Karrion Korb
Karrion Korb
Élevé par différentes familles à œuvrer comme servant, Karrion a rapidement développé son sens de l’intrigue. Écoutant à chaque serrure et sécurisant bijoux comme secrets, le jeune tiefling était aussi charmant qu’opportuniste. L’Orphelin au visage clair allait d’une famille à une autre au rythme des saisons, affutant ses stratagèmes et s’enorgueillissant de plus belle.
Alors qu’il vieillissait, les servantes s’amourachaient de lui, puis les cuisinières et finalement les filles des maîtresses où il se trouvait. C’est l’une d’entre elle, quelque part près de Caer-Nergal qui lui brisa le cœur. La troisième fille d’une riche le dénonça aux autorités alors qu’elle avait vu clair dans son jeu. Il ne l’aimait pas, mais il s’en voulu maladivement de s’être laisser prendre.
Il passa quelques jours dans quelque cachot attendant son châtiment quel qu’il soit. À sa grande surprise, on vint lui annoncer que les dommages avaient été remboursés et sa libération autorisée. Il connaissait bien le symbole qui ornait le col de son bienfaiteur. C’était la rose qu’il avait maintes fois peintes dans ses premiers souvenir. Les Chevaliers de la Roseraies lui avaient appris l’art du charme et ils n’allaient certainement pas laisser un de leur meilleur investissement croupir dans un cachot pour avoir usurpé leurs techniques.
Karrion dû servir dans les Chevaliers de la Roseraie dès lors. Non à son désagrément, car il excellait dans ses devoirs et y prenait plaisir, mais aussi parce qu’il put enfin mettre un terme à une vie d’errance. La rose maladroite qu’il avait maintes fois peintes avec son inaptitude enfantine devint la fresque d’une roseraie qui orna les murs de sa chambre.
Plusieurs années sont passées depuis ce jour et cette chambre qu’il avait dans l’une des Maisons des Roses de Caer-Nergal appartient aujourd’hui à un autre homme. L’Orphelin au visage clair à l’aube de la trentaine divertissait maintenant ses clients dans un établissement du pré de la Baies-des-Loups. Malheureusement, le territoire était difficilement accessible et toujours occupé par une nouvelle menace. Non seulement était-ce mauvais pour les affaires, mais ces menaces l’empêchaient aussi de peindre les paysages grandioses de la région. Contraint à se résigner à défendre le territoire plus souvent qu’autrement, Karrion jura de rester au service des Chevaliers de la Roseraie et de s’enrôler dans la Dernière Garde.
Depuis, il a fait la rencontre de la mimique Valshalxal qui l’a renforcé dans toutes ses certitudes quant à la force du nombre, de l’importance d’amener plus de vies pour protéger la Vie.
Physical Description
Aspect Physique Général
Carrure dans la moyenne.
Caractéristiques Physiques
Cornes.
Caractéristiques Faciales
Traits jeunes, joli visage et yeux de braise.
Caractéristiques d'Identification
Robe orangée & les yeux qui matchent. Cornes grises, peau grise, mais visage clair. Long cheveux bruns et épais.
Particularités Physiques
Gestuelle aussi élégante qu'invitante.
Capacités Spéciales
Armure et attaque bio-adaptative.
Vêtements et Accessoires
Nécessaire de peinture.
Équipement Spécialisé
Robe d'occultiste.
Mental characteristics
Histoire Personnelle
Orphelin adopté par les Chevaliers de la Roseraie
Travail comme servant puis est arrêté pour vol
Rachat de sa dette par les Chevaliers de la Roseraie
Repaie la dette et reste à leur service
Gender Identity
Homme
Sexuality
Consentante 100% tout le temps avec à peu près tout ce qui veut et qui peut
Éducation
Art de la Bienséance
Techniques d'intrigues
Éducation classique
Carrière
En tant que serviteur : les familles riches et nobles
En tant qu'adulte : les Chevaliers de la Roseraie
Réussites et Succès
Est une commodité qui pousse ses clients à se déplacer jusqu'à la Baie-des-Loups
A pactisé et incube un rejeton de Valshalxal
Échecs et Humiliations
Est une commodité qui pousse ses clients à se déplacer jusqu'à la Baie-des-Loups
A pactisé et incube un rejeton de Valshalxal
Kappa
Traumatismes Mentaux
La Prison : Il s'est compromis dans une relation avec la fille d'une riche de Caer-Nergal et il s'en veut maladivement
Caractéristiques Intellectuelles
Confiant dans ses croyances
Manipulateur
Morale et Philosophie
Nos vies pour la Vie. Un constante augmentation de l'effectif quantitif de la Vie sécurera un qualité à chacune des vies d'Althar.
Tabous
Ø
Personality Characteristics
Motivations
Faire augmenter la population d'Althar pour sécuriser la population. La qualité de la Vie réside dans sa quantité de vies.
Expertises et Incompétences
Incroyablement intéressé par les arts picturales, la poésie et les arts conversationnels
Les livres pis les affaires de connaissances... c'est pas son fort...
Vertus et Atouts Personnels
Veux légitiment que son prochain soit en sécurité et ait une bonne vie
Vices et Défauts
Certitude aveugle en ses croyances
Manies Personnelles
Roule les yeux lorsqu'ennuyé
Se mord la lèvre quand excité
Se craque le cou avant et après un combat
Hygiène
Respectable, mais s'il est pris à être suant et plein de terre... il retournera ça à son avantage.
Social
Contacts et Relations
Les Chevaliers de la Roseraie
Valshalxal
La Dernière Garde
Liens Familiaux
Orphelin
Conceptions Religieuses
Valshalxal m'a mis enceint!
La vie pour la Vie
Compétence Sociale
Certainement, très cher
Maniérismes
Moults
Loisirs et Animaux de compagnie
La Peinture sous forme de portrait, paysage, scène de genre, nature morte, pourfendage métaphysique de l'abstraction de la vie et autre subterfuge langoureux
Élocution
Avenant

Tiefling occultiste du Pacte de la Mimique et Chevalier de la Roseraie. Idéal de la vie pour protéger la Vie. La qualité de celle-ci étant intrinsèquement liée à son effectif quantitatif.
Current Location
Guet de Brumance
Alignement
Chaotique Bon
Âge
31
Lieu de Naissance
Althar...
Children
Résidence Actuelle
Baie-des-Loups
Gender
Homme
Yeux
Jaune
Cheveux
Brun
Couleur de Peau
Gris, visage clair
Taille
168 cm
Poids
69 kg
Citations et Phrases d'Accroche
- Pourquoi ne viens-tu pas avec moi que je dresse mon… ébauche de toi?
Retour à la caverne des myconides
Farzadel a rameuté un nouveau groupe pour aller terminer le travail entamé il y a quelques jours. J’en faisais parti et j’ai donc pris la route avec Nymh, un elfe nouvellement arrivé, Arthemey, que je n’avais toujours pas rencontré, Geralt et Tabo, d’excellents aventuriers avec lesquels j’ai partagé la route lors des excursions de Brumance à Résilience. Notre ordre était encore une fois d’aller retrouver La Bouche, l’unité de communication des myconides.
Il y avait nombre de cas à traiter avant notre départ. La dernière sortie nous avait forcé à éliminer quelques goules gloutonnes et verts morts dans une sous-chambre de la caverne, mais nous avions dû rebrousser chemin lorsque les myconides ont sonné l’alarme. Un ravin avait couvert notre fuite et une fois préparé, il serait aisé d’utiliser une échelle pour faire office de pont et rendre la traversée sécuritaire.
C’est ce que nous avons fait. Nous sommes d’abord allés voir la salle des goules pour voir si elle n’était pas de retour. Bien caché dans un coin entre les deux entrées, nous avons vu un myconide et l’avons rapidement rôti. Après avoir franchi le ravin, nous avons trouvé quelques myconides chancreux. Nymh a rapidement prit le contrôle du terrain en assaillant quelques troupes.
J’aidais alors Geralt à se repérer dans le noir et j’étais un peu à la traîne lorsque nous vîmes un mycoliath. Une montagne musculeuse de champignons en putréfaction qui agrippa et lança Geralt sur une très grande distance. J’ai aidé celui-ci à retenir le mycoliath pendant qu’Arthemey, Nyhm et Tabo géraient les troupes. Je fis grandir Geralt pour qu’il se batte contre la montagne de muscle à arme égale, malheureusement, la créature était telle qu’elle lança de nouveau notre homme au loin et ce malgré sa stature! Son bouclier illuminant l’aida à se repérer dans la noirceur et il s'est battu défendu. Cela ne l’a pas empêcher pas de tomber quelques instants suite à une manœuvre de la bête.
J’ai alors relancé le sort sur Nyhm qui me semblait très apte à résister aux plaies nécrotiques des myconides chancreux. Malheureusement, le mycoliath était plutôt un gros tas de muscle qu’une engeance nécrotique et je crains que j’eusse mal analysé les forces en présence. Toujours est-il que les capacités de chacun nous ont bien fait travailler en équipe et grâce aux soins de Tabo nous nous en sommes sortis à court de souffle et avec de légères écorflures tout au plus. C’était ma première rencontre avec des créatures chancreuses.
La Bouche était quelques pas plus loin, meurtrie et retenue dans une cage. Nyhm n’a pas senti de mal autour de nous et nous avons rapidement convenu de la ramener aux abords du camp sans mettre celui-ci en vue pour protéger Résilience d’elle et elle de Résilience. En effet, je crois qu’il vaut mieux ne pas exposer les nôtres à La Bouche puisque nous sommes déjà à couteaux tirés dans une paranoïa croissante qui'elle exacerberait. C'est que La Bouche est humanoïde, mais la moitié supérieure de la tête est une effervescence myconide. Son verbal nous est tout à fait intelligible s’il n’est qu’un peu plus nerveux et claquant que le nôtre. Je n’ai que peu d’expérience avec les myconides, mais La Bouche est beaucoup plus anthropomorphique que ce que je m’imaginais.
Je monterai la garde pour elle avec Arthemey et Nyhm pendant que Tabo et Geralt iront informer le capitaine. Il jugera de la marche qu’il voudra suivre, mais je suis d’avis que La Bouche serait une incroyable alliée à protéger. Ses habilités nous ont permis de naviguer les bois sur le retour en évitant maintes patrouilles. Je suis certain que nous devons la ramener à son peuple. J’attendrai les instructions de Farzadel.
Assaut sur la caverne des myconides chancreux
Le Capitaine Farzadel nous a accueilli et nous a donné un compte-rendu concernant La Bouche, l’unité de contrôle & communication des myconides chancreux. Semblerait-il qu’il existe une unité qui permet un transfert de nos mots verbaux aux spores chancreux ou quelque chose de la sorte. J’étais très bien entouré de Linnea, Picolo, Reldan et Bernadero, ce dernier a été simplement magistral dans notre sortie, malgré une méfiance initiale à mon égard.
Notre première nuit fût un spectacle navrant de l’infortune des Mahïwatis. Linnea et moi étions de garde et aperçûmes quelques jeunes Mahïwatis s’avancer vers nous. Je me suis approché d’eux et nous avons compris rapidement qu’ils étaient infectés par la lierreffroi. L’un d’eux s’est pris dans un des pièges que nous avions dressé autour du camp. Linnea a rapidement réveiller nos compagnons. Nous avons cogité sur le meilleur moyen de déloger la masse parasitaire de thorax du petit être qui semblait impuissant dans sa quête. Si la lierreffroi s’est accroché à eux, il apparaît fort important de préciser qu’elle ne semble pas en mesure de corrompre les Mahiwaïtis plus loin. Ces derniers nous ont gentiment quémander nos torches et… se sont immolés volontairement. Notre nouveau fort s’appelle Résilience… ça m’apparaît de moins en moins fortuit.
Bref, notre aventure arriva à la Grotte indiqué sur le croquis de Bernadero. Là-bas, nous avons d’abord aperçu des mouvements des troupes myconides. Elles se sont rapidement dispersées autour du site ce qui nous a fait fermer la grotte avec quelques barricades de feu pour qu’ils ne nous prennent pas à revers. Suivant les murs, nous avons rapidement débusquer une chambre isolée où séjournait les affreuses créatures que sont les goules gloutonnes. Elles étaient accompagnées de verts morts. Les monstres nous ont déborder et nous avons bien failli y laisser notre peau. Ces morts-vivants sont depuis un moment, une menace beaucoup plus forte que les Chancreux… Je dis cela puisque je n’ai toujours pas rencontré de troupes chancreuses et parce qu’ils possèdent un toucher paralysant qui a déjà failli coûter la vie à trop de nous. Nous avons été très chanceux que les membres de l’équipe travaillent ensemble. Barnadero a très bien fait et a maîtrisé le goulot d’étranglement avec Picolo et Linnea. Reldan et moi étions plus loin et avons bien contenu la menace en déviant l’attention.
Suite au combat, nous avons continué l’exploration de la grotte. Rapidement, un myconide chancreux nous a repéré et a donné l’alarme. Un gouffre nous séparait de leurs troupes et nous avons été contraint à une retraite avant l’atteinte de l’objectif. Il sera prioritaire d’aller sécuriser La Bouche lors d’une prochaine sortie.
Trarym et autres dangers
Le Nord guette l’avancée de la Dernière Garde. Je crains que ces terres ne soient plus périlleuses que je ne le croyais. Nous avons bien poussé quelques miles de plus. Malheureusement, nos bourdes ne semblaient jamais en mesure de vaincre les embûches.
J’étais en compagnie de braves gens : une bande de curés et Rouk. Tout m’indiquait que nous marcherions rapidement dans les pas du premier groupe pour tabler sur leur grande avancée. Ce fut un faux départ sur les chapes de Rouk. Nous avons peut-être quitté par la mauvaise porte, car nos progrès furent minimes ce jour-là. La nuit venue, il parût clair que n’étions pas les plus compétents pour dresser un camp, moi le premier. Puis, un Tertre Errant faillit nous enlever Rouk et Geralt.
La deuxième journée continua avec une progression stable.
La troisième journée fut encore meilleure et je pus enfin m’approcher des Maïhiwatis lors de leur visite nocturne. Quelle surprise de m’apercevoir qu’ils n’utilisent aucun des sens les plus propices aux langages que les humanoïdes possèdent. Non, il se déplacent sans couinement, sans gesticulation et sans avoir à articuler quoique ce soit d’intelligible. Néanmoins, ils sont dotés d’un certain humour. Je ne veux point rentrer dans les détails, mais certaines expressions ont encore trouvé leur sens littéral. J’ai encore quelques idées sur comment apprivoiser ces petites créatures. J’essaierai de monter à leur niveau à notre prochaine rencontre.
Une quatrième journée… une quatrième journée me fit perdre mes moyens. Semble-t-il que… les premières rencontres du voyage commençait à bien travailler mon esprit et je crois bien avoir été victime de ma propre paranoïa quand nous sommes tombés sur un homme traînant une carcasse porcine. Un homme qui refusa les traitements médicaux de nos prêtres. Un homme qui refusait de nous dire qui était son ''Maître''. Un homme seul et apeuré tout de même. Je cherche à être dans la Dernière Garde pour aider les gens d'Althar et mes préjugés m'ont mené à intimider cet homme que je croyais être un ravageur. Honte à moi, peut-être, puisqu'il se sauva.
En signe de bonne foi, nous lui avons ramené sa carcasse en suivant ses traces qui étaient aux abords d'un trou sommaire à même le sol. Je brosserai un simple portrait de lui. Fuldrin et Rouk se sont identifiés à lui comme étant de la Dernière Garde. J'ai refusé de déclarer mon nom. Il me connaît comme Valsha. Lui, c'est Trarym. Passez-lui mes excuses si cela peut vous sortir d'un mauvais pas. La nuit venue, une goule glouttonne attaqua le camp et nous décidâmes de mettre fin au voyage après un autre combat soldé d'une fuite.
Une Histoire de peur
Ça semblait une bonne idée : La Diplomatie. Amener de la nourriture dégoûtante à des trolls goinfres pour s’attirer une faveur ponctuelle le temps d’un après-midi. Une affaire de rien pour assurer la reconnaissance d’un point d’intérêt et peut-être même l’investiguer. J’ai même été assez fou pour croire et espérer rencontrer des Maïhiwatis!
Tout allait trop bien. Nous avions pactisé pacifiquement avec les trolls et allions collectés l’Encyclopédie Culinaire du Chef Gousse dans un poste qu’Hig avait déjà visité. Celui-ci nous avait bien préparer en nous racontant sa visite des lieux. Il manquait un golem-trieur à sa description des lieux, mais j’ai appris rapidement que le grand crabe veillait encore sur l’amas de ferraille. Une petite frousse comparativement à ce qui allait s’abattre sur nous.
Alors que les heures passées nous avaient fait baissées notre garde, deux immondices ont fondu sur nous. Je ne sais s'il s'agissait de créatures chancreuses ou d'une (autre ?) source nécromantique, mais celles-ci ont semblé résister au sort de blessure d'Alarion. Une d'elle s'est précipitée dans un duel avec Ryoh. Alors que j'étais en voie de le rejoindre, l'autre m'a rattrapée et j'ai bien cru y laisser ma peau lorsqu'elle me paralysa de sa touche . Heureusement pour moi, la première fût abattue rapidement et la Dernière Garde me permit de rester une journée de plus en vie.
J'ai fixé les yeux pourris de la créature sans pouvoir cligner les miens, ni même détourner mon regard. Je suis revenu à moi juste à temps pour voir Alarion tombé en me défendant et Ryoh être paralysé à son tour. Heureusement qu'Hig et Min veillait au grain. Il y a des couleurs qui seront plus difficiles à inclure dans mes peintures maintenant, mais le pire c'est de savoir qu'on ne peut peindre cette puanteur... ni la culpabilité que je ressens.
Toujours est-il que cette frousse ne nous incita pas à rester plus longtemps en ces lieux. Nous sommes partis rapidement en laissant les corps morts là (à l'exception d'une main prise par Ryoh).
De retour à la cave de Jo'Âne et Rashka (je crois), nous leur avons redonné les trois pages formant le livre et établi une forme de troc pacifique qui permettra aux membres de la Dernière Garde d'accéder au Temple de Thamshâru et d'y étudier les grandes chaînes arrachées, énormes pilliers et statues d'elfes brisées que nous y avons trouvé.
N'oubliez pas d'amener une des recettes de Gousse si vous souhaitez rendre visite aux trolls. Olphie cuisine très bien pour eux et j'ai noté les deux premières si jamais quelqu'un veut les essayer ;)
Karrion Korb
Chevalier de la Roseraie
Membre de la Dernière Garde