DIX - la fin est proche...
General Summary
The land has been drenched in blood. Many are dead. The victorious Saxons demand tribute or else. Many choose to pay, including Salisbury. Young Robert of Salisbury is knighted. Duke Corneus of Lindsey dies of wounds and illness. All of Britain is recovering from last year’s battles.
However, the Supreme Collegium announces they will hold a “non-lethal” tournament next year in London. Whoever wins the tournament, will have their blessing to become the High King. They will also discuss that sword in the stone.
Du côté des Héros...
Un village de la Forêt Sauvage est sous l'emprise d'un démon. Les PJ le chassent et établissent la suzeraineté de Robert de Sarum sur le village (cf. Boy King p. 31 : the Adventure of Sir Gorboduc the Devil)
Les PJ vont en Gannes pour y observer la coutume de la joute ; ils en font la démonstration devant le Collège Suprême de Bretagne qui retient cette coutume pour la prochaine épreuve servant à déterminer le Haut Roi.
Les chevaliers sont envoyés en Gannes en ambassade auprès du roi Ban de Gannes. Le comte Robert a accordé une faveur à Merlin, ce vieux trafiquant venu à Sarum faire une nouvelle prophétie : les temps sont proches où la Bretagne se dressera à nouveau unie ; mais celui qui l'unifiera s'imposera non par la force, mais par le talent et le respect de son adversaire. Comme suite de cette prédiction, Merlin demande à Robert d'envoyer de jeunes chevaliers en outre-mer, observer et rapporter les coutumes des Occitans que l'on dit fort courtois dans les épreuves de courage qui sont désormais la règle là-bas.
Le voyage est épique, surtout pour de jeunes chevaliers peu habitués à quitter seuls la Cité pour un si long voyage. La traversée de la forêt de XX, tenue par les Saxons, jusqu'en Dorset, puis le voyage à bord d'une barque de pêche un peu trop frêle à leur goût, heureusement agrémentée par la rencontre d'un navire saxon dans le brouillard... Après quelques frayeurs, les chevaliers prennent enfin terre à Burdigala et sont admis à Trèbes, la capitale de Ban de Gannes. Il s'en faut de peu que nos chevaliers ne puissent remplir leur mission : lors d'un banquet en présence du roi, sire Cadwallon, piqué au vif par une remarque d'un convive, tire son épée et sans donner à son adevrsaire l'occasion de se défendre, le blesse gravement. Sire Galadon parvient à faire passer cette très grave violation des lois de l'hospitalité et à avoir l'occasion d'assister à un tournoi, puis à s'exercer au difficile art de jouter sans blesser.
Même l'hospitalité des Occitans a une fin, et c'est lestés d'un tonneau de vin du baron de Médoc (présent pour le comte Sarum) que les chevaliers s'embarquent pour la Bretagne. A leur retour, ils apprennent que Merlin, toujours à fureter, a organisé une réunion du Grand Conseil de Régence, qui aura pour but l'organisation d'une nouvelle épreuve destinée à révéler le vrai Haut Roi. Et les vedettes-surprise de ce Grand Conseil sont, bien entendu, nos chevaliers, sommés par Merlin de faire la démonstration des joutes de tournoi, et devant endurer les sarcasmes de la plupart des nobles présents, refusant d'admettre que ce simulacre si peu viril puisse servir à désigner un homme aussi puissant que le Haut Roi.
Toujours l'agitation saxonne Malgré les victoires de Londres et de Sarum, l'an dernier, les envahisseurs saxons n'ont toujours pas abandonné leurs rêves de conquêtes. Leur affaiblissement est visible : ainsi, une chevauchée des gens du Hertford a atteint les rives de la mer du Nord, près de Maldon ; de même, les convois de ravitaillement, ainsi que des groupes isolés, traversent à nouveau la forêt de Morgaine entre Dorset et Salesbières. Néanmoins, les raids contre les villages continuent, aussi destructeurs qu'avant, et dans une frange de près de 25 milles de large à partir des places fortes des Bretons. Plusieurs nobles, et notamment Cornéus de Lindsey, affirment qu'il est possible de nettoyer une région entière avec une campagne bien préparée, menée l'été prochain. Les seigneurs du front (Dorset, Salesbières, Silchester, Hertford, Huntington...) souhaiteraient plutôt, eux, profiter du répit pour remparer leurs places fortes et reconstituer leur armée. Un nouveau désaccord surgit donc entre les barons de Logres. Anarchie politique généralisée A nouveau, les tribus irlandaises sont en guerre les unes contre les autres. Le contrôle de la cité religieuse de Tara a fait éclater la fragile entente qui régnait entre les pennathi. Les réfugiés affluent dans les colonies irlandaises en Cardigan et en Estregales (qui les accueille à bras ouverts). En Cornouailles, le roi Idres doit faire face à une rébellion de ses vassaux du Devon et de Lyonnesse. Les possessions patiemment consolidées par Gorlois s'effritent rapidement. Il s'ajoute à la révolte des barons les ambiguïtés du statut de ces terres : Idres étant sans enfant, Marcus de Totnes devrait hériter des Cornouailles. Les terres autour de Tintagel sont gouvernées par un intendant relevant d'Idres, mais devraient appartenir à la fille de la duchesse Ygerne, Morgane, qui est, dit-on, en apprentissage chez les Dames du Lac. Enfin, les peuplements installés en Petite Cornouaille sont restés nominalement fidèles à Idres, mais, prétextant de problèmes avec Claudas de la Terre Déserte, le roi des Francs, ils n'ont envoyé aucune force significative à la rescousse du roi contesté. En Logres, le Collège Suprême s'est réuni plusieurs fois dans l'année à Londres et à Carlion. Cette véritable frénésie témoigne de la volonté des barons de trouver rapidement un héritier à Uther ; Merlin et Dubricus pensent que le répit laissé par les Saxons permettra peut-être d'y parvenir. L'assemblée des nobles est face à un dilemme : comment faire se révéler le meilleur des commandants sans se faire affronter, ni des armées, ni des hommes ? Il a été résolu de prendre le conseil de cours étrangères (Gannes et Provence notamment) : après une démonstration de la proposition de Ban de Gannes, le Collège a décidé de faire se tenir une nouveauté occitane, le tournoi, le jour de Noël, à Londres, en souhaitant que cette nouvelle forme de combat non mortel, malgré ses imperfections, permette de montrer le meilleur de tous.