DVIII a.D. - La mort d'un espoir

General Summary

King Nanteleod brings the Saxons to battle. In a surprise move, Prince Cynric uses mounted Saxons to attack the rear and slays King Nanteleod, whereupon the British flee the field. It is a decisive victory for the Saxons. Hantonne is overrun by the Saxons who enslave everyone. Both Salisbury and Silchester are pillaged.

 

Bataille de Sarum : les Saxons poussent leur avance jusqu'aux portes de la Cité mais sont repoussés, grâce notamment à Pellinore accouru en renfort.

 

Usurpation du comté de Rydychan par les trois frères Bege, Belleus et Basile

 

Du côté des Héros

Les chevaliers ont été récemment adoubés et admis au service de sire Robert de Sarum, comte de Salesbières. Comme les autres, ils vont monter la garde par de froides nuits sans lune, défendre des villages contre des hordes de Saxons embusqués… La "défense de la Bretagne" au niveau le plus basique. En ce temps, il n’y a pas de Roi, et chaque seigneur se défend comme il peut sans souci pour son voisin. Et un chevalier, c’est un homme qui combat à cheval…

Ils sont envoyés par le comte Robert chercher de l'aide auprès du roi Pellinore. Celui-ci est retenu prisonnier dans le château de Rigomer ; les PJ parviennent à l'en libérer (cf. La Malédiction de Cahir, un scénario pour Légendes Celtiques !)

Première visite des Chevaliers aventureux en Rydychan pour tenter de repousser les usurpateurs de Rydychan.

 

Saxons : un coup d'arrêt

Sur le front de l'Est L'armée bretonne, menée par Cornéus duc du Lindsey, fait mouvement début mai et, après avoir payé cher la traversée de la Tamise, fait son entrée dans Londres. Les envahisseurs sont maintenant coupés en deux, avec les Angles et les Saines au Nord, et les Jutes au Sud. Ceci oblige Cornéus à s'arrêter à la cité reconquise pour la faire fortifier par ses hommes. Il ne peut poursuivre les Jutes au-delà du pont de Rochester, nouveau verrou de la Marche de l'Est ; la flotte des Angles pourra, de même, prendre la mer après quelques jours d'indécision. Mais l'objectif principal de l'offensive était atteint : Londinium, joyau de la Bretagne avant même Rome, trône de Boadicée, était reconquise. La première visite de Cornéus sera pour l'église Saint-Paul, et surtout pour son perron ; en vain, jusque là. La semaine suivante, de nombreux commandants se pressent à Londres, amenant avec eux leurs combattants, pour faire bonne mesure, et s'essaient à l'épreuve de l'Epée ; nul n'y parvient. C'est la déception chez tous ceux qui espéraient que, en huit ans, un nouveau Haut Roi potentiel aurait pu surgir. Le Collège Suprême, convoqué à Londres, ne rassemble que très peu de hauts nobles. Merlin et Dubricus promettent alors de réfléchir à un nouveau moyen de faire désigner un Roi de Bretagne ; visiblement, estiment-ils, l'épreuve doit évoluer, puisqu'elle ne permet pas, actuellement, de désigner l'héritier d'Uther. Mais quelle autre épreuve que celle de la prouesse physique pourrait être reconnue ? Sur le front du Sud Au début de l'année, Cerdic se saisit de Venta Belgarum, qui commande l'entrée sur la plaine de Salesbières et sur la Route de Silchester. Les réfugiés rapportent que la vielle cité romaine est mise à sac, et rebaptisée Winchester. En même temps, les incursions de partis saxons, tant montés qu'à pied, se font de plus en plus nombreuses dans la Forêt de Winchester. Le dernier convoi d'hommes à passer entre Sarum et Dorchester, en mai, aura été harcelé pendant tout le trajet. Le passage de la Levée de Bokerly, en particulier, sera coûteux. Si les ducs de Dorset sont encore ravitaillés par les routes du Somerste, leurs fiefs sont de plus en plus menacés ; la plaine de Salesbières est également un objectif tentant pour les Saxons. Cerdic est visiblement pressé d'étendre son royaume de Wessex, afin d'asseoir sa revendication du Haut Trône sur une solide base territoriale. Les barons de Logres, naturellement, voient venir le danger. Alors que des renforts arrivent d'un peu partout en Logres, y compris de Londres, on annonce l'arrivée de plusieurs rois extérieurs : Pellinore des Iles, roi de Gomeret, libéré des Enchantements de Rigomer, Sanam de Bedegraine, Léodegrance de Caméliard, et bien d'autres encore, affluent à Sarum avec leur ost entier. Rarement on vit tant de bannières claquer au vent le jour de la Bataille de Sarum, qui vit les Saxons repoussés et leurs campements détruits. Mais les chefs n'osèrent s'aventurer dans la Forêt, ni reconquérir Venta Belgarum ; la porte de Salesbières est encore ouverte à toutes les invasions. Une invasion picte repoussée Une armée composée de très nombreux Pictes et Gaëls du Nord franchit le mur d'Hadrien en mai et commence à dévaster les terres de Cumbrie : le royaume de Nohaut, très éprouvé par les dernières incursions, ne peut résister durablement. Il y avait encore des bandes de pillards qui étaient restés après l'invasion de l'an dernier, et qui avaient échappé aux recherches menées par les gens du Malahaut. Mais ces massifs renforts ne pouvaient se diluer aisément dans la nature ; ainsi ils rencontrèrent l'armée du Roi Centurion, qui les taillèrent en pièces lors de la bataille de la Swale, sur la route de Catterick à Eburacum. Toutefois, la région n'en est pas pacifiée pour autant : entre les deux Murs, il reste encore des bandits qui se cachent, contre lesquels les royaumes de Gorre et de Cambenet ne peuvent rien ; Nohaut a été sérieusement appauvri par le pillage ; enfin, les Saxons de Deira ont détourné l'essentiel des bonnes forces de Malahaut. Ainsi la Cumbrie n'est-elle pas à l'abri de nouvelles invasions. Des guerres entre Bretons La souveraineté sur la tribu celte des Votodini, dont furent originaires Vortigern et Vortimer, a déclenché une forte tension entre Morvid, baron de Gloucester, et Eustance, baron de Clarence. Les deux seigneurs affirment tous deux leur droit à prendre l'hommage de ce peuple, qui vit dans les collines entre les deux villes ; désormais, elles sont le théâtre d'incessantes escarmouches entre les deux armées. Un important convoi de ravitaillement a été assailli par de nombreux manants affamés alors qu'il traversait le Somerste pour rejoindre Dorset, en venant de Wuerensis. Ayant repoussé la première vague de paysans, les hommes d'escorte envoyèrent un appel à l'aide aux chevaliers de Jagent, qui vinrent en nombre. Cadwy de Somerste en a pris ombrage, affirmant que cette chevauchée « ressemblar à belle invasion en nos royaumes ». L'affaire en est restée là, mais l'intransigeance de Cadwy a été faiblement appréciée par les autres Bretons.
Date du Rapport
01 Jan 2025