La Meute - Mission 01 Military Conflict in Abrasia0 | World Anvil

La Meute - Mission 01

Anthony Orta
Ordonnateur = Harald Sildden
Rouge = Dunkan Sildden
Spectre = Skalden Sildden
Vif = Alek Sildden
    Ordonnateur :
  • "Je rappelle le plan ; Spectre tu nous dégages un passage discrètement jusqu'au quai, Rouge tu débarrasses les corps sur son passage et toi Vif, tu te tiens cent pieds derrière et tu les couvres."
Spectre :
  • "Et toi ? On peut savoir où tu seras ?"
Ordonnateur :
  • "Trois cent pieds au Sud-Ouest de votre position"
Rouge :
  • "Pute vierge, c'est en plein dans les baraquements ! Qu'est-ce que tu vas foutres là-d'dans !!"
Ordonnateur :
  • "Ce n'est pas utile au bon déroulement du plan de vous mettre au courant."
Skalden eu un rictus et but une gorgée de gnôle de sa flasque.
Vif :
  • "Je pourrais pas te couvrir, c'est trop loin..."
Ordonnateur :
  • "Ne vous occupez pas de moi et tenez vous-en au plan."
Spectre :
  • "Mouais... Je suis pas vraiment sûr de ce plan, c'est vachement alambiqué pour brûler quelques navires..."
Rouge :
  • "On pourrais pas tous les buter tout simplement ?"
Harald s'arma de patience.
Ordonnateur :
  • "On ne peut se lancer dans un conflit ouvert à quatre contre 311 soldats. Et le plan consiste à récupérer l’île. Je vous rappelle que nous sommes à la nage. Aussi la destruction des navires nous évitera d’être en désavantage en cas de retraite et le but est de les isoler. Nous n'allons pas reprendre cette île en trois jours. Ils ne doivent pas sortir appeler du renfort du continent, aucun soldat ne doit sortir de cette île. Il nous reste huit jours avant que le prochain ravitaillement ne vienne. Il faudra réussir avant."
Rouge :
  • Comment tu sais ça, foutre-ciel ?"
Ordonnateur :
  • "Je le sais c'est tout."
Cela faisaient deux jours que Harald et ses frères étaient cachés dans ces roseaux, avec de l'eau jusqu’aux épaules. Ils avaient nagés les sept kilomètres qui séparaient le continent de L'archipel du mirage et n'avaient pas dormis depuis. Ils avaient observés. Cette position à un kilomètre au Sud-Est du camp leur donnait une vue dégagée du quai et des baraquements. Alek avait repérés les tireurs chargés de surveiller le camp, Skalden avait compté le nombre de relèves des gardes et leurs fréquences, Dunkan avait évalué les risques en cas de combat direct ainsi que les meilleurs emplacements pour réduire au maximum l'avantage du nombre des impériaux. Et Harald... Harald avait déjà son plan en tête. Il fallait maintenant l’exécuter...   Trois heures plus tard...   Ordonnateur :
  • "Bon sang ! Qu'est-ce que vous avez foutus ?!"
Les frères Sildden étaient revenus à leur point de départ. Tout le camp impérial était en effervescence. Des ordres étaient aboyés, des cloches retentissaient, des soldats fouillaient chaque buisson alentour... La tentative de discrétion avait échouée. Dunkan, Skalden et Alek avaient mis une heure à revenir au point de ralliement, ils avaient du nager en contournant le camp. Ils étaient épuisés et en colère, mais pas autant qu'Harald...   Ordonnateur :
  • "Spectre ! Pourquoi il a fallu que tu ailles jusqu’à la baraque de commandement ? Je t'avais dit d'aller jusqu'au quai seulement !
Spectre :
  • "J'ai cru avoir une opportunité de tuer leur capitaine, lâches-moi..."
Ordonnateur :
  • "Rouge, l'utilité d'avoir chargé dans le tas ?"
Rouge :
  • "Ils étaient en train d'encercler cet idiot ! J'allais pas le laisser se faire buter !?"
Spectre :
  • "Jt'ai rien demandé... Et t'as un carreau planté dans l'épaule."
Dunkan s'arracha le carreau d'un coup sec et une grande gerbe de sang gicla dans l'eau. Il jeta le carreau sur Skalden en grognant. Rouge :
  • "Tiens, carres-toi le bien profond".
Ordonnateur :
  • "...Vous faites n'importe quoi. Si Vif n'avait pas été là vous seriez morts. Il est plus inexpérimenté que vous deux et pourtant il connait l'importance de suivre le plan. Rendez-lui gratitude, maintenant."
Rouge :
  • Merci p'tit gars...
Skalden adressa un signe de tête à Alek.
Vif :
  • Pas d'quoi ! Ordonnateur... Ils ont appareillés trois navires, ils vont faire le tour de l’île et vont finir par nous trouver... On fait quoi maintenant ?
Ordonnateur :
  • "Nos options sont réduite à cause de vous. On ne peut qu..."
Spectre :
  • "Oh ça va Harald ! C'est facile de dire après coup ce qu'il fallait faire. T'y étais pas ! Tu nous envois au casse-pipe et après tu nous fait ton sermon à la con. N’empêche qu'a nous trois on en a tués une dizaine, t'en as tué combien toi ? "
Ordonnateur :
  • "Ne dis pas nom... sur le terrain je suis "Ordonnateur".
Harald sortit de l'eau et commença à se diriger vers le camp.
Rouge :
  • "Ordo ! Où tu vas putain ! Il va faire jour dans quelques minutes !!"
Ordonnateur :
  • "Restez-là, c'est un ordre."
Harald courut jusqu'au corral à chevaux et s'approcha du garde par derrière. D'un coup rapide, il enfonça sa lame dans son dos en mettant sa main sur la bouche du garde pour étouffer son cri. Il ouvrit l'enclos et pris la bride d'un canasson qu'il monta. Harald se mit à chevaucher à toute allure vers le quai. Des soldats le remarquèrent très vite et tous se mirent à crier et à le poursuivre.
Skalden :
  • "Il va s'faire buter... qu'est-ce qu'il fout ?!"
Vif :
  • Faut aller l'aider
Rouge :
  • Restez-là ! Il sait ce qu'il fait...
Harald arriva vite sur le quai et sauta en bas de son cheval. Les soldats du camps arrivaient vite sur lui, et ceux sur les navires commençaient à armer leurs arbalètes. Harald s'accroupit et sortit son silex. Il alluma la mèche d'un petit objet rond qui se mit à faire des étincelles et courut vers le navire le plus proche.
Vif :
  • "C'est quoi ce truc ?"
Rouge :
  • "C'est les boules de feu de ces enfoirés... C'est ce qu'ils nous ont balancés sur la tronche quand on à essayés de les repoussés avec père il y a treize ans. Ça a défoncé nos guerriers en quelques minutes..."
Skalden :
  • "Et où est-ce qu'il à trouvé ça lui ?"
Les premiers tirs d’arbalètes fusèrent, mais Harald était déjà sur le pont du navire. Il donna un coup de pied dans le buste d'un tireur et récupéra son arbalète. Il tira sur deux soldats qui étaient devant lui et ils tombèrent au sol. Harald sprinta sur le pont et jeta cette étrange boule noir et sifflante dans un conduit qui semblait descendre à l’intérieur du navire impérial. Alors que tous les soldats hurlaient et tiraient en direction d'Harald, ce dernier sauta à la mer. Tous se précipitèrent sur la proue du navire pour repérer cet intrus. Les deux autres navires commençaient à manœuvrer pour sortir du quai lorsqu'une petite explosion de feu jaillit du navire d'où Harald venait de sauter, suivit d'une explosion encore plus grande qui fit craquer le bois du navire et l'ouvrit en deux. Des giclées enflammées furent propulsées partout, touchant quatre autres navires (dont les deux qui étaient en train de sortir du quai). Les flammes commencèrent vite à dévorer les voiles et le bois. Les soldats pris de panique lâchèrent leurs armes pour éteindre les flammes mais le feu prenait prise étrangement trop rapidement. Un des autres navires explosa dans une grande colonne de flammes et de fumée, envoyant en l'air la vingtaine d'hommes qui l'occupait.
Rouge :
  • "L'enfoiré..."
Vif :
  • "Quoi ? Rouge dis-nous !"
Dunkan commença à rire de sa voix caverneuse.
Rouge :
  • "C'était ça son plan les bleusailles ! Il avait prévu qu'on allait merder ! Il a récupéré tout ce qu'il à pu de ces boules pendant qu'on allait vers le quai. Hahaha ! Pendant qu'on a attirés tous les gardes vers la baraque de commandement, il a mis des tonneaux d'huile dans ce navire et à chargé tout les bateaux qu'il à pu avec ces boules. L'huile enflammée ça s'éteint pas comme ça les louveteaux ! Hahaha !! On étaient juste la diversion ! Prenez-en de la graine les puceaux, c'est pas un con l'frangin..."
Alors que les deux autres navires en flammes explosaient, et que les flammes consumaient le quai, ils virent Harald au loin qui nageait vers eux. Les soldats sur le quai essayaient de maîtriser le feu ou de sauver leurs camarades qui n'avaient pas été dévorés entièrement par les flammes. Désormais, le camp impérial de l'archipel du mirage n'avait plus de quai et le dernier navire valide commençait à s'enflammer. Harald sortit de l'eau, sous le regard admiratif d'Alek, blasé de Skalden et l'hilarité de Dunkan qui riait comme s'il venait d'entendre la meilleure blague de sa vie. Harald enleva son équipement détrempé, il saisit la flasque de gnôle des mains de Skalden et en but une gorgée.
Ordonnateur :
  • "Maintenant ils sont isolés et ils ont perdus 50 à 60 hommes. Allez dormir, on a pas mal de boulot demain. Je prends la première garde..."

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