Cour de Bretagne
Depuis l'avènement d'Arthur, plusieurs territoires lui appartiennent en propre, sans l'intermédiaire de vassaux. C'est le cas, par exemple, de la cité de Carlion, en Escavalon, qui accueillait auparavant sa Cour, ou de la cité de Londres, dont le Conseil est nommé par le Haut Roi. C'est, naturellement, le cas de l'apanage royal du Hampshire, qui abrite la magnifique capitale du royaume, Camelot.
De plus, les contributions de chacun de ses vassaux forment une masse importante, qui servait auparavant à maintenir une importante armée à l'encontre des Saxons, ainsi qu'à fortifier des places. Désormais, projets et constructions abondent en Bretagne : qu'il s'agisse de réparer des routes, de construire des abbayes ou des églises, de relancer des forges, un service des postes ou la Monnaie Royale, la richesse du Roi relève la Bretagne de ses Ages sombres. Et, évidemment, le Haut Roi a des obligations de prestige en proportion avec son rang : le premier.
Dès le début de son règne, Arthur a donc dû nommer de fidèles serviteurs à des postes de responsabilité, afin d'administrer les affaires royales, de la Cour aux territoires conquis, en passant par les armées ou les villes. Il les a choisis parmi ses amis proches, ou bien parmi ceux qui étaient les plus compétents dans leur domaine, mais il a refusé les offres de seigneurs possédant déjà des terres : les deux charges sont inconciliables.
Les attributions du Haut Roi sont également à la mesure de son indépendance à l'égard de ses vassaux : de faibles à son couronnement, elles ont fortement augmenté, en raison de son autorité grandissante et de ses victoires sur ses ennemis.
Les officiers d'Arthur
Tous ces hommes tiennent leur poste d'Arthur, qui peut les remplacer à son gré, et disposent des ressources de la Couronne.
le Chancelier : Constantin
l'Intendant : Lucan
le Sénéchal : Kay
le Maréchal : Griflet, le fils de Do
le Gardien des Marches du Nord : Brastias
le Champion : Gauvain