyr me réservait un autre sort. Afin de répondre aux objectifs de Burak, Joël exigea que nous nous vantions, répugnante idée, du bien que nous faisons pour les gens du territoire. Capitaliser sur les bonnes actions pour en tirer profit immédiates, voilà bien quelque chose de bas. J’ai pourtant dû m’exécuter. Scrutant le marché à la recherche d’idée comment démontrer la justesse de la cause sans pour autant trahir mes préceptes, je suis tombé sur deux personnes singulières, un confrère-chevalier errant et un horrible Ktal qui me regardait de ses yeux exorbités. Le premier me reconnut immédiatement pour ce que je suis, m’inquiétant grandement qu’il révèle mon secret. Toutefois, comme un bon confrère il a compris que ma présence ne se voulait pas bruyante et accepta passivement à ne pas divulguer mon nom. Cet homme bon, ayant combattu d’horribles hommes-bête m’offrirent son aide en répandant le bon mot sur les Loups dorés, sur la bonne cause que la guerre nous mène. Une âme aussi généreuse ne peut être en effet autre chose qu’un compatriote des Royaumes exaltés. Si seulement, la tête moins préoccupée, je lui avais demandé son nom... Un homme comme lui mérite qu’on lui prête le plus grand respect et la plus grande des attentions. Le deuxième individu, si on peut appeler ça une personne, se présenta à moi voulant me prêter allégeance et il me donna l’étrange nom de commandant (j’en comprends maintenant qu’il nomme ainsi toute personne d’autorité, en fait, je crois). Sa présence attira l’attention plus avant sur ma présence, me dérangeant, déjà que je suis un étranger bien loin de chez moi qui peine à communiquer avec les locaux. C’est à ce moment que je me suis senti pris d’une impulsion inattendue, comme plus forte que moi. L’esprit plus froid et en contrôle que jamais, je me suis mis à faire un discours autour de moi, scène durant laquelle j’ai mené cette étrange bête, Booftrax, a jurer qu’il allait combattre contre le vil envahisseur. Une telle énergie me parcourait tout le corps en même temps, me sentant pour une fois à ma place. J’ai pêché. J’ai joui de cet instant, ne réfléchissant pas la suite, mais seulement enivré par ce sentiment. L’impression d’être accompli, l’impression de bien faire les choses, d’être en phase, d’avoir le succès assuré. J’ai fait appel aux armes, à la préparation à la guerre, au dévouement de repousser l’ennemie. L’esprit clair, mon Virien était de loin bien mieux que je ne l’aurais dit normalement, puisant dans des ressources qui m’étaient jusqu’alors inconnues. Je ne sais toujours pas pourquoi cela est arrivé, mais il est certain que mon péché m’aura été fait payé. En retournant vers le point de rendez-vous, flanqué de ce nouvel allié incongru, je suis tombé nez à nez avec le gardien Jorokos qui allait à l’encontre des désirs des dieux, qui souhaitaient mettre fin à la vie de ces étrangers. J’ai vainement tenté de l’en dissuader, mais son détour était fait. Booftrax a, d’une violence bestiale et démesurée, exécuté cet homme. Moi, j’ai payé de mon péché, glissant sur des déjections au sol, j’ai été mis à genou honteusement devant la foule, accusé de mes bonnes actions, puis humilier par le chef de l’unité des Loups dorés qui m’aura sauvé du pétrin. C’est à ce moment que j’ai pêché une seconde fois, faisant preuve d’orgueil et refusant d’admettre mon tort face à moi même et à Tyr. Cet orgueil m’aura mené cette fois-ci à consommer de la nourriture empoisonnée par un homme qui me complimenta avant de me menacer, appuyant lourdement sur ma perte. Je paie le prix de mes péchés Tyr, veulent me pardonner de ne pas être une parfaite image de toi. Je veillerai à devenir meilleur, de m’accomplir et surmonter les défis que tu présentes sur mes chemins, malgré que je ne les comprenne pas tous. Nous sommes tous des êtres près de l’égarement, je n’en fais pas exception. Je ne suis qu’un homme, pâle image des dieux, et seule la voix du père, descendant direct de la volonté des dieux, peut me guider.

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