Bataille de Lincoln

L'armée royale, rassemblée à Huntigton, est prête à entrer vers le Nord. Les préparatifs des années précédentes sont enfin fructueux : à la place de soldats de fortune, Griflet dispose désormais de piquiers entraînés et équipés, qui seront fort utiles pour arrêter les masses de Saxons. De plus, les haras royaux, sous la responsabilité de Bedivere, ont fourni des chevaux de trait, des charrettes, des mules, qui vont permettre des mouvements beaucoup plus rapides. Ces nouvelles forces seront bien utiles, puisque les Saxons ont débordé les défenses hâtives mises en place au Nord de Logres, et avancent maintenant en pays de Lindsey, grenier à blé de la Bretagne. Le siège est mis à Lincoln, et l'armée du Pendragon va tenter de les en déloger. La bataille est immense, et plusieurs milliers d'hommes y participent dans l'honneur. Mais un chevalier se distingue particulièrement : le Chevalier Blanc, qui avait déjà fait parler de lui lors de la bataille de Terrabel. A nouveau, il taille en pièces tout ce qui ose s'opposer à lui et, dans son sillage, les chevaliers parviennent à couper l'armée saxonne en deux. C'est une déroute pour les envahisseurs : obligés d'abandonner leurs vivres, ils fuient sans plan ordonné vers le Nord.