Le Royaume de Farros

Dictature militaire aux mains de la dynastie Panse-d-Acier depuis plusieurs siècles, le Royaume de Farros est une terre d’honneur et de devoir. Autrefois dirigé par la lignée Valdtzer, le territoire a connu suite à une crise économique sans précédent une violente guerre civile entre le Peuple des Plaines, dont était issu la famille royale, et le Peuple des Pics, majoritaire au sein des forces armées. La victoire de la junte fût suivie d’une exode massive de certaines peuplades, principalement vers le Sud (Terre des Fées) et l’Est (Cités Libres), et d’un durcissement du régime monarchique.

Le Royaume de Farros est une région plutôt froide et montagneuse, loin de l’océan, où les steppes glacées succèdent aux forêts de conifères et aux failles ravineuses tapissées de champignons et de créatures aussi étranges qu’hostiles.

Le cœur du pouvoir royal est à Farrozia, une titanesque cité construite au pied du Haut-Vald, le plus imposant des monts de la chaîne de Farros. L’architecture farrosienne favorise l’usage intégral de la pierre et de nombreux pigments sont utilisés pour illustrer les façades des bâtiments de grands épisodes de l’histoire du peuple et des héros des Farros.

Une partie du peuple du Royaume suit un mode de vie nomade, voyageant à travers les steppes avec troupeaux et marchandises au fil des saisons, faisant le lien entre les cités de pierre abritant d’importantes garnisons militaires pour empêcher toute incursion ennemie en territoire farrosien.

Actuellement, le fonctionnement du Royaume est fondé sur le travail et le mérite : « Les Meilleurs Triomphent » comme disait le Vieux Maréchal… Ainsi, on tente de déceler les talents très tôt afin d’embrigader les jeunes nain·es dans les carrières où ils pourront servir au mieux le Royaume. Pas de traitement de faveur pour les anciennes familles nobles ou les cousin·es de la famille royale.

La culture de la réussite étant fortement implantée, toute forme d’échec s’accompagne du déshonneur, suivi au choix du bannissement ou de l'exécution, la seconde option étant le plus souvent privilégiée pour ne pas avoir à vivre avec la honte d'avoir jeter l'opprobre sur sa famille et sa nation.