Le royaume d'Elem’elm in Abrasia0 | World Anvil

Le royaume d'Elem’elm

Une modeste carte de mon propre tracé peut aider à localiser certain des événements (voir bas de l'article)

De Brodric Al'Alakir, simple barde

Les origines (5125AD)

  Les Elems, sujets du royaume Elem’elm, sont d’origine outre Abrasienne. Dans les archives d’Erionth sont encore conservés les récits des 100 féroces pirates débarqués à l’Isthme de Sudterre pour trouver de nouveaux territoires où s’établir. On estime l’arrivée de ces premiers étrangers à l’an 5125 AD. Pendant la première centaine d’année de leur arrivée, la population de la colonie a crue de quelques centaines d’individus (les légendes ne mentionnent que 100 pirates mais il est hautement improbable que cela soit le cas) à plusieurs milliers. La croissance de la communauté dirigée alors par des Capitaines était possible par le surplus massif de nourriture provenant des pillages. L’installation et l’expansion des Elems fut permise principalement par l’absence d’union entre les différents villages de la région qui années après années étaient chassés de leurs terres ancestrales. Les femmes Elems n'étaient autorisées à se marier qu’avec des hommes du mêmes peuples à l’opposé des hommes qui pouvaient épouser des esclaves d’autres villages. La croissance de la population fut très lente dans la mesure où les domaines annexés étaient mis sous servitude et les habitants, dans l'interdiction d’engendrer une descendance. Il fallut attendre le millénaire 5060AD pour que soit réellement fondé le royaume d’Elem’elm, qui prit comme capitale la ville d’Ir’Ilion.    

L’Expansion (5004AD-4950AD)

  Durant les années qui suivirent eu lieu la “première expansion” appelée Al’axam dont le but était d’étendre le domaine agricole du royaume jusqu’au fleuve Isil afin de pouvoir pleinement soutenir la croissance démographique du royaume. Cette évolution se fit à la fois au niveau territoriale, démographique et institutionnelle. Le jeune royaume se devait de se doter d’une administration pour organiser sa croissance et il se dota d’un code juridique strict (issus à la base du code de la piraterie, mais qui évolua au cour du temps). Le Rayaume dut faire face pour la première fois à la Confédération des tributs de l'Isil qui fit face férocement. En l’an 4950AD, année de clôture de la première expansion, le système en place s’organisait autour de la capitale administrative et royale d’Ir’Ilion et de la capitale provinciale d’Ager’elm (de la nouvelle région du même nom). Le pouvoir en place était toujours monarchique et le souverain désigné par élection dans la famille du dirigeant précédent. Les premiers missionnaires paladins étaient alors arrivés dans les territoire des Elems et les codes rigides des dieux avaient trouvés un écho surprenant retentissant auprès des locaux, habitués aux lois absolues. C’est ainsi que les lois d’Otthar, les bénédictions d’Ithilvion et autres cultes entrèrent dans les us et coutumes (et même dans la loi). La population du petit royaume était alors de près de neuf cent mille individu et l’armée royale composée de quatorze phalanges régulières et trois phalanges lourdes auxquelles s'ajoutaient trois groupements de cavaliers pour un total de près de vingt milles combattants. L’heure était venue de se tourner vers la rive sud de l’Isil, également convoitée par les "barbares des steppes". Ces derniers s'étaient cantonnés à leurs terres ancestrales, et si des escarmouches locales avaient eu lieu, aucune confrontation directe n’était encore à déplorer.    

Opération bordure extérieure.(4912AD-4893AD)

  Face à l’impudence extrême des barbares Steppes Gelées qui avaient l’outrecuidance de revendiquer les mêmes terres que le royaume d’Elem’elm, une seule solution s’imposait: la punition par le feu. C’est en 4912AD que pris forme la stratégie d’occupation des terres jusqu’à la forêt de Nadarah. Forges et armureries s’activèrent, les troupes furent levées et le son des bottes cloutées commença à raisonner sur les route pavées du royaume. Conscients du danger d’engager une armée mal ravitaillée dans les steppes, les généraux royaux décidèrent que l’armée s’avancerait le long de l’Isil tandis que les troupes fraîches protégeraient les provinces d'invasions barbares. La stratégie fut couronnée de succès, du moins dans un premier temps, alors que les Khans isolés affrontaient séparément la menace Elm. Cependant, en l’an 4911AD, Oridaï un jeune Roi des steppes intérieures, parvint à unifier tous les clans et fut proclamé Roi des Steppes. Le conflit s’embourba alors dans une guerre de mouvement où les cavaliers frappaient le royaume à l’arrière de son armée évitant tout affrontement direct. En l’an 4893AD, il ne restait plus que l’espoir d’une bataille rangée pour éviter au royaume l’implosion. Cette occasion fut trouvée grâce à l’ingéniosité des stratèges royaux qui parvinrent à attirer les troupes d’Oridai dans les plaines de Val’amort. S’en suivit une bataille tristement célèbre ou se firent face quarante milles cavaliers des steppes et les vingt milles hommes de l’armée d’invasion. Nul ne peut vraiment dire qui remporta le combat. Seuls deux milles Elms en réchappèrent et moins de trois milles cavaliers d’Oridaï. Des émissaires furent dépêchés dans les deux camps pour établir une trêve et il fut juré de maintenir une paix de 20 ans en échange de l’occupation par les Elms de territoires jusqu’à la jonction de l’Isil. Cet événement fut appelée la “grande trêve du ciel” par les nomades et la “paix sacrée d’Otthar” par les Elms.    

La paix sacré d’Otthar (4893AD-4873AD)

  Ayant juré d’arrêter leur expansion, les Elms durent mettre à profit ces vingt ans de paix. Cette période fut celle de changements qui prirent de nombreuses formes. En effet, le pays était au bord de la famine, de nombreux villages avaient été pillés par les nomades, et de nombreux citoyens étaient morts durant l’opération bordure extérieure. Le royaume dut recourir à l’achat massif de blé des Plaines de Qamah, à fort prix, auprès des seigneurs et villages au nord de l’Isil. En plus de la reconstruction nécessaire pour le peuple Elm, il était également nécessaire de coloniser les nouvelles terres acquises. Cette pression engendrée par les dépenses liées au blé et le besoin de s’étendre affaiblirent le pouvoir en place (alors dirigé par le roi Engem de la dynastie Kidd). Un conflit éclata entre les familles anciennes d’origines pirate, dont les Kidd, les Drake et les Rackam et les nouvelles familles dont les plus connus sont les Manstripe, les Arsul et les Villem. Ces affrontements, à la fois politiques, militaires et économiques, aboutirent en 4881AD à la formation d’un parlement, composé de toutes les familles, chargé d’élire tous les dix ans le souverain en place. Une des conséquence historiquement notable de ce changement fut la migration de la capitale dans la ville d’Enri’ont nouvellement formée. Le cité étant située sur l’Isil, elle était plus facilement approvisionnée en ressource provenant de tout le royaume. Cette époque fut aussi celle de l’expansion des cultes dans le royaume et de la création d’une flotte royale qui protégerait les intérêts commerciaux de ce nouvel état. Les besoins en vivres du royaume et le déficit dues aux mauvaises récoltes ainsi que les longues conséquences démographiques de la guerre poussèrent ainsi son ouverture sur le monde. Des ambassadeurs furent envoyés auprès des seigneurs du nord et le mariage avec des étrangers autorisé à tous les citoyens. On accusa souvent les Elms d’être un peuple trop rationnel. Cela se traduisit notamment par leur certitude que la fin de la paix sacrée impliquait automatiquement le retour de la guerre.    

La destinée manifeste (4873AD-4863AD)

  Qui veut la paix prépare la guerre. Qui veut la guerre prépare la guerre aussi. En fait il vaut mieux être prêt à faire la guerre tout le temps. Ce dicton illustre bien la mentalité des Elms et dès que la paix sacré d’Otthar fut arrivée à son terme, ils le mirent en application. Un Ultimatum fut lancé à tous les peuples du sud de l’Isil leurs donnant 10 années pour dégager les régions cultivables au nord du Mil’uine jusqu’à la [Forêt de Nadarah. Dix années pour se soumettre et rejoindre le royaume ou être conquis et réduit en esclavage.   Dix ans c’est long pour un Elm !   Seuls les villages frontaliers au royaume le rejoignirent de plein gré et plièrent le genoux. Les autres remirent le problème à plus tard, préférant faire face aux soucis du quotidien. Seuls le Royaume Oridaï pris la mesure du danger et proposa des alliances aux maîtres des terres revendiquées. Sans succès. Lorsque le royaume d’Elem’elm passa à l’action, il le fit préparé. C’était maintenant deux armées complètes de trente milles hommes chacune et extrêmement bien équipées qui furent déployées. Les villages bordant les steppes avaient également été renforcé et étaient prêts à subir les assauts du Royaume des steppes.    

La grande Invasion (4863AD-4802AD)

  Il fallut dix ans pour que l'ambition des Elms se concrétise. Dix ans de conflits acharnés contre la Confédération des tributs de l'Isil, le Royaume des Steppes et le Le royaume de Qamah. Chaque ville, chaque village, chaque forteresse offrit une résistance âpre pour l’envahisseur. Si la Confédération des tributs de l'Isil n’est pas restée dans l’histoire, nombre de combattants et héros qui périrent en défendant leurs terres restèrent dans les légendes. Le fait est que l’armée Est pris la capitale de la ligue, Clairécume en 4823AD faisant sombrer les espoirs des seigneurs libre. Une ultime bataille eu lieu au bord des steppes opposant le bloc armée Est à l’armée seigneuriale qui tentait de rejoindre les nomades. Cette débâcle se transforma en massacre pour les sudiste et en triomphe pour Elem’elm, scellant le destin du sud de l’Isil. Les Elms honorèrent leurs ennemis défais et dressèrent une stèle à l’emplacement de la bataille qui gardera le nom de Fin’hue. Les Elems prirent alors le parti d'éliminer l'armée du Royaume de Qamah, l'Ost des plaines et parvint à la piéger à la Bataille des Trois ponts. Voyant son allié défait, le Roi Fenrir réunit ses troupes pour une dernière contre-attaque et engagea avec ses cinquante milles cavaliers le bloc armé sud sur les berges du fleuve Mil’uine. Encore une fois, la bataille fut terrible pour les deux camps et près de quatre-vingt dix pour cent des effectifs présents périrent au pont de Tengel. Voyant sa place de Roi contestée, Fenrir dut signer un accord rapidement avec les Elms et leur gratifia l’ensemble des territoires demandés. En échange il obtenu la garantie éternelle que les frontières Elems cesseraient de s’étendre. La signature de ce traité eu lieu en 4802AD et restera une grande honte pour les nomades des steppes. Aujourd’hui encore ils chantent la défaite de Tengel et pleurent la mort de leurs héros tombés au combat.  

La consolidation (4802AD-4792AD)

  Souvenez-vous chers lecteurs que les périodes historiques sont établies à posteriori. Surement que les Elms se considéraient au sommet de leur culture en l’an 4900AD mais aussi en 4800AD car qui peut juger de son vivant quand un royaume atteint son apogée ? Quand peut on établir un début clair d’une chute ? Qui peut dire que peut être que les Elms ont commencé à disparaître au profit d’un peuple hétéroclite à partir du moment ou ils ont commencé mêler leur sang à celui des hommes qui habitaient ces terres bien avant eux ? En l’an 4900AD il était estimé que près de soixante-dix pourcent des habitants d’Elem’elm ne descendaient plus des pirates originaux. Le royaume s’étendait maintenant d’Ir’Ilon à Clairécume (cité bâtarde et ancestrale déjà indépendante à l’époque) jusqu’à Tengel au sud. D’abord une forteresse puis une cité furent bâties au lieu de la bataille éponyme (Tengel), centre administratif des régions les plus au sud.    

L’ultime campagne (4768AD-4703AD)

Une dernière petite campagne ça ne fait jamais de mal.   A la fin de la période dite de consolidation, les Elms étaient satisfaits de leurs terres. Ils s’étaient débarrassé de leur dépendance agraire vis à vis des seigneurs et bourgmestres de Qamah. Le commerce les rendaient riches et leur domination des mers était totale. Les bénéfices engendré par le surplus de richesse produit finançait de nouvelles infrastructure et les temps qui abondaient à Enri’onth. Cependant, les nobles issus de l’armée, désireux de plus de pouvoir commençaient à ourdir complots et révoltes. Le représentant du conseil Kefer Arsul proposa alors une solution. Les Elems avaient juré devant Otthar de conserver leurs frontières actuelles délimitées par Nadarah, les steppes gelées et l’Isil. Cependant l’Isil se séparait en deux, délimitant les baronnies de Kelveles. Il était donc à la fois possible de respecter le serment, se débarrasser des militaires conspuant et d'agrandir le royaume. Il fut donc décrété en 4768AD qu’il était temps de progresser vers le nord. Cinq années suffirent pour écraser l’ost des Baronnies à la bataille de Finil’Ylin, prendre Kelveles (renommée Kel’elès) et la forteresse de Sephion (Sephil’Ion). Nombre des nobles militaires périrent durant cette campagne de manière “accidentelle” et les plus modérés qui avaient survécus se virent dotés de terres nouvellement conquises.    

La malédiction (4682AD)

  C’est dans une rage folle qu’Arvidial, le grand prêtre d’Otthar descendit les marches de son temple. Lorsqu’il s’exprima devant la population amassée sur la grand'place d’Enri’ont pour célébrer l’ultime campagne nul ne sait si c’est l’homme ou le dieu à travers lui qui proféra ces paroles :   “Vous avez trahis votre serment mortel ! Vous avez maudit votre royaume qui disparaîtra dans les pages poussiéreuses de l’histoire jusqu’à ce que nul ne se souvienne de sa grandeur ! Le roi qui fera sortir ses armées des frontière d’Elem’elm sera le dernier des siens”  

L’ère pré Fingunh'elm (4682AD-4538AD)

  La malédiction d’Arvidial resta longtemps dans la mémoire. Les rois qui se succédèrent à la suite de ces événements firent bien attention à respecter la parole d’Otthar. Chacun redoubla de cadeaux pour le dieux, mais il ne se manifesta plus jamais. Le royaume connut de nombreuses évolutions durant le millénaire qui suivit se dédiant à la formation de paladins destinés à faire régner la justice dans le monde des hommes. Elem’elm mis dès lors un point d’honneur à entretenir de bonnes relations avec ses voisins qu’ils soient elfes, hommes nain ou d’autres races .   Bien sur on sait aujourd’hui qu’ils rompirent leurs serment pour le bien de tous et comme l’avait prédit Otthar, le royaume disparut. Cependant cela ne devait arriver que de nombreuses années plus tard et dans des circonstances honorables.
   
Carte monde Elem'elm
Carte royaume Elem'elm
Légende carte royaume Elem'elm
En noir :
  • 1) Ir'Ilian
  • 2) Ager'elm
  • 3) Enri'onth
  • 4) Altenar
  • 5) Kel'eles
  • 6) Sephil'ion
  • En rouge:
  • 1) Finil'Ylin
  • 2) Val'amort
  • 3) Fin'hue
  • 4) Tengel
  • Peut être moi aussi en retraçant l’histoire de ce royaume, en le conservant dans les livres d’histoires je m’expose à la malédiction d’Othar. Tous le croient maintenant mort ou disparu mais il faut se méfier avec les dieux. Ils ont leur propre sens de la destiné et de l’humour…

    Commentaires

    Author's Notes

    Ecrit par Stan


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