Vous arrivez près de cette taverne qui semble bien ordinaire tout bonnement installée au bord de la route menant vers des villages plus peuplés.
Ici il n'y a que ce bâtiment à 3 étages et une écurie, toutefois vous voyez un feu de camp à l'extérieur, réchauffant quelques hommes assis autour et discutant tout bas entre-eux. Quand vous observez ce feu vous vous rappelez que c'est déjà presque la fin de Riche Soleil, le froid de l'automne commence à se faire ressentir quand le soleil se couche.
Vous passez ce petit groupe, car votre plan initial était de rentrer au ''Répit de l'Âne'' avant la tombée de la nuit, vous reposer, sustenter votre estomac criant de recevoir autre chose que ces maudites rations sèches et surtout voir ce fameux babillard de quête.
Vous n'êtes peut-être qu'un simple voyageur venu par curiosité ou bien un marchand venu évaluer sa future clientèle, mais en réalité si vous êtes ici c'est que vous avez probablement rejoint la Confrérie de l'Aube. Oui, ça vous parait encore étrange de dire que vous êtes un ‘’aventurier’’, du moins vous avez signez comme tel pour des raisons qui vous sont propres. Vos motivations vous appartiennent, mais vous avez probablement besoin de trouver des compagnons pour réaliser vos buts aussi nobles ou obscurs soient-ils.
Vos pas vous amènent à franchir le seuil de cette taverne, l'odeur de nourriture et d'alcool vient chatouiller votre nez. La chaleur de l'endroit est confortable, plusieurs visages vous regardent entrer sans pour autant vous intimider. Il y a une ambiance légèrement festive ici, mais pourtant aucun barde en vue sur une scène quelconque. Une dizaine de ‘’clients’’ comme vous se retrouvent dans la salle commune. Un groupe de cinq hommes armés argumentent autour d’une carte la planification de leur prochaine destination.
Vous entendez un rire, mais c’était un rire d’une petite fille...étrange dans cet endroit plutôt masculin, pourtant vous ne voyez pas l’enfant pointer le bout de son nez. Pas longtemps ensuite vous percevez le cri lointain d’un homme en colère provenant des cuisines OH NON! FOUTU PAINS!!!
Il y a quelques ''clients'' qui partent à rire, votre intuition vous dit que ce n’est pas la première fois que quelque chose du genre arrive ici.
Votre regard se porte ensuite au fond de la salle, il y a un comptoir-bar. Vous y voyez un halfelin servir habillement plusieurs clients et parler avec ceux-ci avec grand enthousiasme. Avec un pas assuré, vous vous dirigez vers le tavernier…
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