Vallée de l'Astran
Véritable artère commerciale de l'Empire, le Val d'Astran est, comme son nom l'indique, la vallée dans laquelle coule le fleuve Astran. Elle permet de relier le lointain nord et la trouée du Guevran à Palhène elle-même par l'intermédiaire d'une longue voie fluviale abondamment exploitée et par un réseau de grandes routes pavées qui font la réputation de l'Empire.
Le Val est néanmoins une région ou la vie n'est pas facile. Située dans une combe qui la sépare des hauts plateaux du désert et lui fait bénéficier d'un microclimat chaud et humide grâce au fleuve, elle est parsemée de nombreux marécages alors que la pente relativement douce selon laquelle coule l'Astran provoque de large régions ou la terre perméable est gorgée d'eau et rend les déplacements difficiles. Et comme si cela ne suffisait pas, les falaises d'Etnolie sont les demeures de troglodytes qui causent bien des problèmes dans les campagnes du nord, tandis que les berges du fleuves sont les demeures des Ranae, des tributs d'hommes grenouilles autochtones et belliqueuses qui s'attaquent aux pécheurs et aux villages côtiers ...
Les trois plus grandes villes de la vallée sont Colonia Agrippa, Arpesia et Septentrium, et toute les trois sont des cités moyennes qui vivent principalement de l'agriculture et du passage des navires marchands qui transportent les ressources à travers l'Empire.
Géographie
Bordée à l'Est comme à l'Ouest de hautes falaises de gré rose, la vallée de l'Astran est une longue vallée étirée sur plus de trois mille kilomètres qui traverse l'Empire du nord au sud. Elle comprend des paysages aussi variés que ses hautes falaises de roches, des plaines fertiles abondamment couvertes de cultures, des marécages d'ou l'on exploite du papyrus, et des forêts méditerranéennes de pins et de cyprès. Le nord est néanmoins globalement plus froid que le sud, et à mesure que l'on remonte le fleuve, les palmiers et les côcotiers laissent la place aux pins, aux cyprès, et enfin, loin au nord, à d'épaisses forêts de feuillus plus communs des régions tempérées.
La région est néanmoins abondamment habitée, et l'on y trouvera ainsi nombres de petits villages construits autour de petites églises romanes et latines et encadrés par des cultures nombreuses et fertiles. Plus l'on s'approche des berges du fleuves néanmoins, et plus le paysage se fait sauvage, et les bordures de ce dernier sont ainsi chargées de nombreux arbres et de pinèdes qui masquent son cours aussi large que paisible. En son centre, l'Astran est tout à fait navigable pour de très gros navires, tels que des cogs et des galères. Mais les délimitations de ses berges sont rendues confuses tant par ses crues que par ses nombreux bras morts et ses étangs isolés. Et l'abondante végétation qui les recouvre, ou pousse parfois certaines espèces de mangroves, d'innombrables roseaux et autres plantes semi-aquatiques n'aide aucunement à tracer une délimitation claire entre l'eau et la terre.
L'architecture locale est globalement tout à fait Palhénienne. On y retrouve les petits maisons individuelles et les larges domus organisées autour de leurs cloîtres centraux. Mais les spécificités architecturales tendent aussi à privilégiés des demeures construites en pierre, et notamment en gré ocre, ainsi qu'en argile teinté à la chaux plutôt qu'en briques rouges comme c'est le cas à Palhènes par exemple. Les trois cités que sont Colonia Agrippa, Arpesia et Septentrium sont également trois villes fortifiées, encadrées d'enceintes de pierre. Les murs d'Arpesia sont d'ailleurs assez célèbres dans l'Empire et sont ainsi appelées l'enceinte rouge. Ils furent bâtis à l'époque Romaine et ont toujours tenu les envahisseurs à distance depuis lors.
Les origines des populations locales sont extrêmement nombreuses. On compte ainsi des persans, des arabes, des Palhéniens bien sûr, mais également des celtes et de nombreuses populations de Halflings qui vivent dans les cités marchandes. Mais la culture dominante ici, est très largement Palhénienne. Et si le cosmopolitisme est de mise car la région est un point de passage, les autres cultures n'ont pas laissé de traces tangibles dans le paysage.
Faune et Flore
La faune et la flore locale sont caractérisés par une végétation méditerranéenne mais aussi par un certain nombre d'animaux relativement dangereux. Ainsi, les falaises de gré ocre de la vallée sont les demeures de griffons dorés, des animaux un poil plus petit qu'un cheval que les Astranais élèvent et entraînent pour être chevauchés par les coursiers de l'Empereur ou servir de cavalerie aérienne au sein de la légion.
On rencontre aussi beaucoup de crocodiles sur les berges du fleuve, et ces derniers sont une menace récurrente pour les pécheurs et les voyageurs inconscients et isolés. Et enfin, le versan est de la vallée, qui donne sur le désert abrite plusieurs espèces de mammifères assez dangereux qui s'épanouissent dans ses plaines herbeuses. On y rencontre ainsi des gnous, des gazelles et quelques espèces de singes au titre des espèces inoffensives, mais aussi de grands lions, des éléphants et diverses bandes de hyènes au titre des créatures plus dangereuses pour les voyageurs ...
Ressources Naturelles
La vallée de l'Astran est avant tout une région agricole et un point de passage vers les provinces du nord. Elle produit donc assez peu de ressources d'exportation. Néanmoins la production de papyrus y est assez facile, aussi ce dernier, toujours largement utilisé à Palhène, y est-il cultivé et produit. Ses falaises comptent également de nombreuses carrières de gré, et enfin, on ne saurait négliger l'importance de ses élevages de griffons, vitaux aux communications et à la transmission des messages de l'Empire.
Type
River
Organisation Dirigeante
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