Reem de Namrien
Actuel comte de Sardes, Reem de Namrien est cependant un vieillard de plus en plus esseulé. Autrefois fin stratège et politique intelligent, il fut l'un des premiers à se rallier au camp de Noémie pendant la guerre de succession de Dania, mais fut aussi le premier à la trahir après la défaite des gués de l'Ibren, entraînant avec lui plusieurs autres grandes familles et cités du Duché d'Aumont qui lui était pourtant fidèles, comme par exemple Harlesanje ou les Lunegirs.
Reem croyait alors faire un bon coup politique, et s'attirer ainsi les faveurs d'Antoine de Ruslin en mettant brutalement un terme à la guerre et en lui évitant de devoir assiégé une douzaine d'autres forteresses après la prise d'Aumont. Il s’avéra en fait que ce mouvement permit uniquement à Antoine de réorganiser la redoutable "troisième couronne" comme il l'entendait. Ainsi, il nomma Runas de Lachlay Duc d'Aumont en récompense pour ses bons et loyaux services tout au long de la guerre civile. Cette nomination provoqua alors la colère de l'un de ses plus vieux alliés en Aumont : Robert de Darmont, et bien vite, Alcide de Lunegir lui emboîta le pas, tandis que l'héritière de Louis Maximilien d'Aumont, Liana d'Aumont, s'enfuyait dans les bois et disparaissait complètement du paysage politique. Elle reparut uniquement au début du printemps 1226, ralliant ses derniers loyalistes, et devenant ainsi la quatrième force dans une guerre civile qui allait ensanglanté le duché d'Aumont pendant plusieurs années encore.
Face à ce conflit sanglant, Reem, qui pensait avoir bien joué son coup, se retrouva soudainement complètement isolé. S'il soutînt du bout des lèvres le "candidat du roi", Runas de Lachlay, il finit cependant bien vite par comprendre que le Roi n'avait pas de candidat, et alimentait uniquement la guerre civile pour éviter qu'un vassal puissant ne supplante le duc d'Aumont. Reem compris même avant tout le monde qu'Antoine était en fait parfaitement disposé à reconnaître la propre fille de Louis Maximilien, tant que celle-ci ne régnait que sur un Duché d'Aumont diminué et affaibli.
Lorsqu'il réalisa cela, Reem comprit qu'il n'était qu'une variable d'ajustement pour le Roi, et qu'il s'était lui-même mit dans de beau draps. En XXXX, alors que son fils, Farrland, massait des foules de guerriers celtes aux portes de Nerfjord, il abdiqua et se retira dans un monastère, en cédant son comté à son fils de son plein gré. Farrland devait ensuite jurer allégeance à Liana d'Aumont, dont le soutien militaire avait été capital contre son père, mettant ainsi un terme à l'existence de la Pairie de Sardes.
Reem croyait alors faire un bon coup politique, et s'attirer ainsi les faveurs d'Antoine de Ruslin en mettant brutalement un terme à la guerre et en lui évitant de devoir assiégé une douzaine d'autres forteresses après la prise d'Aumont. Il s’avéra en fait que ce mouvement permit uniquement à Antoine de réorganiser la redoutable "troisième couronne" comme il l'entendait. Ainsi, il nomma Runas de Lachlay Duc d'Aumont en récompense pour ses bons et loyaux services tout au long de la guerre civile. Cette nomination provoqua alors la colère de l'un de ses plus vieux alliés en Aumont : Robert de Darmont, et bien vite, Alcide de Lunegir lui emboîta le pas, tandis que l'héritière de Louis Maximilien d'Aumont, Liana d'Aumont, s'enfuyait dans les bois et disparaissait complètement du paysage politique. Elle reparut uniquement au début du printemps 1226, ralliant ses derniers loyalistes, et devenant ainsi la quatrième force dans une guerre civile qui allait ensanglanté le duché d'Aumont pendant plusieurs années encore.
Face à ce conflit sanglant, Reem, qui pensait avoir bien joué son coup, se retrouva soudainement complètement isolé. S'il soutînt du bout des lèvres le "candidat du roi", Runas de Lachlay, il finit cependant bien vite par comprendre que le Roi n'avait pas de candidat, et alimentait uniquement la guerre civile pour éviter qu'un vassal puissant ne supplante le duc d'Aumont. Reem compris même avant tout le monde qu'Antoine était en fait parfaitement disposé à reconnaître la propre fille de Louis Maximilien, tant que celle-ci ne régnait que sur un Duché d'Aumont diminué et affaibli.
Lorsqu'il réalisa cela, Reem comprit qu'il n'était qu'une variable d'ajustement pour le Roi, et qu'il s'était lui-même mit dans de beau draps. En XXXX, alors que son fils, Farrland, massait des foules de guerriers celtes aux portes de Nerfjord, il abdiqua et se retira dans un monastère, en cédant son comté à son fils de son plein gré. Farrland devait ensuite jurer allégeance à Liana d'Aumont, dont le soutien militaire avait été capital contre son père, mettant ainsi un terme à l'existence de la Pairie de Sardes.
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