La géographie de Cambrie

« Tout le monde connaît ce genre de choses », dit tout le monde. Ce sont les mots du chevalier de Logres de tous les jours. Mais attention : il reflète les préjugés de l’habitant des basses terres de Logres ; soyez avisés que certaines des attitudes exposées ici ne sont pas tolérées par le roi Arthur.

 

Agglomérations

Les gens vivent dans les villes, les villages, et les hameaux. Les villes n’existent que dans les royaumes frontaliers, et aucune d’entre elles n’égale la grandeur des grandes villes. Les villes sont généralement proches d’une église, d’une abbaye ou d’un château. Les villages se regroupent autour des villes, dans les zones agricoles. Le hameau est un type de peuplement nouveau pour quiconque vient de l’extérieur de Cambrie. Un hameau est une collection de huttes saisonnières fragiles des montagnards pastoraux. En été, ils sont généralement abandonnés par tout le monde sauf les personnes âgées. Dans les collines, les barbares vivent tous dans des hameaux.

 

Châteaux

Les zones féodales autour de Cambria ont de nombreux châteaux, et avec beaucoup de forts, en particulier à Escavalon et Estregales. Mais les barbares n’ont pas beaucoup de châteaux, et les rares qu’ils ont sont pathétiques, construits de bric et de broc, avec au mieux des mottes-et-baillies.

 

Zones habitées

Les zones fixes de Cambrie ressemblent beaucoup à celles d’ailleurs dans les basses terres de Grande-Bretagne. Les villages et les villes sont entourés de champs labourés. Les barbares ont des groupes d’habitats dans leurs vallées de montagne, mais leurs domaines sont généralement plus petits et plus pauvres que dans les basses terres.

 

Plaines ouvertes

Certaines zones de terres ouvertes et non habitées existent dans les royaumes frontaliers. Ceux-ci ont généralement des broussailles et des touffes d’arbres dispersées.

 

Forêts

Les forêts sont toutes les zones où les arbres dominent le paysage. Les forêts canalisent naturellement les déplacements chevaleresques sur les chemins et les sentiers. Certaines forêts sont minces, y compris la plupart des forêts dans les collines, ce qui permet aux cavaliers de quitter la route sur une certaine distance, chevauchant entre les arbres. D’autres sont denses, exigeant qu’un cheval soit mené avec précaution. Les forêts donnent toujours des modificateurs à l’équitation et à la chasse.

 

Forêts enchantées

Certaines forêts sont devenues très épaisses. Ceux-ci empêchent tout voyage à travers eux, simplement à cause de la densité de leur croissance. Les chevaliers ne peuvent même pas mener un cheval. Dans certains endroits, les créatures surnaturelles tuent les voyageurs ou les chassent. Dans d’autres, elles entravent le voyage avec une ambiance mystique et des illusions qui provoquent une confusion générale.

 

Vallées

De nombreuses vallées serpentent à travers et parmi les collines et les montagnes. Elles sont généralement bordées de collines douces et arrondies plutôt que de précipices abrupts ou de coupes à travers les montagnes. Leur largeur varie de quelques centaines de pieds à plusieurs milles. Elles sont généralement habitées, souvent de façon très dispersée. Leurs parcours offrent les itinéraires les plus faciles et les plus sûrs à travers les collines.

 

Collines

La majeure partie de l’intérieur de la Cambrie est parsemée de collines basses et de plateaux (entre 600 et 2000 pieds d’altitude). Ils sont généralement envahis par les broussailles et tachetés d’un couvert arboré léger. Ceux-ci sont parfois relativement faciles à traverser à cheval, mais dans d’autres endroits, ils sont suffisamment raides pour mettre les chevaux en danger. La plupart des endroits sont suffisamment dangereux et irréguliers pour entraver les déplacements normaux des chevaux sur les montures habituellement montées par des chevaliers. Ainsi, si un chevalier souhaite traverser ce genre de terrain, en dehors d’un sentier connu, il doit généralement le faire à pied, voire pas du tout. Ces couards de montagnards se cachent au milieu de ces collines, dans les zones inaccessibles, avec leurs animaux, quand les ennemis veulent les atteindre.

 

Montagnes

Les montagnes sont une barrière impénétrable pour voyager. Elles sont très pentues ; elles ne peuvent pas être traversées même par les poneys cambriens. Les hommes à pied peuvent traverser de nombreux endroits où les chevaux ne le peuvent pas, mais certaines montagnes et falaises ne peuvent être escaladées que par les montagnards les plus intrépides et les plus expérimentés. Les montagnes sont hautes (enfin, relativement en tout cas, étant à plus de 2000 pieds) et marquent la ligne de végétation : aucun arbre ne pousse au-dessus de 2000 pieds.

 

Les chevaux en Cambrie

Les collines de Cambrie ne conviennent pas aux chevaux de grande taille. Ainsi, chaque fois qu’un chevalier tente de traverser les terres de la colline en-dehors d’une route (à la chasse ou en poursuite, par exemple), il obtient une modification négative de sa compétence d’équitation comprise entre 3 et 10 points, en fonction de la difficulté du terrain.

 

Les poneys locaux sont élevés dans cet environnement et obtiennent un modificateur positif de + 8 points. Ainsi, ils ne souffrent généralement pas de modificateurs négatifs et peuvent même obtenir un bonus. Les poneys locaux sont une race de poneys celtiques appelés poneys cambriens.

 

D’autres types de poneys celtiques (les races Fell et Dale) peuvent également être utilisés en Cambrie avec le modificateur de +8.

 

Enfin, les coursiers entraînés sont capables de négocier le terrain difficile avec leur habileté : modificateur +5 pour compenser le modificateur négatif initial.