Sarmate, la fille de l'Aigle

Histoire

Parmi les légendes qui circulent dans les Althing du clan gangrel, celle de Sarmate est l'une des plus répandue. Bien qu'il ne fasse aucun doute pour les Coyotes que celle-ci ait bel et bien existée, cette dernière n'a pas été vue depuis des siècles, voir des millénaires et les vampires qui auraient pu la croiser il y a si longtemps sont des plus rares bien que l'historien du clan toréador Saturnin de Lusignan remet en question le fait que Sarmate ait pu exister en tant que tel et émet l'hypothèse que cette dernière serait plutôt une sorte de mythe folklorique comme le serait le Roi Arthur pour les mortels. L'une des traces écrites les plus fiables de son existence n'est pas du clan gangrel, mais de la main d'un Prince Ventrue détruit depuis, celui-ci rapporte que sa fille Récarède, une neonate étreinte au 9e siècle, fut, lors d'une bataille durant la Reconquista fut fort impressionnée par une guerrière Sarmate et qu'elle l'exprima à la Cour devant son clan et admets que cette dernière fut dès lors l'une ses inspirations et que malgré qu'on lui indiqua par la suite qu'il s'agissait d'une bas-clan, elle ne voulut lui retirer son respect; ce fut la seule ''faute à l'étiquette'' jamais rapportée dans l'éducation de cette jeune vampire qui, pour avoir louangée une étrangère doublée d'une bas-clan, se vit retirer le droit de visiter la Cour pour 20ans. Cependant, le doute exprimé par les autres clans n'ont aucune sorte d'importance pour les coyotes, la culture orale qui véhicule l'histoire de cette fière guerrière du clan de génération en génération est l'une des pierres fondatrices de la philosophie moderne de la branche coyote du clan gangrel. Selon la légende, Sarmate serait originaire des steppes de l'est, selon toute vraisemblance quelque part entre la Thrace et le Royaume de Bosphore (aujourd'hui respectivement les balkans et la péninsule de Crimée.) Elle est entrée au service d'un Sang Bleu romain et, ensemble, ils furent les premiers vampires à durablement s'établir sur les îles britanniques, plus précisément au Pays de Galles. Dans les légendes, le maître de Sarmate est nommé l'Aigle de Rome et plusieurs l'assimile au premier Prince du Pays de Galles, un certains Deocius qui serait arrivé en Angleterre au 3e siècle et aurait péri dans une bataille contre les loups-garous écossais de la tribut des Crocs d'Argent au 12e siècle. Sarmate aurait-elle péri lors de l'une de ses nombreuses batailles qui jalonnent ce millénaire tourmenté et cet âge sombre? Selon les scaldes du clan gangrel, rares disent qu'elle aurait péri, au contraire, elle aurait atteint une telle maîtrise de ses arts de guerrière qu'elle serait désormais plus rapide que ses flèches et que l'œil ne serait plus en mesure de pouvoir apercevoir la farouche guerrière. On retrouve des traces du passage de Sarmate dans des batailles du 3e et jusqu'au 15e siècle pour les plus récentes, mais rares cependant, les traces... du moins dans les légendes scaldes, sont plus souvent racontés pour les siècles précédent la chute de l'Empire romain et les siècles de l'âge des ténèbres qui ont succédé à sa chute. Elle aurait été une sorte de catalyseur dans ses temps troubles autour de laquelle se sont fédérés les membres de son clan pour combattre les menaces aux domaines de leurs Seigneurs et Princes. Si cela pourrait revêtir une sorte d'esprit chevaleresque, ce n'est pas du tout l'esthétique qu'avait Sarmate et sa lignée, les armures ''typiques'' des chevaliers n'apparaîtront que des siècles après les légendes de cette fière guerrière, de plus, les techniques de guerres de Sarmate; dans les légendes, n'ont rien de chevaleresque; être loyale envers son Seigneur signifie que la fin justifie les moyens et pour combattre ses ennemis; la force, la ruse ou la tricherie sont toutes des armes acceptables. Elle est également vue comme une patriote et une protectrice de l'Angleterre et de ses îles faces aux envahisseurs norses et vikings de la branche sauvage du clan qui ont tenté d'évincer les coyotes qui se considèrent comme des natifs des îles britanniques issus de ses premières tributs (les angles et les saxons).

La rivalité coyote et sauvage ne prend pas racine dans la légende de Sarmate, mais elle en est un des très importants épisodes et est certainement le plus important pour les coyotes originaires des îles britanniques et de leur descendance américaine.

L'Irlande

Les guerriers sarmates sont toujours nombreux dans les îles britanniques, on estime qu'ils composent en fait plus de 90% des membres du clan, soit un peu plus d'une douzaine de membres dispersés dans le Royaume de Britannia. Ils sont toujours au service de la Couronne de Britannia même si certains de leurs descendants ont quitté la philosophie sarmate pour composer des gangs de rue de chacal du clan, mais plusieurs gardent tout de même quelques traits de leurs ancêtres tel que la loyauté envers le groupe ou encore le fait d'arborer en tout lieu leur arme fétiche. L'Irlande ayant dernièrement été le théâtre d'une révolte anarch peu après la destruction du Roi Mythras, principalement mené par des brujahs et des sauvages, les sarmates furent parmi le fer de lance de la réponse de la Camarilla et la révolte fut mattée. La nouvelle Reine de Britannia, Ann; a donc offert la plus haute et extrêmement rare récompense que puisse recevoir un Sarmate qui, pour la première fois, obtint un titre de Prince, celui d'Irlande. L'annonce officielle fut faite en 1937, malheureusement le Couronne dû être reporté à cause de la seconde guerre mondiale lors de laquelle il aurait été trop risqué de réunir un grand nombre de vampires pour un couronnement. Cette reconnaissance pour des siècles de loyaux services est un vibrant témoignage de respect qui risque de raisonner longtemps dans la mémoire des coyotes et il est désormais possible pour certains d'entre eux de servir un maître de leur propre clan.

Les Jeunes chacals

Il s'agit d'un courant émergeant de coyotes très très urbain, issus des classes populaires (surtout des criminels ou des voyoux) qui sont de jeunes coyotes des îles britanniques descendants de Sarmate, ces derniers plutôt que d'être loyal envers un membre d'un haut-clan ont adapté cette loyauté sans faille à leur gang respectif, en faisant des groupes farouchement territoriaux. Il arrive qu'un de ces gangs servent cependant un haut-clan, mais leur loyauté si caractéristique est dirigée vers le gang. Alors que les sarmates aux allures plus traditionnels sont présents au Pays de Galles et dans le sud de l'Angleterre, les jeunes chacals sont très présents dans les villes ouvrières et pauvres du nord, près de la frontière écossaise sur laquelle ils gardent toujours un oeil. Ainsi, Leeds, Manchester et York sont leurs territoires de prédilections. On en retrouve également en Irlande, mais celle-ci est plutôt un gros bouillon de tradition variée avec des sarmates, des jeunes chacals, des sauvages mélangés en petites factions qui superposent également des rivalités de clochés, la haine catholique/protestant et bien entendu celle entre irlandais et british. Les gangs de chacals se superposent souvent avec des gangs mortels avec lesquels ils entretiennent une certaine proximité et qui leur sert également de terreau de recrutement. Les gangs de chacals ont également conservés de vieux rites aux inspirations à la fois celtiques et catholiques qu'ils mélangent allègrement avec des traditions de rues locales dans

un original pâté unique à chaque gang tels que des peintures de guerre, des rites pour se donner du courage avant une bataille, des façon de marquer et protéger un territoire, une manière de diviser un butin, et bien d'autres. Il n'est d'ailleurs pas rare que ceux-ci aillent ''à la confesse'' et qu'ils emploient cette dernière auprès du culte comme une manière de raconter leurs exploits bien d'avantage que comme une forme de repentir (ou les deux... mais d'avantage le premier, soyons honnête).

Étymologie

Dans la langue natale de Sarmate, le scythe; une langue indo-européenne lointaine cousine de l'iranien, -Sar- signifie femme et -mat- signifie forte. Ce terme serait l'un des synonymes, mais dans cette langue du terme d'amazone.

Le Mur d'Hadrien, lieu sacré

Le Mur d'Hadrien comme l'indique le nom un mur sertis de forts ayant été érigé par l'Empereur romain du même nom afin de marquer l'ultime frontière de Rome. Au sud, la civilisation, au nord, la barbarie. Au nord, les sauvage, au sud les coyotes. Au nord les garoux, au sud les domaines des vampires. Bref, ce mur a été et demeure encore une frontière à la fois symbolique et bien réelle et elle fut le théâtre de plusieurs batailles entre coyotes et sauvages ou encore entre coyotes et garoux. Pendant des siècles, les coyotes furent les bras qui, au sud du mur, armèrent les domaines civilisés pour les protéger des dangers venant du nord. Aucune lignée coyote des îles britanniques n'y a pas perdu au moins l'un de ses ancêtres. Depuis l'Empire romain, la muraille a bien entendu presqu'entièrement disparu, mais il subsiste des ruines de cette dernière et le sol demeure également marqué malgré le passage du temps par l'existence ancestral d'une gigantesque construction permettant d'identifier le parcours exacte de l'antique muraille qui sépare l'Angleterre de l'Écosse. Le long de ce mur de 117 kilomètres, il existe le long de celui-ci de nombreux sites de batailles différents et ceux-ci sont visités de manière plus ou moins régulières par différents gangrels ou groupes de gangrel qui s'y rendent afin de rendre hommage au courage de leurs ancêtres.

Rites et coutumes

Pour ceux qui suivent les enseignements et préceptes de Sarmate, le serment d'allégeance donné à un maître est très sérieuse et il n'est pas rare qu'un guerrier sarmatique ne se suicide si son maître est détruit ou s'il trahi ce dernier, bien que ce soit des cas de figures extrêmes; dans la plupart des cas, il est très rare qu'un suivants de Sarmate ne trahissent son serment ou du moins, le clan qu'il a choisi de servir. Si la plupart sont des guerriers, les armes, bouclier, armures ou étendards qu'ils portent sont souvent associés à l'héraldique de leur maître et ils arborent fièrement ces couleurs, cependant, il est possible même pour un Coyote n'étant pas un combattant de suivre cette voix et être respecté de son ses frères et soeurs coyotes car ce n'est pas en tant que tel le fait de combattre qui importe, mais bien le fait de servir.

Le Service

Sarmate appel chaque coyote à honorer son service pour son maître avec la même loyauté qu'elle ne l'a fait, tirant fierté, protection et respect de son service. Ainsi donc, en servant un haut-clan, un coyote devient en soit un pèlerin de Sarmate et il suit ses enseignements et assure sa survie, mais surtout celle de sa lignée. Les atouts loyaux sont extrêmement rare parmi les vampires et en devenant cela pour de puissants vampires, un coyote gagne non seulement la confiance et la protection d'un membre d'un haut-clan; mais il permet également de donner aux coyotes une réputation fiable qui aide ses compatriotes à obtenir une place auprès d'autres vampires. Si pour les coyotes suivants Sarmate tel un modèle, le service est un honneur et un mode de vie vertueux; il va sans dire que pour les sauvages amoureux de liberté et d'autonomie, c'est l'antithèse de ce que devrait faire un membre du clan gangrel et que cela peut provoquer des conflits qui peuvent terminer en combat meurtrier puisque... l'honneur est en jeu.

Il fait chaud sous l'aile d'un dragon. - Proverbe coyote

L'arc, le casque et l'armure d'écaille des sarmates

Originellement de la tribut des Scythes, ceux-ci étaient de redoutables archers sachant tirer d'un cheval au galop, Sarmate ne faisait pas exception à cette règle. Elle a introduit l'art du tir à l'arc sur les îles britanniques, non pas qu'il n'existait pas auparavant, mais pas à ce niveau d'expertise. Cette arme est celle de prédilection pour les coyotes anglais, surtout lorsque l'on sait l'importance qu'a eu cette arme dans la culture et l'histoire des îles britanniques. Lorsque les armes à feu sont apparus, bien que l'arc est demeurée l'arme traditionnelle et celle employée par les plus anciens, les plus jeunes vampires se convertirent à cette nouvelle arme adaptée à leur tactique de combats et il n'est pas rare qu'un guerrier sarmate ait une arme de prédilection ou une arme fétiche qui est à la fois sa signature, une marque de fierté et également un signe de loyauté qu'il offre symboliquement lorsqu'il voue allégeance.
L'armure typique d'un sarmate est celle d'écaille, et lorsque la cotte de maille fut inventée au moyen-âge, ils acceptèrent de la porter sous leur armure écaillée afin que celle-ci reste à l'honneur. Flexible et résistante, cette armure demande cependant beaucoup d'entretient et un savoir faire rare pour être fabriquée. Il n'est pas rare que l'armure ait les armoiries du maître du guerrier peinte quelques part sur celle-ci, les sarmates employant rarement un bouclier, préférant plutôt avoir les mains libres pour utiliser une arc.
Le casque scythe est un casque en forme de ''crâne d'oeuf'' avec une crête nichée au sommet qui donne l'impression que le porteur à une sorte de queue de cheval, il y a également des tempes articulées qui protège le côté du visage du porteur.
Cette tenue composée de l'arc, du casque et de l'armure d'écaille est la plus mythique et il n'y a que les plus vieux coyotes des îles britanniques ayant cette tenue, mais certains plus jeunes s'équipent de la sorte pour des cérémonies bien que cela ne soit aucunement obligé. Les tenues pratiques et adaptées au style de combat sont celles valorisées et arborer les armoiries de sa maison et/ou de son maître sont aussi de bon ton.

Les Couleurs

Cela fait référence aux armoiries du maître d'un sarmate que biensûr il porte, mais qui sont probablement également présente dans le manoir ou le château de son maître ou peut-être même dans les Élysées. Si qui que se soit insulte les couleurs de son maître, le coyote le prendra pour une insulte personnelle à son propre honneur et risque de demander un duel pour laver cet affront. Chez les jeunes chacals, cette tradition revêt une forme similaire... un gang de chacal a généralement un signe distinctif qu'ils portent et utilisent afin de marquer leur territoire, quiconque osera ''porter leur couleur'' sans leur permission commettra un affront à leur égard et risque d'être battu sur le champ sans sommation d'une quelconque forme afin de donner un message claire: ce symbole nous appartient. Bien entendu, puisque les couleurs d'un gang sont utilisés pour marquer leur territoire, il est primordial pour eux d'en avoir le monopole.

Ex Calib Ur, un rituel d'adoubement

Il s'agit d'un antique serment d'allégeance fait par un coyote envers son maître d'un haut-clan. Solennel et très sérieux, celui-ci est fait en présence du sire et des infants du coyote qui le réalise et peut aussi y être convié un prêtre du Culte et la maison du coyote qui entre ainsi au service d'une maison haut-clan. Ce serment tire ses origines de l'époque tourmenté de l'Empire Romain alors que celui-ci s'est mis à intégrer des tributs barbares dans ces rangs et cherchait une manière d'obtenir la loyauté des chefs de guerres mis à son service en créant un lien de patronage entre un légat romain et un chef federatus qui, en échange de son service se voyait accorder à lui et sa tribut des terres à cultiver. Bien entendu, chez les vampires, le droit d'obtenir un champ n'est pas très attirant, mais le champ est une source de nourritures sûre et stable et c'est ce qu'offrira donc un haut-clan à un coyote: un territoire de chasse sûr en échange de son service. Ces de ce type de serments que s'érigera après la chute de l'Empire romain tout le régime féodale qui caractérisera non seulement le moyen-âge, mais est également le socle de la Camarilla ainsi donc, les Coyotes sont parmi les acteurs à la base d'histoire de cette structure féodale.
Pourquoi Ex Calib Ur? Et bien tout simplement car ce terme signifie ''devenir l'outil de'' ou ''devenir le glaive de'', ce terme, comme beaucoup d'autres légendes, s'est déformé chez les mortels au fil du temps pour devenir une épée légendaire en tant que tel, mais en y pensant bien; un puissant guerrier qui offre ses services loyaux à un seigneur est en quelque sorte ''sa légendaire et puissante épée''.

Serment du Maître haut-clan:

Quand l'un des tiens demandera l'Hospitalité

Je l'accueillerai

Quand tu brandiras le Glaive à mes frontières

Je te louangerai

Quand tu porteras mon étendard en d'autres Domaines

Je te protègerai

Si tu péries et laisse derrière toi un infant faible et sans aide

Je le protègerai

Réponse du coyote:

Avant Sarmate il n'y avait que Chaos

Maintenant nous tenons avec un inflexible regard

sous la froide lune, devant les étoiles

Enfant de la nuit, épée de l'aigle; je suis adoubé

Désormais ne parlerai-je que pour nous montrer la voix et brandir le Glaive.

Je suis désormais Ex calib Ur.

L'opinion Sarmate au regard du Danger Mortel

Le Danger Mortel est le nom donner à la montée en puissance des mortels via leur technologie et leurs états-nations de plus en plus centralisé et ayant des moyens et pouvoir de plus en plus interventionniste et étendu. Cette double menace est pour les vampires un danger réel et les réponses et réactions à cette menace sont très variées dans la Camarilla. Le Culte en général a une position très hostile envers la technologie et particulièrement envers les vampires qui s'immiscent trop parmi les mortels, voyant cela comme ''jeter de l'huile sur le feu'' en donnant encore plus de moyens aux mortels pour développer leurs appareils de contrôle en leur donnant les ressources des vampires. Qu'en pense les Sarmates?
Pour les Sarmates, les mortels et les organisations qu'ils créent sont des outils et ils les considèrent comme tel, sans plus. S'ils auraient tendance à en faire usage en cas de besoin, ils ne voient pas la nécessité à tout prix d'en avoir pour d'autres raisons, ils ont donc ''individuellement'' une position plutôt neutre à cet égard, mais leurs loyautés envers leurs maîtres respectifs passant avant leur considérations et opinions personnelles; ils n'auront aucun problème à adopter le point de vue de leur maître à ce sujet.