Reflet

Anthony Orta

« Extraits du dernier journal du barde Minev »
«  Deux mois déjà que j’explore ce marais si méconnu. Je n’étais pas là à Fingun’elm car j’étais trop jeune, mais c’est moi qui écrirai les plus belles proses sur cet endroit ! J’ai déjà vu tant de choses incroyables ici... Je compte bien poursuivre ma rou... »
« 21 Ithil’Cermië, presque quinze ans depuis Fingun’elm. Il fait froid dans ce marais. La solitude me pèse énormément, plus que mes années passées à vagabonder. J’ai l’impression d’être observer constamment. Lorsque je cherche du bois pour le feu, quand je chasse ou a travers les volets de ma cabane ... Je dois rester positif. »
« J’ai échappé de peu à la mort aujourd’hui ! Par Ilmater le sud de ce marais est un réel cauchemar. Je quitte cet endroit dès demain, après avoir pris toutes mes affaires. Quand je repense à tous ces cadavres... Et surtout à ces... »
« Impossible de partir à cause de cette horreur, et il y a des squelettes et cadavres ambulants partout désormais... J’ai la poitrine lourde. L’endroit semble être tellement chargé en énergie négative qu’il aspire mon énergie. Je n’arrive plus a m’en motiver pour trouver un échappatoire. »
« Plus rien à manger dans mon clapier. Heureusement je peux boire l’eau du marais. Avec la solitude je me met à parler tout seul, et le pire, c’est que j’entendrais presque des voix me répondre. La dernière fois, j’ai pu... »
« Les voix me disent d’aller au Sud-Est. Il y a un endroit que je doit voir. Le Sud-Est... Le Sud-Est... Non ! Je n’en doit pas me laisser influencer par cette énergie noire. Mais en même temps... Si elles avaient raison... »
« Je suis en direction du Sud-Est et je n’en sais même pas comment j’en suis partie de ma cabane. Je viens de reprendre mes esprits... Seul un esprit fou pourrait résister à ces voix constantes. »
« Je doit voir mon reflets dans ces eaux... Je dois le voir... J’y verrais la vérité sur mon être, elles me l’ont promis. »
« J’ai vu la vérité. Adieu. »
Journal retrouvé en -4524 par un groupe d’aventurier sur un cadavre ambulant au nord du marais. Le journal fut revendu contre quelques pièces à un écrivain d’Erionth. L’histoire devint célèbre à là cour et le marais pris rapidement le nom de Venim, l’envers de l’âme du barde Minev.