Soleil de givre
Ceux dont le feu est froid et le mouvement immobile
Parfois dit de "trouble de l'oxymore" ou de "parasite du feu froid", la condition de "soleil de givre" porte un lourd bagage historique. Depuis sa déclaration par le Conseil Divin, plusieurs millénaires plus tôt, cette condition est lourdement condamnée. Tous ceux entrant dans cette catégorie sont chassés au nom de la "rafle des soleils de givre", forçant beaucoup à fuir, comme la définition ne fait que s'étendre.
On définit comme soleil de givre une personne dont les identités sont opposés. S'il est possible de "devenir" soleil de givre suite à une transformation, il est plus commun de le naître. La littérature et la culture fictive a pris possession des histoires des soleils de givre, qui sont transmises par de nombreuses manières à travers le Laïta'Ray. Les terres plus divines, comme le Plateau du Sud, condamnent cependant toute "représentation romantisante ou encourageante" de cette condition.
Transmission et Vecteurs
La plupart des soleils de givres sont nés ainsi, et le sont à cause de l'olyezd de leurs parents. L'exemple le plus connu est Katrina DeWitt, fille de Zeus et d'une déicide du nom de Tamila. Quand il ne s'agit pas de cela, il arrive qu'une mutation ou la transmission d'une condition d'existence secondaire cause la reconnaissance d'un parasite du feu froid. On parle ici de sillie veaudrôh, par exemple.
"Tu savais qu'on peut devenir un monstre ? C'est marrant, j'ai toujours cru que vous naissez tous comme ça."
Toutefois, une personne peut devenir soleil de givre. Ces cas, très rare, sont généralement dus à une transformation partielle ou ratée (démonisation, immortalisation, ...) ou au développement d'une autre condition d'existence secondaire.
Symptômes
Les soleils de givre souffrent de "dissonance interne", selon la plupart des experts, les rendants irrationnels et irracible. Si la plupart des soleils de givre nient ce fait, les scientifiques mettent en avant que, pour autant, ils vivent en exclusion de la société et sont généralement peu (ou pas) allignés avec les besoins et habitudes de leur (ou leurs) olyezd.
Tous les soleils de givre sont stériles. Cette observation, faite par tous les experts, n'a été que confirmée depuis la découverte de cette condition. Cet argument, plus que tous les autres, est la cause de leur ostracisation à Aria.
Traitement
S'il n'existe aucun traîtement qui puisse "soigner" les soleils de givre en théorie, certains traîtements expérimentaux sont souvent proposés.
Déjà, et il s'agit sans doute là du moins problématique, il est conseillé de leur faire subir une transformation d'allignement. Généralement, il s'agit d'une démonisation, puisque le Plateau du Sud est de ceux qui les condamnent le plus.
Sinon, certains temples proposent des "traitements de pardon divin". Ces "traitements", très semblables à de l'esclavage, ont surtout court à Aria. Ils consistent à faire expiation jusqu'à pardon divin ou jusqu'à ce que l'épuisement cause un "rappel aux dieux". Il est dit que, sans expiation, les dieux pourraient ramener l'âme dans un autre corps "maudit", "privé du don de la vie".
Enfin, plus généralement, les soleils de givre sont tués et leurs parents stérilisés puis publiquement battus de façon répétés. Ce "traitement" vise à dissuader la population d'en produire d'avantage.
"Si tous les soleils de givre disparaissaient, il n'y aurait plus de problème de soleil de givre."
Le Plateau du Sud a mis au point un "traitement préventif" de la condition de soleil de givre : une campagne puissante. Entre l'interdiction des oeuvres présentant le moindre bon côté du parasite du soleil froid et l'encouragement des oeuvres le diabolisant, ils souhaitent créer un mouvement de dégoût et de haine générale. Aidant ainsi à repérer, éliminer et prévenir le développement de ce qu'ils considèrent "monstrueux", le Plateau du Sud place cette mesure comme l'une des plus importante de sa "gestion de la désobéissance divine".
Pronostic
En théorie, la condition de soleil de givre n'est pas léthale en sois. Cela dit, elle vient généralement avec une floppée de problème divers pouvant menacer la vie de l'individus. De la dissonance harmonique (une incompatibilité entre les besoins et les comportements inévitables des différentes races d'un même individus) à l'infertilité, il existe tout un pannel de conditions naturellement associées à la condition de soleil de givre, auxquelles peuvent s'ajouter une multitude d'autres.
Plus exposés que les autres à la dépression et aux troubles cardiaques, les soleils de givre, même sans être tués, ont généralement une espérence de vie moitié moins longue que celle de leur (ou leurs) race.
Séquelle
Même quand le soleil de givre "guérit" de sa condition (par une transformation, par exemple), il existe des choses qui resteront de sa vie de "soleil de givre".
Dit de "malédiction du soleil froid" par le clergé d'Aria, l'infertilité des soleils de givre est insolvable, immuable. De sa naissance à la renaissance de son âme, un soleil de givre restera incapable d'enfanter ou de reproduire sa race. Il a notamment été observé que les soleils de givre de la maison impériale n'étaient pas capable de "démonisation".
"Les vrais soleils de givre ne font pas d'enfants. Ils ne donnent pas le don de l'ombre à qui que ce soit. Mon frère, tu n'es pas comme eux. Et, même si tu l'étais..."
Il existe une condition particulière, appelée ciactrice de contradiction, qui ne touche que les soleils de givre ayant cessé de l'être. Limitant l'utilisation de leurs pouvoirs, cette condition est dégénérative et entraîne de nombreux problèmes comme de la narcoleptie et des troubles de la concentration.
Groupes Affectés
Etant donné que la plupart des soleils de givre meurent avant l'âge adulte (52%), il est considéré que c'est une condition infantile. Il est courant de soupçonner des enfants et plus difficile d'imaginer un adulte être soleil de givre.
A part pour l'âge, il ne semble pas y avoir de corrélation entre la condition de soleil de gigvre et un groupe quelconque. Evidemment, les soleils de givre (ou potentiels soleils de givre) les plus connus, comme Katrina DeWitt et Hyeripth Hell'U, sont de familles royales. Cela dit, leur statut n'explique que leur popularité, et non leur condition. Les registres des rafleurs autant que les premières Chroniques des Brasiers de Glace présentent des profils très variés.
Prévention
Il est communément admis qu'il n'existe qu'une seule forme de prévention viable contre les soleils de givre. Celle-ci consiste à éloigner les "carburants du paradoxe". Autrement dit, les moyens de prévention mis en place visent à éloigner les potentiels futur parents de soleil de givre. La séparation par olyezd ou par élément connecté est renforcée par cette idée, selon laquelle il n'existe pas d'autre moyen de se protéger du fléau.
"Je sais que c'est idiot, d'accord. C'est aussi idiot que de fuir les infertils d'autres races. Mais s'il y a une chance sur un millions que ça l'épargne, alors je me couvrirais de ces stupides babioles hors de prix."
Les futurs parents consultent souvent les temples, dans l'espoir de protéger leurs enfants d'une Condition d'Existence Secondaire (C.E.S.) faisant d'eux des soleils de givre. Les temples peuvent alors leur donner des amulètes de métal ou des bijoux sacrés, visant à éloigner le mal. Ces méthodes de prévention, quoique très appréciées, ne se sont jamais avérées particulièrement efficace.
Épidémiologie
Il est arrivé qu'on parle d'épidémie de soleil de givre, même si le terme n'est pas du tout correcte.
Dans certains cas, il arrivait que des patients soient massivement "infectés" par une mutation. Mais, chaque fois, ce fut intentionnellement dans le but de réduire la population visée et affaiblir la nation associée.
Autrement, il est fait mention d'épidémie dans les territoires plus permissifs en matière de relations. Cette terminologie catastrophiste vise à effrayer. Il est question de faire comprendre aux gens que ce mode de vie cause la naissance de soleil de givre, que ce soit ou non lié au nombre de naissance.
Histoire
Le terme de "Soleil de givre" est apparu à la quatrième ère, pendant ce qu'on a appellé la "première rafle". Les dieux définissaient chaque soleil de givre et envoyaient un groupe de héros à leur trousse, pour les éliminer. Cette période, très sombre et traumatique pour de nombreux peuple, est parfois appellé "les quêtes du paradoxe".
On peut considérée que cette période prend fin en l'an 1 304 de la 4e ère, quand Zeus désigne sa propre fille, Katrina DeWitt, comme une soleil de givre. Ancienne rafleuse, elle décide de fuir son destin, épaulée par ses compagnons. Les versions de son histoire varient beaucoup entre elles, lui confiant toutes une mort atroce et douloureuse.
Après l'affaire Katrina, les soleils de givre ont trouvé leur place dans la littérature. L'histoire de Katrina a fait coulé tellement d'encre que de nombreux auteurs et poètes ont cherché d'autres récits épiques de soleils de givre à conter. Dangereux, cet art séduit par son côté interdit, défiant les codes. Il est vu comme un tabou moral, voué à être gardé secret. Cela dit, il se développe et grandit encore depuis sa création à la quatrième ère du calendrier impérial.
Devant l'intérêt du public et les craintes morales, les dieux se voient obligés de définir ce qu'est un soleil de givre. Les différents éléments qu'ils fournissent font lieu à plusieurs vagues de "diagnostics", dont certains font l'objet de procès divin. La marque du feu froid devient alors le signe universellement reconnu pour l'identification des soleils de givre.
"Non, je ne suis pas un soleil de givre. Oui, je suis sûre. Mais oui, je suis plus craquée que toi. Poses pas trop de questions, tu veux ?"
Pendant la sixième ère, la maison impériale du Sud s'empare du phénomène, pour lui donner un véritable rayonnement culturel. C'est alors que sont compilés les Chroniques des Paradoxes. Pendant cette période de puissance, ils ne reçoivent aucune opposition, ouvrant le champs à quelques artistes anonymes pour faire vivre le mythe dans des versions plus édulcorées, alors bienvenues par les enfants de l'Empire.
A partir de la septième ère, les nouvelles familles nobiliaires insistent pour réguler la présentation de cette condition. Les Chroniques des Paradoxes quittent le marché et leurs auteurs sont traqués pour l'exemple. Des procès sont même lancés, parfois à l'intérieur de la maison impériale. Le résonnement de cette panique morale est quasi immédiat : la troisième rafle des soleils de givre est lancée.
Ressenti Culturel
Les soleils de givre sont perçus comme des montres. On leur associe bon nombre de traits négatifs. Entre l'idée qu'ils portent malheur et l'idée qu'ils sont un danger publique, ils trouvent très peu de soutient. Outre le fait d'être légalement discriminés, ils n'ont donc que très peu de chance de ne pas être dénoncés par les personnes qu'ils croisent.
Parfois pris en pitié vis à vis du rayonnement culturel des Chroniques du Paradoxe, les soleils de givre sont vus comme des êtres surnaturels, différents et anormaux. Leur simple existence a su terrifier la population, au point de discriminer l'intégralité des sang-mêlés. De fait, ils ont une place particulièrement inconfortable, comme la condition la plus connue (dans le sens que tous en ont entendu parler) des Laïta'Ray, en étant la moins bien connue (dans le sens que personne ne la comprend).
31 924 avant J-C (calendrier grégorien)
Passage de la 4e à la 5e ère
17 738 avant J-C (calendrier grégorien)
Passage de la 5e à la 6e ère
7 890 avant J-C (calendrier grégorien)
Passage de la 6e à la 7e ère
4 767 avant J-C (calendrier grégorien)
Franchement ça semble très injuste tout ça. Ils sont pas suffisamment de chance de s'auto-tuer ? Laissez-les un peu tranquille.