Le mariage d'Arthur

Pour célébrer dignement cette fête, les officiers d'Arthur organisent un grand tournoi, baptisé "Tournoi de la Reine". Tous les chevaliers de Bretagne y sont conviés, et presque tous viennent. La cité de Carlion est plus que remplie, et les camps de toile couvrent plus d'un demi-mille de long.   Dimanche : le mariage Les cadeaux Après leur mariage, célébré le dimanche de Pentecôte en l'église Saint-Aaron de Carlion, le couple royal tient une longue cérémonie pendant laquelle ils reçoivent des cadeaux de tous leurs vassaux, et, à leur tour, les récompensent pour leurs services. C'est l'occasion, pour certains, de montrer leur empressement, et parfois leur avarice ou leur modestie. Un vieil homme se présente, après que les chevaliers soient passés, et demande au Roi d'adouber son fils. Celui-ci se nomme Tor, et il semble très solide. Arthur annonce qu'un tel cadeau n'est pas accordé à quiconque le demande, mais Merlin affirme alors que son père n'est pas le vieil homme, mais Pellinore ; Tor est donc adoubé sur le champ, suivi par Gauvain, neveu d'Arthur et fils aîné de Lot.   Le Cerf Blanc Au cours du repas du soir, alors que les tables du festin sont déployées dans la baillier du caastel de Carlion, une merveille se produit. Un cerf blanc se précipite dans la cour, sautant par-dessus les convives ébahis. Il est suivi de près par un brachet blanc, beaucoup moins agile que sa proie (il renversera deux servants). Peu après, soixante molosses noirs arrivent à leur tour, et produisent une pagaille monstrueuse. Le brachet mord le cerf blanc, qui parvient pourtant à s'enfuir par la poterne. Le brachet veut le suivre, mais il est attrapé au vol par un cavalier inconnu, qui l'emporte avec lui. De l'autre côté de la bailée, une dame montée sur un palefroi fait son entrée ; d'une voix aigre, elle réclame qu'on lui rende son brachet ; derrière elle, un chevalier en armure noire arrive, l'enlève, et s'enfuit sur son destrier, suivi des molosses noirs. Aucun convive n'a pu faire quoi que ce soit.   "Roi Arthur, crie Merlin, si tu veux que ta cour soit la meilleure du monde, alors tu dois inciter tes chevaliers à accomplir de grandes oeuvres. Ici, nous avons vu une merveille, comme jamais on n'en verra dans une cour ordinaire ! Tu dois envoyer des chevaliers en quête pour résoudre ces mystères. Que Sire Gauvain parte à la recherche du blanc cerf ; et que Sire Tor rattrape l'homme au brachet, le ramène ici ou le tue ; et enfin, que son père, Sire Pellinore, fasse revenir la dame ainsi que son chevalier, ou qu'il le tue. Et ces chevaliers accompliront des actes fameux avant leur retour ici."   Lundi : le Tournoi de la Reine On the day after the wedding a big tour­nament is held. This is a Full Style toumament. The teams are Logres knights versus all non­Logres knights. It is Regal in size. The stakes are for Love, to prove that you like King Arthur. It is the way to pay appreciation for the gifts and his leadership by providing great entertain­ment. The tournament is several days long.   The firsqt day shows excellent Jousting by Sir Lamorak, the son of King Pellinore.   In the early afternoon two knights temporarily stop everything when they show up and report to King Arthur. Sorlouse of the Forest and Brian of the Forest report they were sent by "the knight that follows the white hart." They tell how they were fighting each other for the right to take an adventure when the aforemen­tioned knight stopped them and brought them to their senses, and sent them here.   Later that afternoon two more knights, Sir Felot of Langduk and Petipace of Winchelsea arrive. They tell how they were jousted down by "the knight that went in the quest of the knight that went with the brachet."   Mardi : le retour de sire Gauvain Hervis de Revel wins the joust.   In the morning, Sir Ablamor of the Marsh comes, carrying his dead lady across his saddle. Before the whole of the tournament he tells how the Knight that Follows the White Hart slew the white deer, which was his pet, given by his lady love. So he fought that knight, but was conquered by him, and tried to surrender. But the Knight that Follows the White Hart would have slain him, except that his lady threw herself down to beg for mercy, and took the blow instead. Thus she was murdered by the Knight that Fol­lows the White Hart. Everyone is shocked.   At evening, Sir Gawaine returns, and with great shame, relates his deeds and misdeeds. His story is the same as that which Sir Ablamor of the Marsh told. He continues, and tells how he and his squire were attacked by vassals of Sir Ablamor's after the lord had left the castle. He would have been killed, but four women begged for him to be saved, and he was spared.   Queen Guenever severely chastises Gawaine, reminding him that he lives be­cause he got the mercy he did not offer when he slew a lady. Gawaine weeps and expresses his terrible grief at slaying the woman. He then takes a great oath to al­ways help women, and never breaks it. This later helps set the new trend of hon­oring women which is inaugurated by Guenever.   Mercredi : le retour des De Galis Sir Tor returns with the white hound. He tells how he took it from some ladies, and next day fought with Sir Ablellus for it. He tells how he would have spared the knight, but a lady demanded his death.   Sir Pellinore returns at nightfall with the Lady, who is Nimue, the young Lady of the Lake. He tells his tale, including how he ignored a young girl with her dead lover on the way out. Later he found her slain by lions on his return. Merlin condemns Pellinore, saying it was his own daughter that he failed, and that this act would bring doom upon him. Pelli­nore takes it stoically.   King Arthur praises Tor and his fa­ther, Pellinore. He even gives Tor some land to keep him in wealth.   The tournament is ended with the usual gifts, prizes, and celebrations.   Dimanche : l'Ordre de la Table Ronde formé Le dimanche matin, le camp se réveille sur une nouvelle surprenante : l'ancien amphithéâtre romain a été couvert d'un toit durant la nuit, et la salle a été richement décorée ! On accuse les fées, Merlin, ou des ouvriers employés par Arthur, mais l'endroit est désormais très beau. Arthur y fait immédiatement dresser la fameuse Table Ronde, et définit les règles de cette nouvelle confrérie, appelée à donner l'exemple de la chevalerie à la Bretagne entière. Puis il nomme les premiers membres : il y aura les cent chevaliers de la dot de Guenièvre, et certains des nobles, vassaux de Logres, fidèles à Arthur. Toutefois, quelques sièges restent encore vacants : des noms apparaissent magiquement sur les dossiers - ou bien les cartouches restent vides, montrant bien que le chevalier destiné à l’occuper n’est pas encore venu. L’un de ces sièges porte le cartouche “Ici s’assoiera le meilleur chevalier au monde”, et Merlin prophétise que quiconque osera s’asseoir sur ce Siège Périlleux sans être le meilleur chevalier au monde y perdra aussitôt la vie.