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Le culte de Taal et Rhya

Le culte de Taal et Rhya est peut-être le plus ancien et le plus répandu dans le Vieux Monde ; ses origines remontent en ligne directe jusqu’aux divinités primitives de l’histoire la plus ancienne. Il s’est développé de manière organique, à mesure que les humains tentaient d’expliquer les phénomènes naturels tels que le tonnerre, le cycle des saisons et les marées de l’océan. Au fil du temps, Taal et Rhya sont apparus, d’abord sous la forme d’une entité unique appelée Ishernos. La séparation eut lieu il y a bien des millénaires et le culte d’Ishernos est lentement tombé dans l’oubli. Taal gouverne la nature et il est considéré comme le « Roi des Dieux ». Les étendues sauvages sont son domaine et il est surtout vénéré par de courageux forestiers, des pisteurs et des rôdeurs. On trouve les adeptes de Rhya dans les champs cultivés et les vergers de l’Empire et chez les fermiers, les pêcheurs et tous les jeunes amoureux.
 
À la fois tournés vers les aspects nourriciers et destructeurs de la nature, les rituels et les enseignements des cultes jumeaux de Taal et de Rhya régissent la vie dans les campagnes et les petits villages de l’Empire. Les membres de ce culte s’impliquent peu dans la politique impériale, car les sujets qui préoccupent l’Empereur et les Electeurs (les guerres, les traités et l’édification de monuments à la gloire de leur énorme ego) n’ont pour eux qu’un intérêt très limité. Leur univers gravite autour de choses bien plus élémentaires : la naissance d’un agneau, les épis mûrissants au soleil de l’été, la mort d’un vieux cerf sous la dent d’un prédateur et les jeunes couples qui s’en vont furtivement dans les bois pour y perpétuer le cycle de la vie.
 
Toutefois, depuis le début de la guerre, le culte s’est investi un peu plus activement dans les affaires impériales. Ses adeptes, qui ont toujours été nombreux dans les territoires sauvages de l’est, ont durement souffert des outrages d’Archaon. Ses légions ont profané et souillé les bosquets sacrés et les Temples primitifs de Taal et les sanctuaires de Rhya ont été rasés ou brûlés sur le passage des hordes du Chaos. Peu de Prêtres et de Prêtresses en ont réchappé.
 
En plus d’être le culte officiel du Talabecland, le culte de Taal et Rhya est extrêmement populaire dans le nord et l’est de l’Empire. C’est Taal qui reçoit le plus d’hommages; le rôle de Rhya est très atténué. La grande cité de Talabheim se montre particulièrement fervente et on y vénère tout autant Taal que Rhya.
 
Taal représente la puissance et la majesté de la nature, à la fois dans le monde physique de la pierre et du bois, mais également dans l’élan primal de la vie qui habite toutes les créatures. C’est Taal qui fait tomber la pluie et couler les rivières, c’est lui qui incite les animaux à se multiplier et qui fait croître les plantes. Il n’est pas seulement le cœur physique d’un individu, mais également l’étincelle qui fait battre ce cœur. Taal représente la vigueur et la croissance sous toutes leurs formes, particulièrement dans les transitions qui nous font passer de l’enfance à l’âge adulte, lorsque l’énergie vitale est à son apogée.
 
Rhya, l’épouse de Taal, est la mère nourricière des hommes et de la terre. Taal pousse les terres sauvages à se développer sans entraves, mais Rhya se penche sur les champs, les vergers et le bétail des humains, stimulant la croissance pour que chacun ait de bonnes récoltes et qu’il y ait de la viande pour tous. Rhya pacifie les contrées sauvages de son époux, elle dompte son énergie pour la transformer en sagesse et en maturité. Elle est également la sainte patronne de l’amour et, sous cet aspect, elle reçoit les ferventes prières des jeunes amoureux et de tous ceux qui espèrent que l’amour entrera dans leurs vies. Rhya régit aussi l’acte charnel, bien que peu de gens la vénèrent ouvertement de cette manière. En vérité, des pensées de cette nature sont considérées comme scandaleuses et obscènes par la plupart des gens. S’il arrive aux amants de prononcer son nom dans leurs élans de passion, les Prêtresses de Rhya affirment que cela démontre un respect suffisant pour la Déesse.
 
Taal est considéré comme un Dieu indifférent. À l’instar de la montagne et de la tempête, il est insensible aux préoccupations des mortels. Rhya, au contraire, prend soin du monde avec grâce, en le nourrissant et en lui offrant les beautés de la nature.
 

Le culte

 
Ceux qui se consacrent à Taal et Rhya respectent les individus qui sont capables de se débrouiller seuls, mais ils savent que la communauté fonctionne mieux quand tous ses membres coopèrent, comme une meute de loups ou une harde d’élans.
 
Les cultistes passent souvent l’essentiel de leur temps dans la nature, généralement seuls ou en petits groupes, vivant de ce qu’ils peuvent tirer de leur environnement comme leurs ancêtres avant eux. Ils sont attentifs au rythme des saisons, aux variations du climat et aux cycles de la vie et de la mort chez les animaux et les plantes qui leur sont si chers.
 
Le culte exerce une influence majeure dans les régions les plus reculées, les hameaux isolés et les petites communautés de fermiers, principalement parce que ses membres sont souvent les seuls Prêtres disponibles dans les environs. La compagnie de ces Prêtres est extrêmement recherchée des fermiers et des chasseurs pour leur connaissance des plantes et des mœurs animales. Les Prêtres de Taal et Rhya sont très demandés lorsqu’il s’agit d’accomplir les rituels d’initiation des jeunes gens et de guider les fidèles dans les prières, les rites et les fêtes religieuses. Les membres du culte sont très attentifs aux saisons ; ils célèbrent leurs fêtes au moment des grandes transitions annuelles, particulièrement les équinoxes et les solstices. Ils accomplissent toutes leurs tâches quotidiennes, telles que la chasse et les labours, en gardant toujours à l’esprit la révérence qu’ils doivent à Taal et Rhya.
 
Le culte de Taal et Rhya se tient généralement à l’écart des tractations de la politique et des luttes de pouvoir qui sont tellement omniprésentes dans tous les autres cultes. Cela ne signifie pas qu’il ne veuille pas s’impliquer dans les processus de prise de décision, mais plutôt que son credo s’oppose aux concepts des institutions qui gouvernent l’existence du peuple. Ses adeptes préfèrent suivre les cycles de la nature afin de déterminer comment agir au mieux et ils acceptent l’idée que les événements, bons ou mauvais, se produisent toujours pour une bonne raison.
Type
Religious, Cult

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