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Le culte de Mórr

« Père repose dans le domaine de Mórr à présent. Et nous avons fait une collecte générale pour payer les Prêtres afin d’être sûrs que ce vieux saligaud y reste. »
Ludmilla von Thieldorf, aristocrate du Reikland
   
Le culte de Mórr est l’un des plus répandus dans le Vieux Monde. Dans ce monde tenaillé par la guerre, les maladies et les horreurs du Chaos, la mort est une compagne quotidienne, inéluctable et omniprésente. La plupart des habitants du Vieux Monde parviennent à vivre avec leurs angoisses naturelles et à accepter la mort comme une composante nécessaire de l’existence. En vérité, on pourrait même dire que les habitants du Vieux Monde, et plus particulièrement ceux de l’Empire, sont même habités d’une fascination malsaine à son égard et apposent ses symboles sur tout ce qui les entoure. Depuis les bannières ornées de crânes jusqu’à la culture guerrière de la société impériale, la mort est partout et son maître est le Dieu Mórr.
Cependant, Mórr est le Dieu des Morts et non celui de la Mort. Selon une légende, au commencement des temps, Mórr, Taal et Ulric partagèrent le monde, Taal et Ulric exigèrent de régner sur le monde des vivants et ils se battirent pour sa possession, mais Mórr dit qu’il se contenterait du royaume des morts encore désert. Les deux autres Dieux l’ignorèrent jusqu’à ce qu’il traverse leurs royaumes en tuant leurs populations pour peupler son domaine. Alors, Taal et Ulric allèrent demander des comptes au Dieu des Morts et le sommèrent de limiter ses attentions à son propre royaume, sans empiéter sur les leurs. Mórr accepta à la condition que Taal et Ulric lui envoient tous les habitants de leurs propres royaumes lorsque leur temps serait venu. Une autre légende raconte que Mórr apparut après la mort du premier être humain et qu’il défendit son âme contre les serviteurs des Sombres Puissances qui voulaient la dévorer. Tandis que les humains continuaient à mourir, Mórr les prit sous sa protection. D’autres légendes encore racontent le meurtre de Mórr par Khaine et décrivent comment il fonda son royaume parmi les défunts.
 
Dans leur sommeil, les dormeurs s’approchent des rivages de la mort et la mort est le futur qui attend tous les hommes. C’est ainsi que Mórr est également le Dieu des Rêves et des Prophéties. En dehors des funérailles, la plupart des gens qui en appellent à Mórr ne le prient que sous cet aspect. Seuls les défunts peuvent lui demander aide et protection, et les défunts ne prient pas.
 
On dit également que Mórr est l’époux de Véréna et, dans de nombreuses histoires, il recherche ses conseils. En apparence, Mórr semble être un Dieu indifférent qui ne s’intéresse qu’à faire descendre tous les vivants dans son domaine. Mais ses Prêtres savent qu’en vérité c’est un Dieu de bonté, car il protège les rêveurs et les morts en les mettant à l’abri dans ses royaumes. Son opposition à la Nécromancie et les présages qu’il dispense sont autant de signes de sa bonté.
 

Le culte

 
Le culte de Mórr ne s’inquiète pas des opinions du monde. Tout le monde rend visite au culte un jour ou l’autre et il a suffisamment à faire avec la protection de ceux qui se trouvent déjà sous sa garde. Cette indépendance se répercute pratiquement chez tous ses membres, jusqu’au moindre Prêtre : ceux qui désirent se lancer dans une carrière dans ce culte ne sont généralement pas des gens qui ont besoin de l’approbation d’autrui pour prendre leurs décisions.
 
Pourtant, les cultistes se préoccupent réellement du monde qui les entoure. Certains en savent plus sur le futur que la majorité des hommes et tous sont en permanence au contact de la mort et, par conséquent, de personnes tout juste décédées dont ils doivent prendre soin. Les adeptes de Mórr sont loin d’être des âmes indifférentes, mais en général, ils ne se considèrent pas comme responsables des vivants. Les soldats racontent parfois avoir vu des Prêtres de Mórr sur le champ de bataille, allant de cadavre en cadavre pour leur donner les derniers sacrements et ignorant tous ceux qui respirent encore autour d’eux jusqu’à ce que ceux-ci aient rendu leur dernier souffle.
 
Les Morrien prennent très au sérieux leurs devoirs envers les trépassés. Les martyrs du culte sont souvent des Prêtres qui refusent de quitter une ville ravagée par une épidémie de peste afin d’enterrer les cadavres. Ce sens des responsabilité peut aller jusqu’à accomplir les dernière volontés d’un défunt ou à offrir un peu de réconfort aux endeuillés, mais d’une façon générale, les Prêtres de Mórr s’implique très peu dans les affaires des vivants.
 
La seule exception remarquable est l’attitude du culte à l’égard de la Nécromancie. Les Nécromanciens (mais aussi les Trafiquant de Cadavres et les Pilleur de Tombes) sont les ennemis jurés de Mórr : ils pillent son royaume, violent son domaine protégé pour leur propre profit et défient son autorité. Les Morriens pensent également que les Morts-Vivants ne sont pas sous la protection de Mórr et qu’ils sont donc vulnérables aux perversions des Dieux Sombres. Ainsi, même les Morts-Vivants intelligents qui se prétendent satisfaits de leur condition doivent dormir de leur dernier sommeil après avoir reçu les sacrements appropriés. La plupart des Morriens pensent que Mórr accepte et protègent toutes les âmes, même celles des Nécromanciens, une fois qu’elles ont été envoyées dans son royaume avec les rituels convenables.
Type
Religious, Cult

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