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La Bretonnie

Description

La Bretonnie est l'un des plus grands royaumes du Vieux Monde. Son nom vient de celui de la plus puissante de ces tribus, les Bretonni. Sous la conduite de leur chef de guerre, Gilles le Breton, les Bretonni se regroupèrent en une seule nation. Ils s’établirent et cultivèrent les terres, sous la menace constante des tribus Orques et Gobelines. Après des siècles de luttes incessantes, les Bretonniens prirent le contrôle des vallées et des plaines fertiles, et repoussèrent leurs ennemis dans les forêts et sur les plateaux désolés, mais les guerres continuèrent contre de nouveaux ennemis. Des flottes de Morts-Vivants ravagèrent les régions côtières à l'ouest, des Skavens désolèrent les terres du sud, des pillards nordiques vinrent par-delà la Mer des Griffes et s'enfoncèrent dans les terres en remontant les fleuves, détruisant tout sur leur passage. À travers ces générations de guerres continuelles contre divers ennemis, les Bretonniens se forgèrent une héroïque tradition de chevalerie. Ce sont les Chevaliers de Bretonnie qui repoussent les forces destructrices de leurs terres paisibles.
 
Les gens qui traversent la Bretonnie découvrent un pays constitué de fermes fertiles, de collines ondoyantes, de montagnes d’une beauté vertigineuse et de forêts irréelles. Contrairement à l'Empire, la Bretonnie possède un climat tempéré et les terres y sont plus facilement cultivables. Ses immenses forêts et ses régions sauvages sont séparées par des plaines et des vallées fertiles où la noblesse Bretonnienne à établi ses domaines féodaux. C'est une contrée riche et bien défendue par sa puissante chevalerie. La population est composée d’aristocrates et de Chevaliers courtois, de gentes dames, mais aussi de paysans satisfaits et respectueux. Les chefs de cuisine Bretonniens sont connus pour leurs compétences culinaires et les vins du pays sont renommés à travers tout le Vieux Monde. Telle est l’image que les Bretonniens cherchent à donner de leur nation, et elle n’est pas totalement fallacieuse.
 
En revanche, elle cache quelques soucis. Les montagnes abritent des Peaux-Vertes et les forêts, de viles créatures. De nombreux paysans sont affamés et les Chevaliers qui dissimulent leur brutalité sous le couvert de la courtoisie sont monnaie courante à travers le pays. Même les saveurs exquises des mets servent souvent à masquer des aliments gâtés. Les cyniques vous diront que les Bretonniens affichent un joli masque pour cacher une profonde corruption, alors que les plus altruistes se lamentent sur l’écart existant entre les idéaux et la réalité. Dans tous les cas, celui qui connaît un tant soit peu le pays ne peut ignorer le contraste.
 

Les habitants

Contrairement à l’Empire, la Bretonnie est presque exclusivement peuplée d’humains. Les Nains descendent des montagnes pour commercer et les Hauts Elfes ont leur propre enclave à l'Anguille, mais on peut voyager pendant des jours au cœur du pays sans en croiser un seul. Les Halflings sont encore plus rares, ceux que l’on rencontre provenant de l’Empire. Bien que les Bretonniens soient très différents les uns des autres, comme tous les humains d’ailleurs, on retrouve chez la plupart d’entre eux un trait commun, quasi national. En effet, ils vivent dans et pour l’instant présent, ce dont ils tirent une fierté certaine.
 
Cela ne veut pas dire que tous sont des hédonistes éhontés, faisant la fête nuit et jour, même si certains membres de la noblesse rentrent bien dans cette catégorie. En réalité, cela signifie qu’aux yeux d’un Bretonnien, ce qui compte est ce que vous faites maintenant, pas ce que vous pourrez ou ne pourrez pas faire plus tard. Un cordonnier Bretonnien consciencieux peut très bien passer la nuit à s’assurer que la paire de chaussures qu’il fabrique est aussi parfaite que possible. Les actes des Chevaliers Bretonniens sont toujours choisis avec soin, pour rester en accord avec l’honneur. Le paysan Bretonnien s’efforce de terminer ce qu’il a à faire pour la journée, plutôt que d’accumuler les soucis pour le lendemain.
 
Les Bretonniens ne se soucient pas des conséquences de leurs actes. Quand les retombées se présentent à eux, ils les gèrent dans le même esprit. Rares sont ceux qui perdent leur temps à se plaindre de l’injustice de l’existence. La plupart considèrent même avec dédain ceux qui prennent leurs dispositions pour affronter les années. Personne ne sait ce que l’avenir réserve, c’est pourquoi celui qui oublie de faire de son mieux aujourd’hui, afin de se préparer pour un lendemain qui peut ne jamais se présenter, ne cherche qu’un prétexte pour se défiler. Cela ne signifie aucunement que les Bretonniens ont l’habitude de dévorer toute leur récolte en l’espace d’un mois. Ils ne sont ni suicidaires ni stupides. D’un autre côté, il peut leur arriver de manger plus que nécessaire lors d’une fête, et bien moins par la suite, les réserves en ayant pris un coup. Peu de Bretonniens sont cependant prêts à réduire leur consommation en prévision d’un festin imminent.
 
D’une manière plus générale, on peut dire que les Bretonniens ne sont pas du genre à investir pour l’avenir. Les grandes demeures sont bâties pour être vues au plus vite, et non pour accroître la fortune de leur propriétaire. De même, les réformes sociales ne sont pas très populaires, car leurs bénéfices ne concernent que l’avenir et occultent ce qu’il est nécessaire de faire aujourd’hui. Le Bretonnien préfère nourrir l’affamé plutôt que de chercher à endiguer les causes de la famine une bonne fois pour toutes.
 
Cette attitude est soumise à de vives critiques, notamment de la part des citoyens impériaux, qui voient là une certaine arriération. Alors que les armées de l’Empire combattent au canon et à l'arquebuse, les Bretonniens sont restés aux Chevaliers et au Trébuchet. De même, l’imprimerie a révolutionné l’Empire, alors que la plupart des livres sont toujours manuscrits en Bretonnie. En revanche, on ne peut nier que le fruit du travail des artisans Bretonniens est généralement supérieur à celui de l’Empire. Le forgeron Bretonnien vit pour concevoir les meilleures épées, et non pour en tirer le plus d’argent possible. L’aventurier est souvent la parfaite illustration de l’esprit Bretonnien. C’est pourquoi la nation produit bien plus de bourlingueurs que ce que l’on pourrait croire.
 
Il existe des exceptions, notamment chez les commerçants. En effet, nombreux sont les Bretonniens plus prévoyants que la moyenne qui se tournent vers le commerce, presque malgré eux, car il leur arrive souvent d’avoir des excédents à vendre quand d’autres n’ont plus rien. Ainsi, les commerçants et marchands sont généralement peu considérés des Bretonniens, mais ils sont également bien plus riches que beaucoup de leurs compatriotes.
Type
Geopolitical, Kingdom

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