3. Rémorhaz
"Cognar, bavette et poilu, Ouvrez vos esgourdes
Ecoutez Alimalice Pasgrasse, en remplissant vos gourdes
Mon histoire n’est pas pour les pisses-lait, les pisseuses et les chiards
Stoppez les marmouseries Ecoutez bande de soiffards
Quand la compagnie du loup s’intéresse aux margoulins
Les têtes volent et ils récoltent le butin.
Seul leur reste sur les bras deux courtard
Ils ramèneront pour la prime ces deux boitard.
Sur leur route ils doivent traverser un lac gelé
Mais un Viandar leur coupe chemin
Ils vont devoir torgnoler ce Rémorhaz affamé
S’ils veulent voir un lendemain
Bête des enfers son feux intérieur brule les alentours
Un brasier avide se réveille alors que la bête de ses pattes le sol laboure
Java, œil vif, dans un arbre épargné sans la brulure sur sa peau
Elle tend son arc de là s’envole son carreau
De la blessure ouverte un jet de vapeur s’échappe
Le bras de notre archère est touché
Comment fera-t-elle pour son arc bander
Blessée fatiguée elle tombe lorsque son pieds dérape.
Elle compte sur ses amies pour la sauver de cette posture délicate
Mais comment tuer une bête dont les blessures signent votre épitaphe
Ni tranchoir, ni marteau ne ferons l’affaire
Mais Bregh à une solution très terre à terre
D’un rocher gigantesque il fait son projectile
Et de sa force immense le projette sur le géant reptile
Sous l’impact une écaille s’envole dans une courbe surréelle
Le cœur de la bête se révèle
Oswalt Hilltopple, sorcier de talent
De sa puissance dévastatrice blast le monstre décadent
Un cri strident s’échappe du Rémorhaz
La chaleur augmente fragilisant la glace
Ari, ranger alerte, sur le lac gelé se sait en danger
Pour ne pas calancher il se jette de coté
Alors que l’eau glacée s’ouvre sous ses pieds,
Restent nos deux trollars les pieutards entre les cuisses
Qui se laissent glisser doucement vers les abysses
Votre barde dévouée tire un carreau bien placé
Alors que Java blessée mais pas vaincue
Tire une flèche au but meurtrier
La bête n’a pas survécu.
Le Viandar étripaillé
Nos valeureux héros sauvent de la noyade les deux courtards
Sur le corps de la bête calanchée
Nos aventuriers peuvent se réchauffer
Nos héros vainqueurs ont mérité leur repos
Je vais donc cher spectateurs vous laisser sur ces mots"
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