Saulk Gerkad

Saulk Gerkad (Klaus Kegard) Père: Gregortz Kegard Mère: Helena de Saxe soeurs: Wanda et Ola Contrée d’origine: Clan affilié: Swit Zloty (aube dorée), guilde d’assassin occulte puisée dans l’ancienne tradition des libérateurs populaires.
Gregortz Kegard est un maître assassin qui a connu un succès d’estime dans le milieu de crime. Mais dans ce milieu, la réputation d’un assassin est à double-tranchant. Bien que le Swit Zloty assure la protection de la famille de ses membres, Gregortz a voulu s’assurer lui-même de la protection de son fils unique Klaus après qu’on ait attenté à la vie d’Helena, son épouse. En jouant de ses contacts, il fit intégrer son fils à l’école de magie comme nouvel élève sous le nom de Saulk Gerkad.
Les Kegard étaient des habitués des bals et des grandes manifestations royales. Il faut comprendre que l’affiliation de Gregortz au Swit Zloty n’était pas connue de tous. Il dissimulait cet aspect important de sa vie avec le même talent qu’il avait pour se métamorphoser et s’effacer dans une foule. Pour la majorité des gens, Gregortz est le tisserand de la rue des Jonquilles, l’artisan préféré de certains illustres personnages de la cour.

Le père de Klaus a toujours su stimuler son fils dans les plaisirs fins de la vie mondaine. Il servait à son fils ce conseil: «un jour, ça te servira». Il l’emmenait au théâtre populaire, aux banquets et aux concerts servis par les musiciens de la cour. Les mondanités auxquelles Klaus a été en contact ont été reçues comme des leçons de vie, des apprentissages à décortiquer. Élève doué et discipliné, il accueille ces expériences avec sérieux. Son regard froid et calculateur paraissent prématurées pour son jeune âge. Pour lui, dès qu’il a assimilé le mode de vie de son père, il a compris que sa propre survie reposait sur des enjeux d’apprentissage et de prévoyance. Jusqu’au moment où Gregortz craignit pour la vie de ses enfants, il ignorait lui-même à quel point ses enseignements serviraient.
Inscrire ses enfants à l’école de magie était la meilleure solution pour les protéger. Cependant, Gregortz avait jugé que ses filles n’avaient pas la maturité nécessaire pour s’intégrer à ce milieu. Il en fit des demoiselles de la cour, les servantes d’une duchesse.
Pour ce qui est de Klaus, son intégration à l’école de magie s’est avérée efficace. Klaus entreprend ses études avec une discipline déconcertante. Il se conduit docilement avec ses maîtres, sans se faire remarquer. Il s’applique lentement dans son travail en dépit de tout. Son intérêt pour les arts de la scène ont orienté ses apprentissages vers la science de l’illusion et du trompe l’oeil.
D’un commun accord, Gregortz et Klaus se sont entendus pour cesser toute communication tant que le jeune apprenti sera chaperonné par les sorciers. Gregortz était cependant conscient qu’il pouvait perdre son fils aux mains des mages qui exigent de leurs apprentis une totale dévotion et une entière abnégation. Cette seule pensée avait scandalisé Helena, la mère de Klaus. Il misa sur l’attachement filial pour que son fils se souvienne de ses origines. En fait, Klaus était bon comédien. Alors, en apparence, il jouait le jeu avec conviction. Son stoïcisme étant son état d’âme normal, il parvenait à confondre les sceptiques. Mais au bout du compte, autant ses parents n’ont rien pour croire que leur fils leur a échappé, autant les mages n’ont pas de raison de douter de la loyauté de leur élève.
Essentiellement, Klaus a intériorisé cette nouvelle identité de Saulk. Ça ne lui fait ni chaud ni froid. Également, sa loyauté pour le collège de magie est acquise, de sorte qu’il n’accourra pas auprès de sa famille si jamais elle est dans le besoin. On peut penser que si le pire devait arriver, il conserverait le même flegme auquel on attend de lui.

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Cher Saulk,
Mon ami , comme ça fait une éternité que l'on s'est vu. Mes cinq petits fils blonds cherchent à emprunter la même voix que toi. Ici, le Bouc a changé sa toison pour un poil court avant de passer au boucher. (Bourreau) Quand à Biquette, elle a été mangé par les loups à l'Aube.

L'hivers approche ainsi que les vents de l'est. Prend soin de ne tomber, malade. Je t'aime, Gaétanetre