Le bouclier fracassé

Amarandil avait, ce soir là décidée de priver le monde de sa lumière. Certain pleuraient devant l'horreur de la scène. Le corps étrangement Humain gisait au milieu de nombreux guerriers : ils étaient arrivés trop tard.
Gork ravala ses larmes, il ne sied pas à un chef de se laisser à de tels épanchements devant sa tribut. Les prêtres de la procession semblaient abasourdis et tentaient de mettre des mots sur l’inexplicable, de rationaliser l'inconcevable et surement, de se rassurer eux mêmes. Tous, avaient vu la comète d'or traverser le ciel en début d'après midi et c'étaient laissés guidés par l'objet de présage, emplis d'une anxiété trop bien justifiée. Les corps qui jonchaient le champ de bataille et les restes des Démons et autres Créatures monstrueuses témoignaient du rude combat qui c'était déroulé au bord du lac.
Tout était en réalité arrivé très vite. Kharishaa en avait eu marre de fuir, de voir les siens disparaître un à un, de se mentir, de refuser de voir la vérité en face. Réunissant ses fidèles, elle avait affronté l'ennemis lui offrant un combat qui resterait dans les légendes.
Dès le premier jour, le ciel était devenu rouge des flammes de sa fureur et le fracas des armes c'était fait entendre jusqu'à Erionth. Les Néruviens avaient désertés la région, fuyant un affrontement cosmique hors de leur porté. Lorsque la Déesse c'était retrouvé seule face aux hordes des Théocides, un cors de guerre venu des cieux c'était fait entendre, réveillant Gork à plusieurs centaines de kilomètres de là. Otthar était venu accompagné de ses légions. Primordiaux, paladins, Inquisiteurs, dévots et Orcs c'étaient levés pour suivre leurs dieux. Nombre des Théocides périrent ce jour là, mais il vainquirent tout de même remportnat ainsi une ultime et décisive victoire sur l'ancien monde.
Gork parcourait le champ de bataille du regard. Il s’arrêtât un instant sur une troupe d'Humains venus récupérer leurs morts. Le sang ne coulerait pas en ce jour, tous avaient le cœur trop lourd pour se laisser à de vaines querelles. L'Orcs réunit sa tribut, ils ne pouvaient rester là. Ils étaient trop enfoncé en territoire ennemis et bientôt les larmes laisseraient place à une fureur vengeresse qui frapperait aveuglément.
Alors que la troupe se mettait en marche et que les prêtre récitaient une dernière prière devant le corps Dieu se consumant de sa propre énergie, Gork remarqua une large épée plantée dans le sol. Shoromon, l'épée du Grand Inquisiteur brisée à coté de son porteur. Gork ramassa les deux morceaux de la lame et les plaça sur le corps du défunt, un dernier hommage à celui qui fut un adversaire valeureux.
Le tonnerre résonnait dans le ciel rouge alors que les peaux vertes disparaissaient à l'Est. La haut,Xamphilestrius Zaganaphanos et nombre d'autres héros, festoyaient avec leur dieu.