Note sur Féérie in Laelith | World Anvil
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Note sur Féérie

Les autres, s'ils sont toujours conscient de la réalité, le voient probablement bouger, voire trembler un peu. Son corps se tasse. Il voyage. Comme une rêverie, comment?
Voyageant au travers de la Toile tissée par ses souvenirs, il remarque de nombreux nouveaux couloirs. Il connaissait le fil de sa vie par cœur mais là, il avait beaucoup plus. Son esprit a été débridé.
Il décide d'ouvrir une porte éloignée, autour du commencement.
Un lieu éclairé d'une lumière sombre. Droit devant lui s'étalait un panorama merveilleux. Il voyait une Lune, elle ressemblait à s'y méprendre à celle qu'il connaît, Sélüné. Cependant, elle pleure?...
Il l'apercevait, la vision brouillée par sa lumière aveuglante, mais lorsqu'il se protégea de l'éblouissement, il remarqua qu'une cascade céleste en coulait. Puis une forêt dense, multicolore, loin devant, séparé de lui par des étendues gigantesque de terres craquelées, au relief très hétéroclite, peuplé de monstres déformés. Quelques champs, quand c'était possible, protégés par certains de ces même monstres, ou des auras magiques puissantes et claires. Il regardait la montagne la plus haute, suivant les flammes de la réalité. Ce pic d'une hauteur inégalable lui indiquait un paysage qu'il n'aurait jamais pu imaginer. Il aperçu dans le ciel des Îles flottantes parmi les nuages. L'une d'elles droit au dessus lui semblait presque lui tomber dessus. Mais le chasseur était immobile, paralysé par le spectacle à la fois effrayant, et attrayant de ce monde inconnu. Il fini par ressentir de la nostalgie. Elle prit tellement de place, qu'il finit par comprendre être lié à cet endroit. Il dirigea comme naturellement ses yeux à l'ouest, avant de les baisser par réflexe, un réflexe causé par quelque chose, quelqu'un d'autre. Il entendit une voix. Une voix familière dans cette langue étrange... Puissante, enivrante, et dangereuse.
Te voilà, Hewa. Tu t'approches. Méfies-toi de toi même, ce que tu trouveras ici ne sera peut-être pas ce que tu souhaites. Il entendit ces mots résonner hors du temps. Elle lui dit cela ce jour là, ça ne lui était pas destiné à ce moment là, mais à lui maintenant, assit devant le feu. Ne sachant pas de quoi il était question, il se reprit, se concentra longuement. Luttant contre cette puissance qui lui empêchait de lever les yeux. Puis il parvint. Il avait devant les yeux un Astre sans forme concrète, un nuage noir, une bouillie difforme et ténébreuse, qui aspirait la lumière. La regarder le peinait, il avait la sensation de voir un être enchaîné. Aiguisant sa vue, il finit par apercevoir des courbes féminines à travers se brouillard sombre, et sa vue le brûla. Quoi qu'il eu vu, il n'en avait pas le droit.
Il entendit une autre voix. Celle ci... C'était la voix de l'amour et de l'oubli, de l'espoir et de la nostalgie, de la maternité, et de la solitude. Il ne la reconnaissait pas, mais il le savait, s'était bien elle. Sa mère. Comme si il elle s'adressait directement à leur gênes commun, sa voix vibrait en lui, comme si elle faisait parti de la mélodie de son corps, et de son cœur.
Hanahewa? Encore un flash. C'était son nom?
Le nom qu'on lui donna à la naissance. En fait c'était même le diminutif de "Hananike'ia." Il se retourna, et admira la plus belle des femmes qu'il n'avait jamais vu. Une jeune elfe à la peau de ténèbres douce, les yeux aux couleurs lilas, et de longs cheveux d'argent, à la beauté divine... Il se trouvait... perdu. Comme si avoir oublié cette personne, sa propre mère, lui avait empêché de ressentir certaines choses. Il se sentait comblé petit à petit, comme si l'amour qu'elle lui offrait le submergeait littéralement.
Eluvëna. Dit-une voix masculine imposante. Tu te fais du mal. Il n'a pas le droit de rester parmis nous. L'Astre du Paraître ne veut être vu. Je ne te permet pas de parler ! Lui répondit-elle. Tu crois quoi, que j'ai porté ton enfant pour le tuer ? C'est peut-être toi. Ce doit être toi qui possède se sang souillé par la blanche? Tu as maudit mon fils, Qinariel ?
L'homme craignait la colère de la femme devant lui. Elu... Tu sais que c'est faux... Il a été marqué par je ne sais quelle méthode, jamais mon ascendance n'a été Damné. Et la tienne non plus...
L'impressionnante elfe d'ombre avait la peau qui se fonçait, une atmosphère de haine se dégageait, mais le chasseur s'y sentait protégé. Ne m’appelles pas ainsi. Tu ne sais rien. Tu ne vaut rien. Et tu oses m'induire de quitter mon fils unique? Un mot de plus Lepo et je te tue sur le champs. N'oubli pas qu'avant d'être ta femme, je suis ta cheffe de guerre.
Huh... Bien. Kaikaua. Répondit l'homme, dans une posture droite et militaire. Soleï pouvait voir derrière elle "Mithrendain". Sa ville natale. Dans une sorte de souche d'arbre-monde gigantesque. Un fleuve d'ombre en faisait le tour, il repéraient des créature dedans, toute aussi originale les unes que les autres. Il remarqua aussi des créatures immenses, dans les airs tout en finesse et en longueur.. Des serpents géants d'une centaine de pieds de long...
Au feu de camp, les compagnons du chasseur devaient le voir choqué par ce qu'il voyait... La ville avait l'air d'avoir plusieurs plateaux étages. Il apercevait un château sombre et splendide, visible même dans la nuit, grâce de reflets brillants, au plus haut, surplombant toutes les terres visibles au loin, les quartiers plus bas devenait de plus militaires, on repérait des régiments de quelques centaines d'elfes, leurs cris couvrant le vent. L'elfe tacheté était partagé entre peur et attraction. C'était chez lui, c'est évident, il avait devant les yeux le monde d'où il venait. Hanahewa, mon prince. Souviens toi de ces mots. Elle grava l'air, en direction du chasseur, d'un signe noir brillant. Je ne mériterai jamais ton pardon, mon enfant, mais je ne peux te sacrifier pour Shar. Elle avait l'air apeurée, souffrante, sa peine était réelle, aucun doute. Se séparer de son enfant était une torture... Je vais te laisser au monde du dessus, ce monde où tant d'autres se réunissent, peut-être croiseras-tu un jour le chemin du retour chez les tiens, mais je ne sais pas si je serais là pour t’accueillir... Méfie-toi de Qinariel. Ton père est... Fidèle à notre déesse... Ne lui en veut pas.
Mère... Pensa Soleï en la regardant pleurer... Retrouvant un air plus serein, elle ajouta : Les loyaux à la Blanche t'exilerons... Ils ne tuent pas ceux qui ne sont pas des guerriers. Il paraît qu'ils savent aller et revenir de l'autre monde. J'espère te revoir un jour.
Qinariel s'exclama : Tu fais l'erreur de ta vie Eluvëna, Shar ne laissera pas ton affront impuni, tu le sais, si Lloth l'ap... ASSEZ. Elle fit un geste, et la bouche de l'homme disparue. Lloth, cette araignée, la favorite, va donc la voir, va me condamner, je tuerais tous ceux que pourrais avant qu'ils m'aient. Et l'araignée mineure n'aura pas mon fils. Elle se retourna vers le chasseur, se calma et dit : N'aie crainte, Enenra va t'aider. Une partie de lui t'accompagnera dans l'autre monde, et t'aidera. Je t'aime, Hananike'ia.
Le chasseur fut transporter, à dos de ténèbres, par Enenra, un kami de feu et de fumé, qui l'amena chez les Elfes de la Lunes. Voyant des paysages sublimes, toute en verticalité, la Féerie était terre de beauté, même du coté de l'ombre. Mais le côté de lumière... Toutes ses couleurs... Soleï tenta de graver le chemin prit par Enenra, pensant à son éventuel retour, et à qui il pourrait - peut-être - discuter de tout cela...
Il traversa des champs de fleurs sauvages dont certaines étaient immenses, des fées de toutes sortes, des oiseaux gigantesques, absent de notre monde, des insectes au couleurs vives, les tout dans une sublime harmonie, un tableau peint par Sunie elle-même. Il y repérait de loin l'Arbre Monde de "Shinaelestra", capitale cachée des elfes de la Lune, sous les larmes de Sélüné. Puis Enenra fonça à travers la végétation, où une odeur étrange l'enchanta...
Un floue. Un éclair sombre, puis un de lumière.
Son esprit revint soudainement à son corps, devant le feu de camp, parmi ces compagnons. L'elfe, paraissait reprendre conscience comme après une chute sans fin... Il était sonné, fatigué, heureux, et triste à la fois. De se mélange de sentiments résultait une grimace rigide, un regard affreusement vide, et une comportement trop... Détaché... Le chasseur regarde autour de lui, notant les compagnons réveillés, ou absent, et ceux qui ne l'était pas. Une fois une partie de sa lucidité retrouvée, il se leva et parti en forêt. Heureux de trouver des réponses précises, il devait faire le tri...

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