Fées
Les Landes de Gascogne
Les Hades ou Hadèles
Bien sûr, il ne faut pas oublier les fées, lutins et farfadets qui s amusaient aux dépens de ceux qui les écoutaient
Partout dans les Landes on rencontre las canes (cavernes), crampes (chambres), peyres (pierres) houns (fontaines) ou pouns (ponts) de la hades.
Les fées (fadas, hadas, encantadas, dragas) constituent un peuple à part. Essentiellement féminines, elles peuvent avoir des enfants, les hadets ou hadachs. En Ariège16, les dragas avaient des compagnons, les dragòts. Il existe de nombreuses histoires de changelins. Ce mot n'est pratiquement jamais utilisé dans les Pyrénées17, mais l'enfant de la fée peut se trouver enlevé par des humains, à qui il apporte des révélations de secrets concernant la vie quotidienne. Généralement, il finit par s'enfuir pour rejoindre sa mère, juste avant de révéler le secret le plus important (souvent, le secret de la feuille, ou du chaton, ou du bourgeon de l'aulne… qu'on ignore donc encore). Par ailleurs, c'est la fée qui, ayant un enfant laid et disgracieux, l'échange avec le beau bébé d'un couple d'humains. Ceux-ci n'ont d'autre ressource que de laisser le hadet sans soins, le laissant pleurer, jusqu'à ce que les sentiments maternels de la fée ne reprennent le dessus, et qu'elle restitue l'enfant volé pour reprendre le sien.
Souvent, rien ne distingue les fées des femmes ordinaires, et il arrive qu'elles épousent des hommes et mènent une vie dans le monde des humains : mais c'est au prix de certaines conditions, comme des interdits de langage. Leur époux ne doit jamais les appeler, par exemple, ni fée, ni folle. La transgression de l'interdit entraîne irrémédiablement la fin de l'harmonie, la femme-fée disparaît18.
D'autres fois, les fées se signalent par une particularité physique : petite taille, ou pieds d'oie. Elles peuvent surgir dans des circonstances particulières, d'une fontaine. Certaines apparaissent comme des dames blanches (Damas blancas), à proximité de grottes.
On peut assimiler aux fées les lavandières, munies de battoirs en or, qu'il vaut mieux éviter de rencontrer la nuit, car on ne sort rarement vivant de cette rencontre, et encore moins si on s'avise de vouloir leur dérober leur linge fin et leurs dentelles. Sans être maléfiques, il convient de respecter les fées et de ne pas empiéter sur leur domaine, c'est le sens général de la plupart des légendes à leur sujet. Les exemples de fées protectrices et bienveillantes, comme les fées-marraines des contes de Perrault, sont relativement rares. Il n'y a pas beaucoup de différences entre les fées et les sorcières.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lamina_(mythologie)
Mais les légendes du pays catalan ne s'arrêtent pas là. Un personnage reste incontournable : la sorcière. Autrefois, chaque village avait la sienne. D'un côté il y avait les "encantades" (fées en français), des créatures enchanteresses. Certains lieux-dits, comme "Covas des encantadas" ou "Roc de las encantadas", rappellent la légende disant qu'elles avaient l'habitude de se retrouver au bord de torrents isolés en montagne, dans le Cerdagne entre autres. Attention, les fées ne sont pas des tendres. Il paraîtrait qu'un berger, tombé sur elles alors qu'il poursuivait un cheval, l'a amèrement regretté. Alors qu'il épiait des "encantadas" qui se baignaient dans le lac des Bouillouses, ces dernières l'ont changé en pierre.
es Hadas ou hades désignent les fées dans les Pyrénées gasconnes. L’imagerie populaire la plus commune décrit « Hadetta » comme une femme aux pieds palmés.
La tradition populaire les présente comme des êtres déchus de leur statut de « femmes des dieux ». Les pyrénéens, dans leurs croyances et leurs superstitions les ont associées à un environnement qui restait mystérieux pour eux. Ainsi prétend-on qu’elles vivent dans des mégalithes (dolmens, menhirs..), des grottes, sur les bords des torrents.
Il arrive que certaines fées soient associées, dans les superstitions, à des activités quotidiennes, notamment les travaux agricoles. L’agriculture mécanisée que nous connaissons aujourd’hui résiste mieux aux aléas climatiques que celle des siècles précédents. Aussi les paysans, pour conjurer le sort (orages, grèle…) s’en remettaient à ces êtres de légendes. Les Pyrénées sont ainsi pleines de légendes liées aux fées qui interviennent pour chasser les orages, aider le paysan à rentrer sa moisson….
Autre particularité, les fées sont le plus souvent en quête du mariage avec un humain. Selon la tradition, seul le mariage peut les extraire de leur condition d’enchantée. Est-ce une symbolique d’émancipation ou pour rappeler la place du mariage dans des sociétés montagnardes?
Enfin, la fée qui, après s’être mariée, retrouve sa condition d’enchantée, après s’être fait traiter de « fées aux pieds d’oies » est un thème récurrent.
Icotiae nfp Celtes Gaule divinités du Gard (probablement assimilables auxMatres)
lamina lamiña lamia Basques esprit de la nature, génie ou fée; [plur. laminak, lamiak]
On croyait aux fées : l’une d’elles, mi-femme, mi-dragon, se montrait à la Saint-Jean, à Toulouse, du côté de Pech- David. Il en était de mauvaises, les « aubegos » dans le Comminges, âmes damnées, condamnées à habiter les pierres. A Toulouse, les « faitiliéros » volaient assises sur une feuille, et tuaient les nouveaux nés à moins qu’ils ne fussent emmaillotés dans un drap mis en croix. Il en était d’aimables, les « sédètes » auxquelles les mères n’hésitaient pas à confier leurs bambins lorsqu’elles s’absentaient.
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